dimanche, octobre 02, 2005

L'OUGANDA : LA PREUVE PAR 9 !

S'il est admis qu'Herzl n'est pas l'inventeur du sionisme (avant lui, le Dr Leo Pinsker, d'Odessa, avait publié en 1882 "Autoémancipation" qui avait donné naissance aux "Amants de Sion") on peut le considérer comme le "promoteur " de ce projet funeste (Juif "autrichien" il était tout comme son compatriote Hitler, un partisan résolu de la "Grande Allemagne") qui prit, officiellement, son essor au 1er Congrès de Bâle en 1897. Nous sommes là dans l'époque la plus impérialiste de l'Histoire ! Il ne s'agit pas, pour Herzl et les siens, d'offrir une "patrie" aux Juifs austro-allemands (qui sont fiers d'être Allemands) mais de porter secours aux "petits juifs" de l'Est captifs au sein de l'Empire tsariste. Déjà, le banquier bavarois Maurice de Hirsch (plus riche que les Rothschild !) les fait transférer en Argentine, pour le grand bien de ses affaires (tout comme Rothschild finance l'implantation de petites "colonies juives " en Palestine). En 1900, près de cent mille juifs venus du yiddishland sont installés dans les riches plaines de l'Argentine, tandis que des millions d'autres ont rejoint, ou rejoignent les Etats-Unis. Lorsqu'on raconte qu'Herzl est préoccupé par le sort de ces Juifs à l'Est, il est facile de répondre qu'aux Etats-Unis ils s'y portent fort bien, et nombre d'entre eux y font fortune ! Par conséquent, son idée de "rassembler tous les juifs dans un seul Etat" ferait disparaître l'antisémitisme est proprement saugrenue, pour ne pas dire stupide. De même en Allemagne, où ils font d'excellentes carrières, y compris dans l'Armée. Tout comme les autres juifs éminents, Herzl est tout simplement à la recherche d'un "destin pour les Juifs". Et à ce moment-là, fin 19e siècle, cet avenir, pense-t-il, se conjugue avec l'essor prodigieux de l'Allemagne qui devient, soudainement, avec Guillaume II, "mondialiste". Puisque l'Empereur rêve de bâtir un empire colonial, pourquoi ne pas se mettre à son service ? En ce temps-là, les rois et les empereurs achetaient des terres. Sans remonter jusqu'à Napoléon qui vendit la Louisiane aux Etats-Unis, la Russie leur vendit également l'Alaska en 1867, et l'on peut d'ailleurs constater que l'alliance entre les deux "super-grands" commença là, comme s'ils avaient découvert qu'ils avaient des intérêts communs...
Herzl rencontra pratiquement tous les Grands de l'époque, jusqu'à Moscou où son projet (alors "palestinien") intéressa le ministre de la police férocement antisémite ! "Si vous payez pour leur transport, je serai heureux de vous les livrer !". Bien entendu, ces sont les deux Empereurs "germaniques" - Guillaume II et François-Joseph - qu'il était préférable de convaincre. En 1898, Herzl se retrouva à Jérusalem avec Guillaume II "venu voir sur place". Mon grand-père, et ses fils, les virent arriver à la tête d'un immense attelage, et force est d'admettre que la "grande guerre" a commencé là. Herzl, ce crétin, avait fait croire à l'Empereur que la Palestine était une "terre sans peuple"... et qu'elle irait très bien pour "un peuple sans terre" (sic). Mais l'Empereur n'était pas si bête que ça, et le très catholique François-Joseph à la tête d'un pays (l'Autriche) 100% catholique, avait prévenu son allié très-puissant "Faites attention à ce Juif qui promet tout et n'importe quoi, et qui pourrait bien mettre le feu en Terre Sainte". Mais Herzl se faisait fort d'acheter la "terre" au Sultan de Constantinople, fauché comme les blés. (à suivre)

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