mardi, novembre 08, 2005

L'intifada des banlieues était prévisible...

Nous sommes, avouons-le, moralement éprouvés par les violences qui ravagent le pays. Rien à voir avec "Mai 68" qui fut une "fête" printanière. En ce temps-là, il est vrai, la France était encore "française". Nous avons là un point de repère formidable : les banlieues n'étaient que des banlieues ordinaires : elles n'étaient pas islamistes ! On n'entendait pas crier :"Allah akhbar". L'équipe de France de foot était encore à majorité "blanche". Elle ressemblait à ses devancières. Désormais, l'équipe de France est "africaine" ou "noire". L'indigène de souche se compte sur les doigts d'une main ! En remportant la Coupe du Monde, en 1998, on célébra la victoire de la France multicolore, qui témoignait de la réussite de l'intégration... Que s'est-il passé depuis ? Rien, pourrait-on dire. Le chômage de masse est resté en l'état, l'école conduit à l'échec dans ces banlieues, l'immigration légale ou illégale s'est poursuivie. Et du coup, la situation s'est aggravée. Ce qui est terrible, c'est de constater que les jeunes de ces ghettos n'ont pas plus d'espoir que les jeunes Palestiniens de la bande de Gaza !
Nos gouvernants méritent bien une condamnation sans appel... Il n'est plus question d'accepter des "mesurettes". La République doit se montrer "révolutionnaire". La guerre civile, doublée d'une guerre de religion, que j'annonçais ce printemps dans mon petit livre (écrit précisément pour ces jeunes, malheureusement mal distribué et passé sous silence) est devant nous.

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