J'ai adressé mes voeux à Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Jean-François Lamour et Azouz Begag : tous quatre sont aux premières loges - bien plus que Nicolas Sarkozy déjà éliminé. A moins de vouloir plonger le pays dans une crise grave, très grave ? La gauche elle-même est hors jeu, du moins pour l'instant. Mais elle va se déchirer et les chances de son (ou de sa) candidate s'en trouveront diminuées. La bataille va se dérouler entre Villepin (candidat de Chirac) et le "petit Nicolas" déporté vers la droite de la droite - irrémédiablement, depuis ce que l'on appelle pudiquement "les violences urbaines" qui le contraignent à jouer "la carte de l'ordre". Sans doute va-t-il quitter le gouvernement dès qu'il le pourra ?
Jacques Chirac et Dominique de Villepin vont-ils comprendre que la bataille va se jouer en Seine-Saint-Denis contre la "gauche" archaïque ? Que la "jeunesse des banlieues" constitue déjà l'avenir de la France ? Que l'enjeu est immense, et dépasse les frontières de notre pays ? Il va falloir les bousculer... pour que "bouge la France" !
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