vendredi, septembre 30, 2005

Gabriel Enkiri (1932-20??)

Gabriel Enkiri est l'auteur de deux petits livres iconoclastes :
"Hachette-la-pieuvre" et "Israël un projet funeste". Sa vision du monde pourrait se résumer ainsi : de Lorient à l'Orient !

Pour en connaître plus sur l'auteur lisez son auto-interview, condensé autobiographique surprenant publiée sur :

http://www.tatamis.info/medias/controle_citoyen/enkiri.htm
http://www.aef-dmoz.org/
Presidentielle-2007.net

jeudi, septembre 29, 2005

PRÉCISIONS SUR l'URSS, Etat juif !

Il va de soi que la lecture de mon ouvrage "Israël un projet funeste" s'impose pour qui veut comprendre la genèse de l'Etat "soviétique". Nous allons essayer de condenser ici la vérité qui s'en dégage. Tous les peuples de l'Empire tsariste rêvaient d'en sortir. Les juifs eux-mêmes émigraient en masse vers les Etats-Unis. Lorsqu'il fallut, en 1917, reconstruire un Etat cosmopolite, les Juifs en devinrent ipso facto les géniteurs. Eux seuls pouvaient, avec leur "religion" marxiste, cimenter une nomenklatura supra-nationale en recrutant des éléments appartenant aux différentes nationalités de l'Ex-Empire. Dès lors il fallait interdire à ces pays de prendre leur indépendance (Ukraine, Biélo-Russie, Géorgie...) tout comme il fallait interdire aux Juifs d'émigrer, d'où l'opposition au sionisme : ils étaient nécessaires à la construction du "nouvel Etat". Ce sont donc des Juifs qui organisèrent la répression, y compris parmi les juifs ! L'URSS est véritablement inséparable de l'identité juive. Ce sont d'ailleures des non-russes qui occupèrent la direction de l'Etat "soviétique". Et ils combattirent immédiatement l'émigration - tant vers l'Occident que vers la Palestine. Ipso facto, la Pologne, l'Ukraine, la Biélo-Russie et les Etats baltes où vivaient plus de 5 millions de Juifs (le yiddishland) constituèrent un bloc anti-communiste... et anti-juif ! Tous ces peuples étaient hyper-croyants, tous suivaient leurs Eglises, leurs popes et leurs curés. Tous furent horriblement massacrés, torturés, et l'on peut même parler d'un génocide qui frappa tous ces peuples, notamment en Ukraine et dans les pays baltes - les plus résistants. Quant à la Pologne, Staline n'hésita pas à liquider toute l'élite de l'armée polonaise en mai 40 dans la forêt de Katyn, et en 1944 il récidiva en laissant assassiner par les Allemands la résistance polonaise insurgée dans Varsovie. Il est certain que lorsque l'Eglise se donna un pape polonais, elle savait ce qu'elle faisait !
Après l'élimination de Staline (un demi-juif géorgien) et celle de Beria (idem), la Nomenklatura se donna à un Ukrainien (Khrouchtchev) auquel succéda un autre Ukrainien (Brejnev) car c'est bien l'Ukraine (avec la Pologne) qui constituait le talon d'Achille de l'Empire soviétique. On peut dire que sans les Juifs, il n'y aurait jamais eu de "coup d'état" en octobre 1917, ni par conséquent d'Etat "soviétique". Ce régime d'oppression ne survivrait pas aux Juifs, et c'est pourquoi Hitler, lorsqu'il décida de régler son compte à ce régime-là, actionna la carte anti-juive, allant jusqu'à crier dans les micros "A bas les Juifs" pour être entendu jusqu'aux fins fonds de l'Oural ! Il faillit réussir (les troupes allemandes entrèrent en Ukraine "comme dans du beurre") et il faut reconnaître qu'avec le Général Hiver, ce sont les Américains qui sauvèrent le régime de Staline !
C'est donc bien la haine que tous ces peuples éprouvèrent pour le régime "athée" de Moscou, imposé par la force et une police totalitaire, qui fut à l'origine du "génocide" des Juifs. Telle est la vérité que les partis de "gauche", communiste et socialiste, ne peuvent admettre en France, alliés électoralement, d'autant qu'ils participèrent activement, l'un comme l'autre, à la création d'un autre Etat juif, situé cette fois en Palestine ! Est-ce cette réalité-là qui fit dire, l'autre soir sur une chaîne cablée, à Emmanuel Le Roy Ladurie :" Je ne pense pas que l'on pourra écrire l'histoire du XXe siècle... avant plusieurs siècles" ?

mardi, septembre 27, 2005

Les Juifs passent à l'Ouest !

En mars 1939, je l'ai dit, de peur de voir les Arabes basculer dans le camp allemand, Londres met fin au projet sioniste. Dans un livre blanc, elle annonce qu'elle va, à la prochaine session de la SDN en septembre, informer l'Assemblée internationale qui lui a confié le mandat sur la Palestine en 1920 qu'elle retire du mandat "la Déclaration Balfour" et qu'au lieu d'un Foyer National juif, elle envisage d'accorder l'indépendance au peuple palestinien en 1949, soit dans dix ans tout juste. Les Chefs sionistes crient à la trahison, les Arabes crient victoire. Heureusement pour les sionistes, ils ont un recours : l'Union soviétique... et l'Allemagne hitlérienne, deux grandes puissances qui sont anti-britanniques. Aux Etats-Unis, les sionistes qui entourent Roosevelt, pactisent avec leurs camarades et les encouragent à aller voir ce "bon vieux Joe" qui est dans une situation critique, et qui a bien besoin d'aide...
Il faut naturellement convaincre Hitler qu'il a tout intérêt à s'entendre avec Staline, et que l'Angleterre ne réagira pas, pas plus que pour l'annexion des Sudètes et des Tchèques. Il ne fera que récupérer ses provinces perdues en 1920 et livrées à la Pologne. Mais dans la Pologne de 1939, il y a des millions de Juifs que les sionistes veulent transférer en Palestine, et que l'Angleterre ne veut plus accueillir en Palestine sous mandat. Si jamais ils s'alliaient avec l'Allemagne ou la Russie, ils lui couperaient la "route des Indes" ! Son Empire serait menacé de mort ! Londres réagit en déclarant la guerre à l'Allemagne le 2 septembre, tandis que les juifs polonais, ukrainiens et biélo-russes deviennent "citoyens soviétiques " le 17 septembre au matin, le jour de l'invasion soviétique par le flanc oriental.
Ce qui nous a sauvés, c'est le brutal effondrement de la France (tout à fait imprévu) qui a donné l'idée à Hitler de règler son compte au "communisme" dans l'espoir de neutraliser les Etats-Unis (et de parvenir à un compromis historique avec l'Angleterre) et surtout, l'extraordinaire agression japonaise à Pearl Harbour qui a mis fin au rêve hitlérien en jetant la puissance américaine dans la guerre. Il a bien fallu deux guerres mondiales pour que les Juifs de l'Est passent à l'Ouest !

De l'Affaire Dreyfus à la Déclaration Balfour

Si le procès Dreyfus a lieu fin 1894 (condamnation du capitaine), l'Affaire ne devient une affaire politique qu'en 1897. Son frère, Matthieu, se décide à démontrer l'innocence de son aîné, en liaison avec un journaliste juif, de tendance " libertaire", Bernard Lazare. L'Affaire, nous dit-on, conduisit celui-ci au "sionisme" (fondé en 1897 par Herzl à Bâle, en Suisse). On comprend que les "revanchards" (ceux qui pensent à l'Alsace-Lorraine) n'ont aucune envie d'accabler l'Etat-Major alors qu'en face, en Allemagne, on allonge le service militaire (sept ans !) et l'on vote les crédits militaires à tour de bras. Et pourtant, c'est dans ce combat pour la réhabilitation de Dreyfus que voit le jour la "Ligue des Droits de l'Homme" qu'on appellera bientôt le "parti intellectuel". Or, jusque là les partis socialistes sont restés à l'écart de l'Affaire, y compris Jaurès. Mais, très vite, la bataille se fait anti-cléricale, et la "gauche" radicale (franc-maçonnique) se ralllie. En 1898, Jaurès est battu aux élections, et le journal de Clémenceau, l'Aurore, est en pleine déconfiture financière (compromis dans le scandale de Panama, battu aux élections de 1893, Clémenceau est donné comme "mort" politiquement). Constatons qu'il s'engage dès lors à fond, avec Jaurès, dans le combat en faveur de Dreyfus. On peut raisonnablement supposer que nous entrons là dans l'ère du "financement des partis socialistes" - Matthieu Dreyfus disposant d'un certain pactole. Il faut de l'argent pour mener les campagnes législatives, de plus en plus coûteuses, et renflouer un journal déficitaire. En ce temps-là, les patrons et les banques ne finançaient pas les partis "socialistes" ouvertement anti-capitalistes ! Bref, la situation des deux hommes se redresse, et le parti "intellectuel" supplante progressivement le parti socialiste.
En Angleterre, parallèlement, les sionistes font pression sur le gouvernement, notamment Chaïm Weizmann qui veut "offrir" la Palestine à sa nouvelle patrie tandis que Londres s'y refuse obstinément préférant s'en tenir à un "foyer national" en 'Ouganda, qu'Herzl avait accepté, et que toute la "gentry" juive d'Outre-Manche soutient.
Comme on le voit, au tournant du siècle, les communautés juives, bien que dispersées ou peut-être parce qu'elles sont dispersées, sont en pleine effervescence. Elles prennent conscience de leur puissance, et il est certain que le "sionisme" et le "communisme" vont triompher en 1917 avec les deux grandes puissances impérialistes : la Grande-Bretagne et la Russie soviétique. Mais il ne s'agit que d'une première manche. La seconde se jouera en 1939...

en passant par la Lorraine !

L'Affaire Dreyfus donc servit à battre le rappel des juifs autour de l'Allemagne. L'Abbé Grégoire, deputé de Lorraine, avait bien prévenu en 1789 :" Si nous voulons que "nos" juifs ne soient pas utilisés un jour contre nous par la puissance d'outre-rhin, nous devons les nationaliser !". Ce Lorrain voyait loin. Si certains de ces Juifs, après l'annexion par l'Allemagne de l'Alsace-Lorraine en 1870, choisirent de rester français (d'aucuns ont rejoint alors l'Algérie), il faut reconnaître que la puissante communauté juive d'Allemagne exerçait une attraction naturelle sur l'ensemble des Juifs européens, y compris sur ceux de la France de l'Est. On comprend dès lors que Guillaume II ait voulu s'assurer de la fidèlité des communautés juives avant d'affirmer haut et fort les ambitions de l'Allemagne. Une France devenue "antisémite" redorait son blason partout où les ashkenazes considéraient Berlin et Vienne comme des capitales juives, à la différence de Paris qui ne fut jamais une capitale pour les Juifs !
A cause de leur richesse et de leur influence diplomatique, les Juifs intéressèrent tout naturellement les protagonistes du futur champ de bataille européen. La victoire remportée par l'Angleterre sur Napoléon, puis celles de Bismark sur la France et l'Autriche, avaient convaincu les Rois et les Empereurs qu'il fallait absolument les avoir de son côté. D'où cette incroyable montée des enchères qui finit par coûter si cher à l'Europe ! Le vertige nous prend lorsqu'on sait que tous ces monarques étaient apparentés à la reine Victoria, dont l'époux était un Prince allemand, qu'en somme il s'agissait d'une affaire de famille, et la question se pose : ne pouvaient-ils pas s'entendre ? Les 3 Empereurs (d'Allemagne, de Russie et d'Autriche-Hongrie) n'avaient-ils pas déjà réalisé deux alliances, en 1873 et 1881 ? Guillaume II n'a-t-il pas tenté de négocier, aux alentours de 1900, avec l'Angleterre et avec la France ? Pouvait-on éviter l'horrible carnage de 14-18 ?
L'Allemagne était devenue trop forte, et l'Empire ottoman trop faible. Toutes les grands puissances le convoitaient, et les prétentions allemandes, appuyées par les Juifs, rappelons-le, éclatèrent au grand jour, si l'on peut dire, lors du fameux voyage de Guillaume II, accompagné de Théodor, à Jérusalem en 1898 ! Qu'on le veuille ou non, la guerre a commencé là, une guerre mondiale bien sûr, puisqu'il s'agissait d'arracher la "route des Indes", qui dégageait déjà une forte odeur de pétrole, à l'impérialisme britannique.
Aujourd'hui c'est l'Oncle Sam qui cherche à se tailler un Empire en Mésopotamie... Les Bush adorent le pétrole !

Le génocide : un formidable règlement de comptes !

La victoire de l'Angleterre, et la réussite du putsch à Petrograd sont montés à la tête des Juifs de l'Est, où Trotsky et les siens ont cru pouvoir "construire un régime socialiste internationaliste" (sic). A la tête de son armée rouge (qui allait devenir instantanément "rouge du sang des peuples") Trotsky réintégra par la force et une impitoyable répression les peuples dans l'Empire qui ne demandaient qu'à s'en échapper. Ces peuples chrétiens furent abominablement violentés , et la haine du juif et du Russe se confondirent dans la haine du "bolchevisme" et du "communisme" qui n'avait rien de communiste, lequel se transforma rapidement en un Etat totalitaire. Il leur fallut combattre également les juifs sionistes car il n'était plus question de laisser partir les Juifs nécessaires à la "construction" du nouveau régime. L'URSS devint une prison pour les peuples et pour les Juifs - même si ceux-ci étaient matérialement avantagés, constituant de fait les cadres du nouveau régime. L'Internationale communiste fut utilisée par Moscou, et les juifs la rallièrent en grand nombre dans toute l'Europe.
Humiliée, diminuée, blessée à mort, l'Allemagne - qui dominait l'Europe jusqu'en 1916 ! - sombra dans le régime de Weimar, imposé par les vainqueurs. Elle en tira un formidable désir de revanche qui explique la suite, Hitler et l'adhésion d'un peuple à son Dieu. Les Juifs devinrent, pour les Allemands et pour les peuples de l'Empire soviéto-tsariste, responsables de tous leurs maux. Comment peut-on dire que les Juifs sont "innocents" ? N'ont-ils pas joué un rôle écrasant dans les événements du XXe siècle ? A tout le moins leurs dirigeants ! Sans doute n'ont-ils jamais été élus, ils se sont auto-proclamés dirigeants (les sionistes) et en URSS ils se sont imposés par la terreur (les chefs de la police, les ministres de l'intérieur, les sinistres Yejov, Yagoda et consorts étaient juifs !).
Lorsque, en 1941, les troupes allemandes pénètrent en Ukraine et en Biélo-Russie, les peuples de l'Est croient en avoir fini avec le despotisme russe... et juif ! Voilà pourquoi ils ne lèveront pas le petit doigt pour "sauver les juifs" !
La haine du juif était antérieure à 1917. En Pologne, elle s'exprima dès le lendemain de l'échec de l'insurrection en 1862, lorsque Alexandre II décida de "russifier" le pays en utilisant les enseignants, souvent juifs, dans les Universités. Les pogroms s'en suivirent dans tout l'Est, et le "communisme" n'arrangea rien après la chute du tsarisme. Plus de cent mille juifs "communistes" furent assassinés par les populations insurgées entre 1917 et 1924 ! Le peuple ukrainien victime d'un génocide décrété par Staline dans les années 30 prit sa revanche en 1941, et il ne fut pas le seul ! L'historien juif americano-polonais, R. Hilberg, a raison d'écrire que le "massacre des juifs européens" fut l'oeuvre de plusieurs peuples et de plusieurs Etats ! Et c'est pourquoi lui aussi doute de la "solution finale" : comment aurait-on pu associer plusieurs peuples et plusieurs Etats à une "solution finale" du problème juif, et ce en pleine guerre ?
En réalité, c'est à l'Ouest que les Juifs avaient leur place, et ce sont bien ceux de 1917 qui, par leur démence "communiste" lénino-trotsko-stalinienne, les ont enchaînés dans une impasse où tant d'entre eux périrent dans les pires conditions... Souhaitons seulement que ceux d'Israël ne connaissent pas le même sort !

La "perfide" Albion à l'oeuvre... (3)

Devant la défaite française (en 1870) et le triomphe de l'Allemagne, l'Angleterre a du mal à comprendre que désormais ça n'est plus la France qui la menace, mais l'Allemagne. Elle va hésiter, on l'a vu, jusqu'en 1898 (Amiral Tirpitz, voyage de Guillaume II, avec Herzl, en Palestine, et sécession des Boers en Afrique, soutenus par l'Allemagne). C'est l'Affaire Dreyfus qui va la faire réagir. Avec consternation, elle voit que cette étrange affaire rassemble tous les juifs autour de l'Allemagne qui vivent une véritable lune de miel. Elle va mettre tout son génie en action pour enserrer l'Allemagne entre la France et la Russie (ça lui sera facile : elle "promet" de soutenir la France concernant l'Alsace-Lorraine) et comme la France est l'alliée de la Russie, elle fait d'une pierre deux coups.
En Méditerranée, elle fait accord avec la France sur le dos du Maroc et de l'Egypte (base de l'"entente cordiale" de 1904) au grand dam de Guillaume II qui proteste, et débarque à Tanger. On est déjà à deux doigts de la guerre. En effet, les juifs sont très nombreux au Maroc et en Algérie. Prévoyant l'offensive allemande de ce côté-là, Adolphe Crémieux a fait obtenir, dès 1871, la nationalité française aux juifs d'Algérie, et d'une manière générale facilite l'accès à la nationalité française à tous les Juifs du Maghreb et de l'Empire ottoman. Guillaume II est furieux et s'empresse d'accorder son appui au projet "sioniste" : transférer les "petits juifs de l'Est" en Palestine où verrait le jour, selon Herzl, un protectorat "judéo-allemand". Allié du Sultan de Constantinople, "formateur" de l'Armée turque (les militaires "jeunes-turcs" lui sont favorables) Guillaume II pense que le "rapport des forces" en cas de conflit lui sera favorable.
On connait la suite : les Empires centraux, avec Guillaume II et François-Joseph sont vainqueurs en 1916, ils reçoivent en Pologne les rabbins et accordent aux Juifs une "autonomie administrative" (revendication du parti juif - le Bund). C'est alors que l'Angleterre parvient avec C. Weizmann à "retouner" les Juifs (lettre adressée à Rothschild et publiée le 2 novembre 1917) : en quelque mois quatre Empires s'effondrent comme des châteaux de cartes ! Quatre Empires où vivent d'importantes communautés juives...
Ce qui est sûr, c'est que la "promesse d'un foyer national" en Palestine ne suffisait pas pour "convaincre" les Juifs de changer de camp ! Derrière l'Angleterre, il y avait... l'Amérique (le Président Wilson était partie prenante dans l'accord négocié). Déjà le "rêve américain" avait provoqué des émigrations en Europe vers les States, tout au long du 19e siècle, et l'émigration est devenue massive, y compris chez les Juifs de l'Est, à la fin du siècle. En réalité, les Juifs de l'Est rêvaient de passer à l'Ouest où le capitalisme leur tendait les bras !
Mais l'effondrement du tzarisme a tout changé, et incité nombre de Juifs à tenter leur chance... en Europe, et d'abord en Russie où ils allaient pouvoir construire un régime "socialiste" où ils seraient comme poissons dans l'eau (à suivre).

L'Affaire Dreyfus, le joker de Guillaume II ! (2)

L'Affaire Dreyfus n'est pas du tout, comme on nous l'explique (?) une affaire franco-française : c'est le branle-bas de combat déclenché par Guillaume II ! Il lui faut s'assurer du soutien des communautés juives... avant de passer à l'offensive. En 1871, Bismarck, grand maître de l'Europe, a "commis l'erreur" d'enlever l'Alsace-Lorraine à la France, ce qui va donner à la France un "esprit de revanche". Mais s'agit-il vraiment d'une erreur ? C'est dans ces deux provinces françaises que vivent les seuls juifs de France (ashkhénazes = allemands) hormis les juifs shépharades du sud-ouest venus d'Espagne et du Portugal. Bismarck a fait l'Allemagne avec le soutien des banquiers juifs, et tous les juifs, je l'ai dit, sont devenus allemands. Si le Chancelier regarde désormais vers l'Est, c'est bien parce que les juifs allemands lui disent qu'il faut aller maintenant secourir les petits juifs du yiddishland, captifs au sein de l'Empire tzariste. Bismarck a compris qu'avant de se heurter à l'Angleterre, il lui faut rassembler l'Europe autour de l'Allemagne, et sur le continent à l'Est l'Angleterre n'y est pas. Quant à la France qu'il sait "revancharde" il va l'encourager à partir en expéditions "coloniales" afin de la détourner du continent. Néanmoins, dans l'Empire ottoman, au sud, l'Angleterre est déjà très présente, et elle est sur le qui-vive : depuis des siècles déjà elle se bat contre la Russie pour lui interdire l'Inde et la Méditerranée. L'Affaire Dreyfus annonce la Déclaration Balfour de 1917 : elle en est l'exacte réplique ! Pour Berlin comme pour Londres, il s'agit bien d'un signal qui sera tambouriné à travers le monde à destination des communautés juives.
Dreyfus est un officier juif alsacien. C'est formidable ! On ne peut exclure l'hypothèse selon laquelle ce sont les services allemands, fort bien installés à Metz, qui sont à l'origine du "montage" impliquant Dreyfus. En tout cas, force est de constater que cette machination va permettre à l'Allemagne d'apparaître comme la protectice des Juifs ! Aus Etats-Unis comme en Europe des manifestations sont organisées contre la France. L'Armée sortira affaiblie de cette affaire, et même décapitée. (à suivre)

lundi, septembre 26, 2005

L'énigme du génocide juif enfin résolue !

Avec le recul, et surtout depuis la disparition de l'URSS, véritable brouillard enfin dissipé, tout s'éclaire. Au 19e siècle, siècle du capitalisme triomphant par excellence, la Nation allemande s'est constituée avec l'aide des Juifs "allemands" (ashkhénazes) - et du coup l'Allemagne nouvelle est devenue la patrie des Juifs. Tous les "ashkhénazes" d'Europe et d'Amérique se sont sentis "allemands" et Guillaume II, l'empereur d'Allemagne a pu, à la fin du 19e siècle, nourrir des ambitions mondiales (weltpolitik) du fait de la dispersion des Juifs, et de leur présence nombreuse en Amérique (du Nord comme du Sud). Aux ashkhénazes se sont ajoutés les juifs shépharades (espagnols) dispersés, eux, tout autour du bassin méditerranéen, du Maroc à l'Irak ! Allié au Sultan de Constantinople, Guillaume II s'est imaginé en situation de dominer le monde.
Jusque là puissance impériale dominante, l'Angleterre a vu rouge. Elle avait, en effet, découvert, avant tous les autres, la puissance juive lors de l'apparition du capitalisme qui attira à Londres de nombreux financiers du continent. C'est avec l'aide de Rothschild qu'elle vint à bout de Napoléon, et ensuite, c'est avec Disraëli qu'elle obtint le canal de Suez, la voie impériale qui conduisait à l'Inde, le joyau de la Couronne. La Royal Navy dominait les mers et les océans, et avec Disraëli elle s'efforça de contrôler la route terrestre en s'emparant de la Mésopotamie (Irak, Iran et Afghanistan). D'où la panique qui s'empara d'elle lorsque Guillaume II donna l'ordre à l'Amiral Tirpitz, en 1898, de doter l'Allemagne d'une "marine de guerre". Elle l'enregistra comme une déclaration de guerre !
(à suivre)

vendredi, septembre 23, 2005

Les Juifs ont-ils de l'ADN ?

Vous l'avez remarqué, comme moi : personne ne demande une recherche d'ADN sur les Juifs de l'Est. L'ADN pourtant, cette molécule qui permet d'identifier l'individu, d'un point de vue génétique, sert désormais à vérifier ou démentir des grandes énigmes de l'histoire. On l'a vu récemment à propos d'une recherche concernant le petit Louis XVII, et bien des affaires criminelles sont élucidées grâce à l'ADN. Or, nous savons qu'Arthur Koestler lui-même doutait de sa judéité "hongroise", et que c'est probablement ce doute qui l'a conduit très vite (dans les années 50) à quitter Israël, après avoir découvert, dans les travaux d'ethnologues juifs (condamnés au silence par les autorité israéliennes qui venaient de mettre le grappin sur la Palestine) que les Juifs de l'Est n'étaient pas juifs... mais des descendants des Khazars, un peuple turc, donc aryen ! Il reprit les travaux des chercheurs "juifs" et publia à Londres (il était devenu citoyen britannique, avec sa femme) un ouvrage que l'on s'efforça d'occulter bien évidemment "la 13e tribu". Dans ce livre, convaincant il faut le reconnaître, Koestler allait jusqu'à écrire que le "génocide des juifs" commis au XXe siècle pouvait relever d'une farce, la plus sinistre de l'histoire ! En effet, pour lui, ces "juifs" n'étaient pas des sémites, mais des aryens ! En somme, les aryens (nazis) auraient trucidé des aryens comme eux, ignorant tout naturellement de la thèse "khazar". L'Empire Khazar domina pendant plusieurs siècles une grande partie du Caucase, et au 8e siècle, le roi Bulan, et avec lui la Cour, choisit le judaïsme plutôt que l'islam ou le christianisme. Pris entre deux feux (Bagdad et Byzance) il préféra - pour maintenir son indépendance - adopter une religion dont le chef était... plus éloigné géographiquement. Par la suite, l'Empire disparut sous les invasions russes, et les tribus se dispersèrent vers l'Ouest, dans l'immense empire russe, et c'est pourquoi, nous explique Koestler on retrouve au Moyen Âge de nombreux "juifs" - venus de Khazarie - dans les grandes villes de l'Est !
En Amérique, on a découvert sur la côte occidentale du Pacifique un squelette vieux de plusieurs siècles d'origine "caucasienne", c'est-à-dire qui serait "blanc" et non "indien". C'est pourquoi les indiens refusent que l'on fasse un prélèvement d'ADN sur ce squelette, et ils ont exigé qu'il soit soustrait aux scientifiques, et le voici gardé jour et nuit comme un trésor, à l'abri de toute recherche. L'enjeu est considérable, on le devine. Les vikings auraient peut-être été les premiers à fouler le sol de l'Amérique !
Pourquoi ne pas faire un prélèvement d'ADN sur un squelette dans un vieux cimetière "juif" de Russie ou d'Ukraine pour le comparer avec l'ADN d'un squelette juif de Palestine ? Ne dit-on pas que le tiers des "juifs" venus d'URSS ne sont pas "juifs" ? Mais les autres ? Le sont-ils plus que les "faux" ? Que nous apprendraient par exemple l'ADN d'Ariel Sharon et celui d'Arafat ou de Mahmoud Abbas ? Que les Palestiniens sont plus sémites que les polonais et autres ukrainiens venus de l'Est, qui sont, eux, de purs aryens ? Sans doute à Tel Aviv les autorités israéliennes n'ont-elles pas envie de savoir ! Mais les Palestiniens ? Pourquoi ne demandent-ils pas une telle recherche à un laboratoire de grand renom international ?
Le résultat donnerait peut-être raison à Arthur Koestler qui, lui, eut l'intelligence et le courage de quitter un pays "où il ne se sentait pas chez lui"... La cause palestinienne en sortirait renforcée !

TIENS,TIENS, Zheng He, ce marin chinois...

A ceux qui pourraient douter de ce que j'ai annoncé précédemment, à savoir l'alliance de la Chine avec le monde arabo-musulman, les Chinois répondent eux-mêmes "qu'ils y pensent". En effet, toute l'année 2005, ils organisent dans les principales villes du pays - jusqu'à Singapour ! - des expositions consacrées au grand marin chinois, Zheng He, qui aurait découvert - ce qui est confirmé par un historien ex-marin britannique, Gavin Menzies - l'Amérique ... en 1421, soit 71 ans avant Christophe Colomb ! Cet Amiral, de la grande époque de la dynastie des Ming, à la tête de sept expéditions, comprenant 30.ooo personnes, aurait fait le tour du monde, et visité pratiquement tous les continents. Pacifique et convivial, il fit du commerce avec tous, et en Amérique laissa des familles entières qui finirent par devenir des "américains". Une analyse de l'ADN a montré que les "aborigènes américains" étaient plus proches des chinois que des européens ou africains. Et, comme par hasard, cet amiral était... musulman ! Son grand-père et son père "commercèrent" avec ceux de La Mecque. On apprend dans ces expositions très visitées que pratiquement toutes les cartes maritimes furent dessinées par cet amiral chinois, et qu'elles servirent ensuite à Magellan, Colomb et bien d'autres pour leurs expéditions. Il est possible que tout cela soit vrai... Après tout, ceux qu'on appelle à tort "les indiens" ne sont-ils pas venus d'Asie en traversant le détroit de Behring ?

jeudi, septembre 22, 2005

Chine versus USA (2)

Si nous voulons éviter ce conflit apocalyptique, il faut que tous les autres unissent leurs efforts pour imposer un nouvel ordre mondial, pacifique et convivial : il nous faut donc être planétaires comme les deux autres. Si nous regardons la carte, et l'histoire, c'est autour de la Méditerranée que nous pouvons et devons nous réunir.
La Chine et les Etats-Unis vont tout faire pour rassembler des coalitions adverses. Et nous l'avons dit, le monde arabo-musulman est devenu l'enjeu majeur, du fait de sa position géo-stratégique, et compte tenu, pour les deux super-puissances, de maîtriser les pays producteurs de pétrole.
Entre les deux blocs il y a Israël. Pour conquérir le monde arabo-musulman, il suffit d'éliminer Israël, ou, si l'on préfère, de résoudre le problème palestinien ! Pour le moment, les Etats-Unis restent accrochés à l'état sioniste et, bien évidemment, la Chine va profiter de cette situation en apparaissant comme le meilleur allié de l'Islam. A coup sûr, la religion islamique va remplacer le communisme maoiste, inexportable, et mort comme toutes les idéologies en isme, en provenance du 19e siècle. Un nouveau Bandoung s'annonce, plus puissant que le 1er, parce que débarrassé de l'hypothèque soviétique. Désormais, la Chine seule est aux commandes.
Nous voici condamnés à intervenir - si nous voulons sauver la paix dans le monde. Et de toute évidence, c'est Israël qu'il va falloir éliminer, rayer de la carte, en tant qu'Etat bien sûr, non seulement parce qu'il va exacerber les tensions entre les deux super-grands, mais parce qu'il répand l'antisémitisme à travers tout le monde ! Il faut y réfléchir, voir plus loin que le bout de son nez.
Les Juifs n'ont plus besoin de cet Etat, dès lors qu'ils vivent heureux et en pleine prospérité dans ce que l'on appelle l'Occident. En substituant à Israël un Etat palestinien démocratique, et en mettant le racisme et l'antisémitisme hors-la-loi sur la terre entière, comme fondation d'un nouvel ordre mondial, les pays riverains de la Méditerranée - eurafricains - ouvriront la voie à la première civilisation planétaire, étant entendu que les deux super-Grands y prendront toute leur part, aux côtés des autres.
Dès lors, pourquoi ne pas saisir l'occasion - afin de lier fortement les deux rives de Notre Mer dans un devenir commun - de condamner d'une manière solennelle le colonialisme européen - qui a fait tant de dégâts sur la rive sud ? Puisqu'il faut tourner la page, pour y écrire un nouveau chapitre de l'Histoire, n'ergotons pas sur la condamnation ! Soyons fermes, au contraire : le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ?

mercredi, septembre 21, 2005

La 3e guerre mondiale : Chine versus USA

Nous pouvons penser que les deux super-grands de demain seront la Chine et les Etats-Unis. Le conflit n'est-il pas déjà commencé ? La densité de leur population ajoutée à leur potentiel économique leur permet à tous deux d'être spontanément planétaire. En potentiel démographique la Chine a l'avantage. Ce qui est tout à fait remarquable, c'est que, contrairement à l'URSS, qui interdisait à ses habitants d'émigrer, la Chine encourage une émigration tous azimuts ! D'une certaine manière, il s'agit bien d'une "colonisation" du monde, les communautés chinoises restant, bien sûr, liées à la mère-patrie qui tire profit de cette émigration, d'autant que les nouveaux moyens de communication, tel internet, facilitent la communication, non seulement avec le pays, mais avec la famille et les amis ! Inévitablement, le conflit, je l'ai dit, avec tous les autres, et d'abord avec la super-puissance américaine qui lui fait face, se dessine déjà, l'ensemble arabo-musulman - intermédiaire - constituant l'enjeu principal (avec l'Afrique, le Proche et Moyen Orient, l'Asie centrale (ex-soviétique) et l'Asie du Sud-Est) à la fois stratégique (encerclement militaire) et énergétique (pétrole). Depuis le début du 20e siècle, les Etats-Unis sont tournés vers l'Asie (ils tournent le dos à l'Europe). Sur ce plan-là, l'Amérique a l'avantage : ils ont écrabouillé le Japon, alors numéro 1 en Asie, en 1945 avec deux bombes atomiques ! Voici la Chine qu'un capitalisme brutal et primitif propulse au sommet des Nations. Dans 30,40 ans, (peut-être même avant), la 3e guerre mondiale sera terrible... (à suivre)

mercredi, septembre 14, 2005

l'envol de Villepin et le "crash" de Sarkozy

Il est certain que les ennuis de santé de Jacques Chirac diminuent ses "chances" pour une éventuelle candidature à la présidentielle de 2007. D'ores et déjà, des candidats plus jeunes (Sarkozy, Villepin...) sont devenus crédibles. On pensait bien que Jacques Chirac - s'il en avait la possibilité - laisserait sa place à un candidat de son choix, dès lors que celui-ci aurait une bonne chance de l'emporter. De toute évidence, Villepin est ce candidat-là. Nicolas Sarkozy ne pouvait pas prévoir le "pépin" cérébro-vasculaire qui a mis Chirac hors jeu. Si c'était à refaire, Nicolas probablement se garderait bien d'avancer sa candidature : il se contenterait d'attendre. Voici que Jacques Chirac a le moyen, sous la main, de couler le "petit Nicolas", en propulsant Villepin... jusqu'à New York ! Pauvre Nicolas qui va devoir se pousser du coude pour se montrer devant les caméras. Attaquer Chirac ne sert plus à rien. Maintenant c'est Villepin qu'il va falloir descendre en flammes ! Et Nicolas est dans son gouvernement ! Il ne peut même plus se permettre de le quitter sur un désaccord "grave" : il serait très vite remplacé à l'Intérieur par une recrue de Villepin qui se hâterait...de bien servir le Premier Ministre. Sarkozy risque de n'être plus que le "candidat de l'UMP", c'est-à-dire d'un parti, et encore d'un parti dont une bonne partie se ralliera fatalement au Premier Ministre. Certes, Sarkozy pourrait se contenter de la place de Premier Ministre. Mais Villepin n'y a plus intérêt ! Elu président, il préfèrera avoir comme Premier Ministre un homme (ou une femme) qui ne songera pas - déjà - à la Présidentielle de 2012 ! Ce qui serait le cas avec Sarkozy. En outre Philippe de Villiers chassant sur les terres du FN, Nicolas présente le handicap aux yeux des électeurs lepéniens, tentés peut-être de le suivre, d'avoir été l'homme des musulmans de France ! Bref, dans les jours et les semaines qui viennent, l'on devrait noter les premières "désertions" dans le camp de Sarkozy...

lundi, septembre 12, 2005

L'oeuf de Fabius

Décidément, à gauche, c'est sans surprise. Une véritable auberge espagnole où chacun vient, sa candidature en bandoulière. Ils en deviennent tous antipathiques, et j'imagine que l'opinion (les électeurs) leur en tiendra rigueur. Auront-ils le temps, d'ici fin 2006, de mettre fin à leurs rivalités pour retrouver une crédibilité qui s'est évanouie ? Lionel Jospin sera-t-il alors le "sauveur", le rassembleur de cette gauche éparpillée ? Il doit sans doute en rêver, sur son île qui ressemblerait à cette "île du possible" dont parle Houellebecq, c'est-à-dire un cimetière ! Jospin ne peut, en effet, incarner l'avenir, surtout si, en face, Sarkozy ou Villepin s'affiche. Au Val de Grâce, Chirac a sans doute mis sur les rails son Premier Ministre : direction l'Elysée !
Nicolas Sarkozy, qui se voyait déjà élu, va devoir ramer dur. Sans doute aura-t-il le soutien de l'UMP, devenue sa "chose". Le voici piègé : en Ve République, il n'est pas bon d'être un chef de parti pour avoir une chance de gagner. Villepin peut très bien jouer sur ce registre "moi, je ne suis pas le candidat d'un parti" mais celui de la Nation. Le duel entre les deux hommes sera serré. Rien n'est joué.
En revanche, pour Le Pen, les carottes sont cuites : de Villiers et Sarkozy sont en train de lui chiper une bonne part de son électorat ! Et le Vicomte pourrait bien se retrouver en finale ! En ce début de rentrée, la "droite" prend l'avantage. Mais est-ce que cela va durer ? Non, probablement : la compétition reste très ouverte, et il est quasiment impossible d'entrevoir qui va l'emporter en 2007.

lundi, septembre 05, 2005

entre de Villepin et Sarkozy

A la Baule, une fois connue l'hospitalisation momentanée de Jacques Chirac, les deux candidats à la succession se sont spontanément affrontés, à l'insu de leur plein gré, si j'ose dire, en esquissant une sorte de discours-programme. Villepin à la télé, Sarkozy devant le parterre de militants réunis à son appel. En ce qui me concerne, j'ai apprécié le discours de Nicolas, qui tranchait avec ce que l'on a l'habitude d'entrendre. Pour la première fois, et j'en fus heureux, j'ai entendu remettre en cause la politique de ces "trente" dernières années, et préconiser une politique de "rupture". Or, à mes yeux, et je l'ai dit plus haut, ce qui est en cause c'est la politique "européenne" de Giscard qui a, effectiverment, été inaugurée en 1974, avec son septennat. C'est donc sur ce point-là (l'Europe) que Sarkozy va devoir nous dire en quoi consiste la rupture qu'il appelle de ses voeux ! Chirac lui-même s'y est rallié en 1992, à l'occasion du referendum sur le traité de Maastricht. Il ne peut y avoir de rupture que si l'on tourne le dos à cette Europe-là ! Si Nicolas Sarkozy ne remet pas en cause le choix "eurocratique", alors tout son discours n'est que du "baratin" ! Tout comme Chirac, il risque d'être piègé par les "impératifs" de Bruxelles, et ses "réformes" libérales ouvriraient alors la voie aux tenants de l'eurocratie et de la supra-nationalité, sous l'égide des Etats-Unis et de leurs comparses britanniques. Nicolas Sarkozy va devoir nous préciser sa "pensée" !
Dominique de Villepin, lui, a tenu un discours classique, usé reconnaissons-le. Mais il semble être partisan d'une certaine "protection française". En somme, Villepin+Sarkozy serait une bonne formule ! Pourquoi pas Villepin à l'Elysée, et Sarkozy à Matignon ?

jeudi, septembre 01, 2005

Mon livre traduit en arabe ?


Un ami libanais partant pour Beyrouth a transmis mon petit livre "Israël un projet funeste" à un comité de lecture proche de la télévision Al Manar. Les premiers échos recueillis seraient favorables à sa traduction en arabe. J'en serais évidemment ravi, car c'est bien pour eux que je l'ai écrit, pour les Palestiniens d'abord, et les Arabes ensuite, sans oublier les jeunes Français qui ne connaissent quasiment rien de l'histoire du XXe siècle, excepté bien sûr "Juin 36" et la "shoah" qui ne sortent jamais du "petit écran".
Si le livre paraît en arabe, il faudra alors que le PCF et le PS affrontent enfin leur histoire. Une histoire qui les condamne ! Mais la vérité est en marche, et nul ne l'arrêtera...

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