UN PRÉSIDENT A 17%, UN PM A 16%, ET ALORS ?

L'été et la coupe du monde de football vont permettre au duo de l'exécutif (?) de "tenir" jusqu'à la rentrée. En septembre, le Parlement sera occupé par la "fusion" GDF-Suez, et le PS par la sélection de son candidat à la présidentielle. Sarkozy, piégé par sa "loi" anti-immigrés, va devoir affronter une mobilisation générale des "parents" - soutenus par l'extrême gauche et les "chrétiens" encouragés par un épiscopat qui a toujours "mauvaise" conscience", et dont les ouailles sont désormais majoritairement en Afrique : tout comme Villepin, le voici victime de la "course à l'Elysée". Quant à Jospin-le-revenant, il va tout faire, avec l'aide de ses séides ringards comme lui, pour renverser Ségolène, en jouant les hommes "providentiels". Tout de même, l'Ile de Ré, ça n'est pas Colombey-les-Deux-Eglises !
Si nous voulons éviter une réédition de ce spectacle affligeant, il faudra, comme je l'ai déjà dit, instaurer un système de "primaires"ou d'éliminatoires. En condensant le tout, entre janvier et mai. Sinon, l'écoeurement éloignera le citoyen des urnes. Avec, au final, la chute d'un régime, qui n'est même plus monarchique ! Avec 16 ou 17% de "satisfaits", plus aucune tête ne tient ! A Vannes, où pourtant le tribunal a donné raison à ceux qui s'opposaient au "technival", le Ministre de l'Intérieur et la Préfette n'en ont cure : quel exemple donné à une jeunesse toujours prête à défier la loi ! C'est un signe qui ne trompe pas : Sarkozy pourrait bien y perdre des plumes, et Ségolène connaître un nouvel essor dans les sondages !