lundi, octobre 31, 2005

LETTRE OUVERTE A DIEUDONNÉ

Cher Dieudonné,
Il est certain que Fogiel a commis une faute grave en "bidonnant" un SMS. Il a été condamné; depuis il a reconnu sa faute, et il me semble que c'est plutôt à la direction de France-Télévisions de donner une suite à cette affaire, en s'inspirant de la "jurisprudence pujadas". Il est difficile de demander plus, et le public risque de ne pas comprendre l'acharnement des OGRES !
Mais cette affaire peut démarrer une opération de grande envergure qui se situerait, elle, sur le terrain historique. Nous connaissons mal ce que l'on appelle le "commerce triangulaire" qui a contribué à la prospérité de l'Europe, et qui fut, indéniablement, une page horrible et honteuse de notre histoire (française et européenne, sans oublier les Amériques !). Et puisque nous avons fait, au lendemain de la seconde guerre mondiale le "procès de Nuremberg" pour juger les criminels nazis, pourquoi ne pas entreprendre le procès de la traite négrière en poursuivant devant un tribunal le Maire et son conseil municipal de la ville qui, en France, fut la championne de ce "commerce", je veux parler du grand port nantais où les descendants des armateurs, de vieilles familles argentées, ont encore du mal à ouvrir leurs archives à la curiosité des historiens ? Je pense que l'opinion mondiale, je dis bien mondiale, serait vivement intéressée par un tel procès où viendraient témoigner les descendants des esclaves, et les chercheurs qui ne sont pas tous d'accord sur l'ampleur de ce génocide. Je suis certain que les grands médias, et bien sûr la "toile" du net - avec ses internautes déchaînés (au sens de "libres") - donneraient un immense retentissement à cet événement. Sans doute le Maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, rira-t-il jaune mais, après réflexion, je ne doute pas qu'il sera fier d'être , avec sa ville, la belle ville de Nantes, au coeur d'une entreprise à dimension historique - comme le fut pour le "communisme" le XXe Congrès du parti communiste soviétique en 1956 !
Mon cher Dieudionné, ça n'est qu'une simple suggestion. A toi de l'examiner avec tes amis !

dimanche, octobre 30, 2005

LETTRE OUVERTE A MARIE-GEORGE BUFFET (3)

Vous avez décidé d'ouvrir les archives du PC, et nous vous en félicitons ! Mais celles qui nous intéressent le plus concernent bien sûr la période 39-40, le fameux pacte Hitler-Staline qui déclencha la seconde guerre mondiale, et qui fut, par conséquent à l'origine du génocide des Juifs en Europe. Il est facile de démontrer, Madame Buffet que, si au lieu de faire alliance avec l'Allemagne, la Russie avait fait alliance avec l'Angleterre et la France - ce qu'Hitler redoutait par-dessus tout c'était de mener une guerre sur deux fronts comme en 14-18 - on aurait peut-être évité la guerre, ou en tout cas, pris l'Allemagne en tenaille ! L'autre période qui mérite d'être décortiquée est celle de l'après-guerre : le PC français avait-il programmé la prise du pouvoir dans la foulée de la libération ? Et comment il a apporté son appui logistique (mise en scène de l'Exodus avec la participation active des ports de guerre tenus par des mairies communistes, et une CGT monopolistique parmi les dockers) décisif en 47-48 pour le plus grand malheur du peuple palestinien. Toutes ces archives nous intéressent au plus haut point.
Vous allez devoir choisir un candidat "socialiste" pour représenter le "peuple de gauche" en 2007. Or, la SFIO, l'ancêtre du PS, a joué également un rôle considérable dans la création de l'Etat sioniste en Palestine. Nul n'a oublié l'expédition de Suez en 1956, et d'une manière générale le comportement des socialistes en Afrique du Nord comme en Afrique Noire. Ils furent souvent pour ne pas dire toujours à l'origine des guerres coloniales. Cette fois, vous allez mener campagne pour la présidentielle de 2007 sous le regard de plusieurs millions de Français musulmans, dont beaucoup vivent tant bien que mal dans les banlieues des villes souvent tenues par la "gauche", c'est-à-dire par le PS et le PC nécessairement alliés... Les prémices d'une guerre civile se font jour en Seine-Saint-Denis(Clichy/S/Bois n'est pas un cas isolé, bien au contraire). La vérité - sur la Palestine - apaiserait les tensions. L'heure est venue, Mme Buffet, de rétablir la vérité historique... En aurez-vous le courage ?

LETTRE OUVERTE A MARIE-GEORGE BUFFET (2)

On ne peut pas refaire l'Histoire, me dit-il navré. A la fin de la seconde guerre mondiale, les soviétiques ont fait alliance avec les sionistes et la diaspora juive. Il n'y avait pas que la Palestine en jeu, mais le pétrole ! Le PC français était le plus "enjuivé" des partis communistes européens. On s'en est rendu compte par le soutien inconditionnel qu'il a apporté aux Juifs au moment de la 1ère guerre en 47-48. Cette alliance nous dépassait, et tous ceux qui ont eu de la sympathie pour Tito ont été exclus, comme chez vous ! Nous n'avons vraiment repris notre autodétermination qu'après la mort de Staline, en 1953, et surtout, après le XXe Congrès de Moscou, en 1956 ! La politique soviétique elle-même a évolué, elle est devenue pro-arabe, et cela a facilité les choses !"
Voilà pourquoi, Marie-George Buffet, je reste dans l'attente de votre autocritique concernant ces années décisives où le peuple palestinien fut trahi, comme aucun autre peuple ne l'a jamais été ! Votre parti, sur l'ordre de Moscou, fut l'instrument principal de cette trahison (c'est de Paris que Ben Gourion dirigea les opérations). Et nous attendons également que toute la lumière soit faite sur le pacte Hitler-Staline de 1939 ! Ce pacte qui déclencha la seconde guerre mondiale ! Vous ne pouvez tout de même pas le passer sous silence à l'instar de Roosevelt et de Churchill qui n'en soufflèrent mot devant Staline en 1945 lors de la conférence de Yalta ! Seriez-vous de la même veine que ces champions de l'impérialisme ?
Et voici que les banlieues de nos grandes villes s'enflamment ! Allez-vous pouvoir tenir la vérité sous le boisseau jusqu'en 2007 ? (à suivre)

LETTRE OUVERTE A MARIE-GEORGE BUFFET

A l'occasion du décès de Georges Guingouin, surnommé "le Préfet du maquis" dans le Limousin, vous avez fait une déclaration qui lui rend hommage, et le réhabilite, en précisant que "toutes les exclusions prononcées dans l'histoire par le parti sont nulles et non avenues". Il se trouve que j'ai adhéré au PC en 52-53, c'est-à-dire au moment même où se succédaient des exclusions spectaculaires, si je puis dire dans le sillage de celle de Guingouin : Lecoeur, Marty, Tillon, Servin, Casanova etc. En 1956, je fis partie des innombrables charrettes "anti-staliniennes", puis ce fut le tour de Pierre Hervé, et plus tard de Garaudy... Des milliers d'autres préférèrent s'en aller sur la pointe des pieds. En 1970, à Beyrouth, lors d'un reportage pour Combat, je rencontrai la plupart des dirigeants palestiniens exilés au Liban depuis 1948, et l'un des dirigeants du PC libanais (ou syro-libanais à l'époque), le regretté Georges Haoui (qui vient d'être assassiné) m'accueillit fort aimablement. Nous discutâmes naturellement de la Palestine, et après avoir découvert les (misérables) camps palestiniens dans la banlieue de Beyrouth où, à quelques centaines de mètres, les banques naissaient comme des champignons, je lui décrivis une "situation explosive" (en 1975 allait commencer l'affreuse "guerre civile") et, prenant mon courage à deux mains, j'osai lui dire :" Vous rendez-vous compte, Georges Haoui, que vous avez soutenu et aidé les sionistes en 1947-48, à faire main basse sur la Palestine ?" Il leva les bras au ciel, l'air catastrophé, puis, sachant que j'étais un ancien membre du PCF, il me répliqua " Mais c'est vous, les communistes français, du moins votre ancien parti, qui nous avez imposé cette politique de soutien au sionisme ! Le PC français était très important, ajouta-t-il, dans la hiérarchie communiste, il venait tout de suite après le PC soviétique, et, en outre, insista-t-il, c'est Paris qui avait le contrôle des partis communistes arabes depuis l'époque coloniale, au Maghreb comme ici, la Syrie et le Liban étant sous mandat français depuis 1918 ! Nous avons toujours suivi le PC soviétique et le PC français, malheureusement pour nous ! - Pourquoi n'avez-vous pas suivi Tito en 1948 ? (à suivre)

samedi, octobre 29, 2005

CLICHY/SOUS/BOIS : L'ALERTE !

Ceux qui ont lu mon petit livre "Israël un projet funeste" ne seront nullement surpris puisque j'écris noir sur blanc que "la France est menacée d'une guerre civile doublée d'une guerre de religions". Vivent aujourd'hui dans notre pays 6,7,8 millions de musulmans ? on ne sait pas au juste. Toutes les données statistiques sur l'immigration sont fausses, trafiquées. Le département de la Seine-Saint-Denis, le fameux 9.3, est quasiment un département musulman (c'est plutôt comique lorsque l'on sait que les Rois de France, très chrétiens, sont inhumés dans la cathédrale de Saint-Denis !). Parmi ces musulmans se trouvent de nombreux Noirs en provenance d'Afrique. A Mellila, à Ceuta, à Lampedusa, l'Europe se protège en tirant à vue sur les Noirs, ou en les laissant se noyer dans la Méditerranée, tandis que les jeunes franco-arabes assistent, impuissants, à la destruction du peuple palestinien par des juifs sionistes soutenus inconditionnement par la super-puissance américaine. Le moins que l'on puisse dire c'est que la vie dans les banlieues de nos grandes villes est loin d'être rose. Nous avons laissé se fabriquer un cocktail "molotov", que l'on peut appeler à juste titre aujourd'hui : un cocktail "islamiste" qui nous explose en pleine figure. Nos gouvernants, de droite comme de gauche, sont responsables de cette situation par lâcheté, hypocrisie, impuissance...
Nous allons choisir un nouveau Président de la République en 2007 : il va falloir que les candidats, tous les candidats nous disent ce qu'ils envisagent de faire, et ce, urgemment. Je propose, quant à moi, qu'ils s'engagent 1) à tout faire pour régler enfin le problème israélo-arabe 2) à construire un Marché Commun autour de la Méditerranée afin de redonner espoir à la jeunesse de ces pays voués à l'émigration. Notre paix civile en dépend.

mardi, octobre 25, 2005

POURQUOI LE PEN SERA EN FINALE !

Tout compte fait, la multiplicité des candidatures à la Présidentielle de 2007 s'explique tout simplement ... par l'arithmétique ! En effet, seul Le Pen est assuré de faire environ 5 millions de voix, tous les autres, de gauche comme de droite, en se divisant, rabaissent leur score du 1er tour au niveau le plus bas. Par conséquent, tous ont leurs chances... à condition que Le Pen se qualifie pour la finale : au second tour, selon une expression fameuse "même un chien se ferait élire face à Le Pen"! Dans ces conditions tous (et toutes) on intérêt à encourager les ambitions des uns et des autres. C'est pourquoi la logique - et notre intérêt à tous : si nous voulons donner une chance à un candidat neuf - commande de disperser les voix au maximum ! Sauf, si à droite comme à gauche, un (ou une) candidate parvient à s'imposer dans son propre camp ! On n'en prend pas le chemin, mais d'ici 2007 il y a encore une bonne année... pour délayer la sauce.

LE PC ARBITRE DU DUEL JOSPIN-FABIUS

Si Jospin veut barrer la route à Fabius, il lui faut obtenir l'adhésion du PC. Son gouvernement comptait quelques ministres communistes, et ce rappel joue en sa faveur. D'autant que Jospin - même s'il n'est pas populaire (c'est tout de même un "socialiste"!) - parmi les électeurs du PC, est considéré comme moins "imbuvable" que Fabius par l'électeur de base. D'où cette surenchère entre les deux hommes pour "accrocher" le PC. D'ailleurs le PS se radicalise; tous ses candidats potentiels se sentent obligés dans "rajouter". Les "droitiers", du type Strauss-Kahn, Hollande ou Kouchner sont rejetés de plus en plus vers le centre où campe Bayrou. François Mitterrand a démontré, que pour l'emporter, il fallait mettre le PC dans sa poche ! Fabius a retenu la leçon, mais en ce temps-là, le PC pesait encore 15% des voix ! Aujourd'hui, l'extrême-gauche le dépasse, si on additionne les voix des différents groupuscules trotskistes avec les altermondialistes du type Attac-Bové.
Il est probable que le Congrès du Mans, agité et mouvementé, ne sera qu'une étape dans la course à la candidature. Les chefs vont s'observer et tenter de consolider leurs chances. Après le Congrès, Jospin et Fabius resteront face à face. Ils auront une année pour se "fusiller". Et les électeurs de gauche risquent d'en avoir assez. Mais pourront-ils susciter une autre candidature crédible ?

vendredi, octobre 21, 2005

VIVE LE LIBAN SOUVERAIN ET DEMOCRATIQUE !

Le rapport Mehlis, officialisé par l'ONU, est sans surprise. On se doutait bien qu'un tel attentat ne pouvait avoir été organisé que par des "spécialistes" bénéficiant de hautes protections, tant au Liban qu'en Syrie. L'assassinat de Rafic Hariri ne faisait que traduire l'incapacité congénitale de ces régimes du proche-orient à se "démocratiser". D'autant qu'un Liban libre et souverain est un mauvais exemple pour les voisins acculés à réprimer toute liberté d'expression fatale à ce type de régime. Le martyr du peuple palestinien est mis à profit pour contenir les revendications populaires. Même si nous devons admettre que la Syrie, dépecée en 1918 par les puissances européennes, a le droit de faire entendre sa voix dans le "concert des Nations" victimes de l'impérialisme.
Concernant le Liban et la Syrie, il est vrai que ces deux pays sont voués à s'entendre et à coopérer, et ce, dans tous les domaines. On peut espérer qu'à la faveur de ces événements tragiques les Libanais finissent par en convaincre les responsables syriens que leur intérêt, bien compris, commande de restaurer la souveraineté, pleine et entière, du Liban. En s'obstinant à jouer avec le feu, le gouvernement de Damas ferait le jeu des israélo-américains... tellement désireux d'étendre la guerre de l'Irak à toute la région ! Assad junior sera-t-il aussi stupide que Saddam Hussein ?

jeudi, octobre 20, 2005

JOSPIN ou la spirale de la défaite

Au soir du 1er tour de la présidentielle en 2002, lorsque Jospin annonça d'une manière solennelle qu'il se retirait... et abandonnait la politique, j'étais avec des amis devant la télé, j'ai éclaté de rire ! Mes amis se sont étonnés :" Pourquoi ne pas le prendre au mot ? Il a l'air sincère." Un trotskiste ne renonce jamais, leur ai-je répondu. Certes, il ne l'est plus, s'il l'a jamais été. Pierre Lambert (Boussel) est un véritable dinosaure. Il a "fabriqué" des tas de militants en "isme" qui se sont éparpillés depuis, en LO, en LCR, en PCT, et finalement beaucoup ont rejoint le PS avec Jospin en 1979 pour soutenir Mitterrand contre le "social-démocrate" issu du PSU, Michel Rocard acoquiné avec les cathos réunis autour de l'eurocrate Jacques Delors. Et lorsque Mitterrand, une fois élu, se débarrassa, en 1984, de Pierre Mauroy pour le remplacer à Matignon par le jeune Fabius, les anciens trotskistes accaparèrent le "parti" avec Lionel Jospin. Delors se réfugia à Bruxelles. Réélu en 1988, Mitterrand de plus en plus "recentré" utilisa Rocard comme appât à Matignon mais le vent poussait à droite et les "centristes" restèrent dans l'opposition, à quelques exceptions près. Au Congrès de Rennes, ce fut "tout sauf fabius" et Jospin mesura alors qu'il avait beaucoup de partisans (ex-trotskistes) dans l'Appareil. En 1995, Jospin candidat du PS n'avait aucune chance contre Chirac, tant le rejet de la gauche (mitterrandienne) était fort. Le soir du 22 avril 2002, Lionel était KO debout, humilié d'avoir été éliminé par Jean-Marie Le Pen au 1er tour de la présidentielle. Il était tellement sûr de "se faire Chirac" au second tour... qu'il en avait oublié le premier !
Le revoici en 2007... Mais s'il est candidat, il sera vraiment le "candidat de l'archaïsme", face à de nouveaux candidats de droite (Villepin, Sarkozy ou un autre), Chirac ayant cette fois intérêt à laisser la place, si possible, à Villepin...
Si Laurent Fabius, assuré du soutien du PC et d'une partie de l'extrême gauche, se présente, il aura toutes ses chances face à Jospin. Ce qui est sûr, c'est que le PS aura au moins deux candidats, et Fabius pourrait bien être le champion de la gauche au second tour...

mardi, octobre 18, 2005

POURQUOI IL FAUT EN FINIR AVEC ISRAËL ! (2)

Il nous faut impérativement transformer l'islam de combat ( de guerre) en islam de paix. Enlever à la Chine sa prétention hégémonique. Par leurs expéditions armées, les Etats-Unis nous conduisent à la guerre, au conflit, ce que d'aucuns appellent "le choc des civilisations". Etats-Unis et Chine doivent apprendre à vivre avec les Autres, tous les Autres, et c'est pourquoi la Méditerranée redevient le "centre du monde", c'est autour d'elle que l'on doit construire un monde pacifique et convivial - multicolore et synthèse des différentes civilisations des deux rives.
Le seul moyen de pacifier l'islam, c'est de mettre un terme à l'entreprise sioniste qui a échoué, du seul fait qu'elle livre le monde arabo-musulman à la Chine, une Chine qui n'a plus rien à voir avec celle de 1897, lorsque les puissances occidentales se lançaient à sa conquête, rêvant de la transformer en comptoirs lucratifs (comme ceux de l'Inde). Les Juifs, qu'ils soient américains ou européens, ont donc un immense rôle à jouer : nous aider à sauver le monde d'un affrontement planétaire qui serait effroyablement meurtrier et dévastateur.
Comment ? En contribuant d'une manière décisive à la solution du problème palestinien. On peut concevoir au départ deux Etats (confédération) ou un Etat (fédéral). En l'occurence, la France a, elle aussi, un rôle essentiel à jouer. Dans le cadre de l'association entre les deux rives (marché commun méditerranéen) elle garantirait, avec les autres Européens, la sécurité en Palestine, proposerait, je l'ai dit, le transfert de l'ONU à Beyrouth, et surtout, last but not least, offrirait aux Juifs comme aux chrétiens de la région - sur la base évidemment du libre choix - l'accueil et l'installation dans le sud de la France. J'en suis convaincu : rapidement, la région Provence-Côte d'Azur (jusqu'au centre du pays) deviendrait la région la plus dynamique de la Méditerranée, et Marseille l'une des capitales les plus prospères de la planète ! Des liens très forts, culturels, économiques, religieux, seraient alors établis entre les deux rives, du Maroc à la Turquie ! Ils ouvriraient la voie à un nouvel "âge d'or", cette fois au sein de la République française. Qui s'en plaindrait ?

POURQUOI IL FAUT EN FINIR AVEC ISRAËL !

Rares sont les esprits lucides aujourd'hui ! La mondialisation nous oblige, aurait dit La Palice, à regarder tout le monde. Je l'ai dit : la prochaine guerre mondiale (la 3e phase de la guerre mondiale) opposera les deux Super-Grands : les Etats-Unis à la Chine. Celle-ci ne se laissera jamais encercler par la muraille coranique que les Américains tentent de construire autour d'elle, du Proche-Orient à l'Indonésie.
En fait, l'islamisme est un néo-communisme. Un nouveau marxisme internationaliste et anti-capitaliste (en paroles). C'est exactement l'idéologie dont la Chine a besoin pour cimenter une coalition planétaire autour d'elle contre l'Occident. Ce qu'avait fait la Russie (soviétique) en nationalisant le marxisme pour combattre l'Ouest. Le monde arabo-musulman occupe, nous l'avons dit, une place stratégique essentielle (pas seulement à cause du pétrole, dont la Chine a besoin) mais parce qu'il se situe entre les deux Grands, et sur les flancs de l'un d'eux, ce qui donne évidemment à l'autre un avantage qu'il cherche déjà à utiliser.
L'Islam est donc devenu un enjeu planétaire... Dans nos banlieues les jeunes "musulmans", qui ne peuvent plus adhérer au "communisme" (mort), et les jeunes non-musulmans se retrouvent sur la même longueur d'ondes anti-capitaliste, et du coup l'islam leur tend les bras. Ils seraient très surpris d'apprendre qu'ils "travaillent" déjà pour le compte de la Chine, tout comme les "communistes" d'hier furent utilisés par l'URSS (la Russie en fait). Ainsi nous découvrons que l'Islam peut, une nouvelle fois, échapper aux Arabes ! (Cela est déjà arrivé dans l'histoire, par trois fois au moins, et précisément pour cause d'impérialisme : Moghols, Perses séfévides, turcs ottomans). Car l'Islam est une religion de combat : elle s'adapte parfaitement à la conquête. Et cela depuis son apparition au Proche-Orient, au début du 7e siècle, déjà utilisée par les Juifs de Palestine contre les chrétiens en provenance d'Europe. On peut penser que ce sont probablement les Juifs, sur la défensive en Palestine, qui lancèrent les musulmans à l'assaut du monde chrétien. (L'âge d'or en Espagne !). Les Juifs sont, en effet, peu nombreux : il leur faut des auxiliaires, des colleurs d'affiche, des distributeurs de tracts, bref des militants qui s'activent pour la cause de l'internationalisme. L'Islam, religion internationaliste par excellence, anti-occidentale et anti-capitaliste, s'adapte à tout esprit de conquête. Elle est le parfait substitut de l'idéologie marxiste obsolète. Pour la Chine donc, l'arme "idéale" qui va lui permettre de réaliser un super-Bandoung rassemblant tout l'ex-tiers-monde sous sa bannière ! Soyez sûr que les portraits des idéologues occidentaux (Marx, Lénine etc.) vont bientôt disparaître de l'horizon pékinois !

samedi, octobre 08, 2005

Le génocide juif : un tsunami ?

La vérité finit toujours par s'imposer. L'ampleur des massacres en Europe de l'Est a bien évidemment une (ou plusieurs) causes. Certains dirigeants juifs - plus ou moins communistes ou communisants - ont tenté de les occulter en faisant porter la responsabilité du génocide sur l'Allemagne, et seulement elle. Déjà Raoul Hilberg, en étudiant la réalité de ce génocide - il y a consacré vingt ans de sa vie - nous a appris que le massacre des juifs avait été l'oeuvre de "plusieurs peuples et de plusieurs Etats". Ce qui jetait bas la "théorie" de ce que l'on appelle la "solution finale", celle-ci supposant évidemment un seul coupable : l'Allemagne, ou plus exactement le régime national-socialiste d'Adolf Hitler. Comment imaginer, en effet, en pleine guerre !, une solution finale organisée par plusieurs Etats ? C'est impossible, et irréaliste. D'autant que nous savons qu'après la guerre, des Juifs furent encore assassinés en Pologne et en Ukraine (voir à ce sujet le livre "le massacre des survivants" de Marc Hillel - 1985 Plon) et un nouveau livre ("Les voisins" de Jan T. Gross - Fayard) nous a révélé qu'en 1940, avant l'arrivée des Allemands, de braves Polonais massacrèrent leurs voisins juifs dans le petit village de Jedwabne (en Pologne orientale, sous occupation soviétique). Il en fut de même, on s'en doute, dans bien d'autre villages. Dès lors, s'il s'agit bien d'un tsunami (massacre de grande ampleur) il nous faut essayer de comprendre ce qui a pu le déclencher.
De toute évidence, le séisme qui en fut à l'origine s'appelle "putsch d'octobre 1917". L'Etat totalitaire soviétique qui martyrisa tous les Peuples de l'Est emprisonna des populations qui rêvaient d'en sortir, et pour ces peuples ce sont les Juifs - avec l'Armée Rouge du camarade Trotsky, la Guépéou du camarade Dzerjinski, et l'expert en "questions nationales" du camarade Staline - qui en furent évidemment les promoteurs-idéologues-assassins.
Aujourd'hui, les Russes, avec Poutine, ramènent à Moscou la dépouille du général Denikine, le glorieux chef des armées "blanches" pour lui réserver des funérailles solennelles, télévisées à l'intention du plus grand nombre. Il va falloir que les historiens français notamment (les nuls !) nous expliquent ça !
Il s'agit bien d'une parenthèse que tout le monde veut oublier à l'Est. On comprend le désarroi de nos "intellectuels" marxistes (sic) à l'Ouest ! Comment les Besancenot-Krivine, les Laguiller-Hardy, les Buffet-Hue, les Lambert-Gluckstein peuvent-ils encore nous raconter des histoires ? Comment peuvent-ils eux-mêmes y croire ? Nous sommes là au coeur du plus grand mensonge de l'Histoire. Voilà pourquoi on s'efforce dans les milieux dominants (médiatiques) d'endiguer la montée irrésistible de la vérité : le tsunami (génocide juif) n' a pas pour cause le régime national-socialiste allemand (douze ans seulement : 1933-1945 !) mais l'entreprise soviétique qui, elle, a duré 75 ans, et envahi quasiment tout le XXe siècle avec sa soeur jumelle : l'entreprise sioniste !
Au travail, messieurs les historiens ! (Si vous voulez redevenir crédibles).

dimanche, octobre 02, 2005

L'OUGANDA : LA PREUVE PAR 9 ! (2)

En état de banqueroute, à la tête d'un Empire miné de l'intérieur par les revendications nationalistes, le Sultan de Constantinople était tenté de dire OUI à Herzl, moyennant finance. Mais il était également le "chef de l'Islam" (le Calife) et les Arabes avaient commencé de s'agiter, rêvant d'une "Grande Syrie" indépendante. A l'idée de vendre la "terre sainte" aux Arabes comme aux Chrétiens, qui plus est à des Juifs, il en faisait des cauchemars ! Sagement, il renonça au magot que lui promettait Herzl. C'est alors que l'Angleterre, en alerte devant les ambitions allemandes, se présenta...
Le ministre des Colonies, Joseph Chamberlain, aux prises avec la dissidence des Boers en Afrique, qui venait d'être matée, mais à quel prix !, assailli par Sir Cecil Rhodes, l'homme de l'impérialisme britannique en Afrique, qui ne cessait de lui demander et des armes et des contingents de soldats, après concertation avec lui, ou peut-être même sur sa suggestion (Rhodes a reçu Herzl), proposa à Herzl une "terre sans peuple" entre le Lac Victoria et le Lac Albert, qui bénéficierait de la protection britannique dans le cadre de sa domination en Afrique orientale, rendant ainsi possible la construction (le rêve de Rhodes !) d'une ligne de chemin de fer reliant le Cap au Caire, et dont les Juifs installés au coeur de l'Afrique, deviendraient les "sentinelles" ! Herzl fut enthousiasmé : l'entreprise était réalisable immédiatement ! Et les Juifs, qui émigraient nombreux en Afrique du Sud en cette fin de siècle, où ils roulaient sur l'or (et brassaient les diamants que d'autres Juifs, à Anvers, travaillaient au plus fin) assureraient à cet Etat, merveilleusement situé entre le Soudan... et les Etats boers, désormais pris en sandwich, un splendide avenir dans le cadre de l'Empire britannique.
Qu'on le veuille ou non, Herzl a pensé et conçu son projet avec les plus grands impérialistes de son temps et les plus antisémites (Joseph Chamberlain a horreur des Juifs !). Pis encore : il accepte de recevoir cette terre africaine... qu'il va falloir vider de ses habitants ! Monsieur veut une terre peuplée uniquement de juifs ! S'il accepte d'autres populations au sein de l'Etat, il n'y aura pas d'Etat juif bien évidemment. (En Israël aujourd'hui vivent plus d'un million d'Arabes : il n'est pas sûr qu'ils y restent encore longtemps ! N'est-ce pas contraire à "l'idéal" sioniste ?).
En outre, la "trahison" d'Herzl - il lâche l'Empire allemand pour l'Empire britannique - place tous les Juifs d'Europe centrale et de l'Est dans une position insupportable : les voici, par la grâce de Théodor, transformés en "agents de l'impérialisme britannique" - à la veille d'une guerre qui s'annonce en Europe même ! Au Congrès de Bâle, en 1903, le 6e, Herzl est reçu comme un "traître" par les congressistes russo-allemands. Ils le conspuent et l'injurient ! Chaïm Weizmann, cet industriel juif qui lui a choisi l'Angleterre (il s'est installé à Manchester) vote contre l'Ouganda en expliquant à son ami Théodor, abattu et livide : "Je suis convaincu que c'est l'Angleterre qui nous aidera à réaliser notre projet, mais ça sera en Palestine, et non en Ouganda, mon cher". Herzl mourra l'année suivante, de chagrin et de honte sans doute (il a échoué et est rejeté... par les "Amants de Sion" !)
Colonialisme, impérialisme, Argent, sont bien les géniteurs de l'entreprise sioniste... Qui dira le contraire ?

L'OUGANDA : LA PREUVE PAR 9 !

S'il est admis qu'Herzl n'est pas l'inventeur du sionisme (avant lui, le Dr Leo Pinsker, d'Odessa, avait publié en 1882 "Autoémancipation" qui avait donné naissance aux "Amants de Sion") on peut le considérer comme le "promoteur " de ce projet funeste (Juif "autrichien" il était tout comme son compatriote Hitler, un partisan résolu de la "Grande Allemagne") qui prit, officiellement, son essor au 1er Congrès de Bâle en 1897. Nous sommes là dans l'époque la plus impérialiste de l'Histoire ! Il ne s'agit pas, pour Herzl et les siens, d'offrir une "patrie" aux Juifs austro-allemands (qui sont fiers d'être Allemands) mais de porter secours aux "petits juifs" de l'Est captifs au sein de l'Empire tsariste. Déjà, le banquier bavarois Maurice de Hirsch (plus riche que les Rothschild !) les fait transférer en Argentine, pour le grand bien de ses affaires (tout comme Rothschild finance l'implantation de petites "colonies juives " en Palestine). En 1900, près de cent mille juifs venus du yiddishland sont installés dans les riches plaines de l'Argentine, tandis que des millions d'autres ont rejoint, ou rejoignent les Etats-Unis. Lorsqu'on raconte qu'Herzl est préoccupé par le sort de ces Juifs à l'Est, il est facile de répondre qu'aux Etats-Unis ils s'y portent fort bien, et nombre d'entre eux y font fortune ! Par conséquent, son idée de "rassembler tous les juifs dans un seul Etat" ferait disparaître l'antisémitisme est proprement saugrenue, pour ne pas dire stupide. De même en Allemagne, où ils font d'excellentes carrières, y compris dans l'Armée. Tout comme les autres juifs éminents, Herzl est tout simplement à la recherche d'un "destin pour les Juifs". Et à ce moment-là, fin 19e siècle, cet avenir, pense-t-il, se conjugue avec l'essor prodigieux de l'Allemagne qui devient, soudainement, avec Guillaume II, "mondialiste". Puisque l'Empereur rêve de bâtir un empire colonial, pourquoi ne pas se mettre à son service ? En ce temps-là, les rois et les empereurs achetaient des terres. Sans remonter jusqu'à Napoléon qui vendit la Louisiane aux Etats-Unis, la Russie leur vendit également l'Alaska en 1867, et l'on peut d'ailleurs constater que l'alliance entre les deux "super-grands" commença là, comme s'ils avaient découvert qu'ils avaient des intérêts communs...
Herzl rencontra pratiquement tous les Grands de l'époque, jusqu'à Moscou où son projet (alors "palestinien") intéressa le ministre de la police férocement antisémite ! "Si vous payez pour leur transport, je serai heureux de vous les livrer !". Bien entendu, ces sont les deux Empereurs "germaniques" - Guillaume II et François-Joseph - qu'il était préférable de convaincre. En 1898, Herzl se retrouva à Jérusalem avec Guillaume II "venu voir sur place". Mon grand-père, et ses fils, les virent arriver à la tête d'un immense attelage, et force est d'admettre que la "grande guerre" a commencé là. Herzl, ce crétin, avait fait croire à l'Empereur que la Palestine était une "terre sans peuple"... et qu'elle irait très bien pour "un peuple sans terre" (sic). Mais l'Empereur n'était pas si bête que ça, et le très catholique François-Joseph à la tête d'un pays (l'Autriche) 100% catholique, avait prévenu son allié très-puissant "Faites attention à ce Juif qui promet tout et n'importe quoi, et qui pourrait bien mettre le feu en Terre Sainte". Mais Herzl se faisait fort d'acheter la "terre" au Sultan de Constantinople, fauché comme les blés. (à suivre)

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