vendredi, décembre 15, 2006

JOHNNY HALLIDAY NOUS DOIT DEUX CHIFFRES !

Compte tenu de la notoriété de Johnny Hallyday, et du choc qu'il occasionne dans l'opinion en s'installant en Suisse "pour se soustraire à trop d'impôt", nous avons "le droit de savoir". N'est-ce pas le titre d'une émission de TF1 ? Sera-ce le sujet du prochain numéro de cette excellente émission ? Ils nous doivent ça à TF1. Mieux : le canard enchaîné publia naguère une feuille d'impôts d'un célèbre contribuable, un certain Chaban-Delmas, premier ministre de son état. J'espère que dans son numéro de mercredi prochain, le volatile généralement bien informé affichera à la une la feuille d'impôts de Johnny. Un de ses gentils correspondants de Bercy devrait s'empresser de la lui fournir. Deux chiffres nous importent : le montant de ses revenus déclarés en 2005, et celui de son imposition. Lorsque nous aurons ces deux chiffres sous le nez, nous pourrons alors nous faire une opinion : le montant de cet impôt, au regard de ses revenus, est-il à ce point insupportable qu'il lui faille émigrer vers des cieux plus cléments ? Ou bien nous raconte-t-on des histoires avec ces gens fortunés qui n'y arrivent plus parce que ruinés par "l'impôt sur la fortune" ? J'attends beaucoup du canard : ces deux chiffres qui feront de Johnny soit une "victime" soit un grand électeur de Sarkozy... fatal à son idole !

LES BELGES ET NOUS : CONFÉDÉ OU FÉDÉRATION ?

Rosa et quelques autres me posent la question : pourquoi pas une Fédération ? Pourquoi ne pas créer une nouvelle capitale et la baptiser d'un nom "parlant", du type Voltaireville ou Villedelapaix ? Le Brésil, on s'en souvient, avait créé une capitale de toutes pièces : Brasilia. Ici, nous sommes dispersés et d'origines diverses appartenant, en outre, à des pays qui disposent d'une forte identité avec une histoire dense et conflictuelle. Si nous voulons donner vie à ce projet passionnant et adapté à la mondialisation, il faut, me semble-t-il, avancer avec beaucoup de précaution, et d'abord séduire. A coup sûr, le projet séduit ! En le réalisant, ne serions-nous pas les premiers à créer une citoyenneté mondiale où tous, noirs, jaunes, blancs... ou rouges !, seraient des citoyens à part entière dans un même ensemble ? La langue française, disait Fernand Braudel, est "notre patrie". Par chance, elle est parlée par des peuples différents vivant sur des continents hier séparés mais que relient désormais toutes les nouvelles techniques de communication, à commencer par internet, au point d'en faire des voisins arpentant le même village. La mondialisation n'a pas que des aspects négatifs ! Celui-ci est formidablement positif, et sans doute révolutionnaire. Je me souviens de cet Américain, Gary Davis, venu à Paris en 1947, se proclamer "citoyen du monde" et déchirant spectaculairement son passeport sur le parvis du Trocadéro. C'était trop tôt : le monde se divisait en blocs. Soixante ans plus tard, le monde tend vers l'unité, et tout naturellement, il se rassemble par langues : anglophone, hispanophone, arabophone etc. Nous autres, francophones, devons prendre toute notre place pour faire valoir notre "point de vue" et surtout participer à la compétition pacifique, précisément pour sauver la paix menacée par un cataclysme que l'on appelle communément "3e guerre mondiale" laquelle sera atomique, terroriste, triplée, si j'ose dire, d'une guerre de religions ! Les imbéciles qui, en Belgique, "regrettent" l'émission que je qualifie, moi, de prodigieuse, sont les pisse-froid des organismes sans vie de la CE. Incapables de concevoir l'avenir, ces crétins s'accrochent à leurs prébendes. Moi, je dis aux Flamands et aux Wallons, vous avez raison de divorcer ! Refaites donc votre vie avec qui bon vous semble ! D'autant que cette malheureuse Belgique nous fut imposée à tous par des Anglais hostiles à l'Europe ! Que la fête commence !

jeudi, décembre 14, 2006

RÉPONSE A ROSA ET APPEL AUX WALLONS

Une internaute (Rosa) me félicite pour mon projet de "Nouveaux Etats-Unis Francophones". Je l'en remercie. Ce projet, que je caresse depuis des lustres, va finir par s'imposer à tous ! De quoi s'agit-il ? De rassembler tous les francophones de la planète au sein d'une entité (très souple, et sur la base du volontariat ratifié au moyen d'un réferendum) de type confédéral, avec une capitale commune. Rosa demande quelle pourrait être cette capitale ? Je lui réponds que j'ai une préférence pour Fort-de-France, en Martinique. Elle serait ainsi près du continent américain où il faut absolument renforcer (conjointement et parallèlement avec les hispanophones) les locuteurs francophones au Nord (Canada-Québec-Louisiane), et au Sud (Guyane). Au départ les Etats fondateurs pourraient être au nombre de NEUF ou DIX. Tous ces Etats fondateurs sont actuellement à la recherche d'un avenir : la France(qui vomit de plus en plus l'europustule de la Nomenklatura eurocrétinisée), la Belgique coupée en deux, le Canada avec son Québec qui rêve d'indépendance, les DOM-TOM qui en ont marre d'être maltraités et qui se sentent abandonnés, enfin la Corse toujours enfièvrée. Il se trouve que le Canada et la Belgique sont engagés dans une période de transition, et finalement leurs institutions autorisent les Québécois et les Wallons, tout en restant dans leur entité confédérale, à adhérer à une confédération francophone. L'avantage de cette confédération : elle nous tourne vers l'outre-mer, atlantique et méditerranés, jusqu'en Océanie, c'est-à-dire qu'elle nous permet de faire face à la mondialisation qui avance à la vitesse du vent, et nous délivre du même coup de l'emprise bureaucratique implantée à Bruxelles (de même les Flamands et les Belges en seront délivrés !). L'émission de télévision qui a paniqué la Belgique montre à quel point la situation est propice à la réflexion et à la recherche d'une autre voie (francophone !). Il s'agit là de mon second projet des "Sept projets de la Sagesse" figurant dans la programmation de ma candidature au 1er tour de la présidentielle française...

mercredi, décembre 13, 2006

LA CENSURE EXISTE EN FRANCE !

Le "colloque" de Téhéran suscite naturellement des réactions en France. Les journaux demandent aux lecteurs de réagir sur leurs sites. Ce que je fais, comme beaucoup d'autres. Sur celui de Libé, et sur celui de 20 minutes notamment. Et je m'aperçois que de "petits esprits" censurent. De quel droit ? Savent-ils que nous sommes au pays de Voltaire et de Descartes ? Sans doute que non. Je me flatte d'être l'un des rares à avoir compris ce qui s'est passé au XXe siècle, et ainsi suis-je en mesure de prévoir ce qui va se passer au XXIe siècle, puisque la "guerre mondiale" commencée à la fin du 19e siècle, se poursuit et va franchir un degré d'intensité inouïe comme l'annonçait le bombardement atomique d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945. Un maronite de la "Syrie du Sud", Neguib Azoury, l'avait prévu - dès 1905 ! Deux guerres de "grande envergure" opposant l'Islam au Judaïsme vont connaître leur épilogue apocalyptique dans une troisième mouture... si les Etats-Unis et l'Europe se laissent entraîner dans ce que d'aucuns appellent "le choc des civilisations". Cette fois, l'Asie, Chine en tête, s'y trouve mêlée, après le Japon "avant-gardiste" que les USA, déjà paniqués par cet immense continent qu'ils rêvent d'intégrer dans leur monde dollarisé, atomisèrent par deux fois avant de le soumettre. Nous sommes loin de Téhéran ? Loin d'Israël ? Pas du tout : nous sommes en plein dedans !

lundi, décembre 11, 2006

VERS UNE NOUVELLE GUERRE AU PROCHE-ORIENT !

On aura du mal à y échapper. Toutes les conditions sont réunies pour qu'une nouvelle guerre ait lieu au Proche-Orient. On peut même la situer dans le temps : au printemps 2007 ! Qu'est-ce qui me rend pessimiste à ce point ? L'inconcience de nos candidats à la présidentielle. Deux d'entre eux sont déjà instrumentalisés : Royal et Sarkozy. Je résume : en Israël, les faucons préparent leur "revanche" sur le Hezbollah. Ils ne peuvent rester sur leur échec de juillet 2006 qui rend impossible toute négociation avec l'adversaire. A Washington, leurs correspondants, désavoués par les électeurs, restent en place : ils vont tout faire pour neutraliser Bush junior qui pourrait être tenté de suivre les recommandations de la commission Baker-Hamilton. Comme ils ne peuvent agir en Irak, ils vont naturellement se reporter sur le Liban actuellement en décomposition et qui devient un terrain de manoeuvre pour tous ceux qui veulent élargir le conflit à toute la région, en frappant les chiites du Hezbollah. Les sunnites, actuellement en guerre contre les chiites, peuvent escompter rallier à eux une partie des chrétiens, et prendre ainsi en tenaille le hezbollah entre les troupes israéliennes d'une part, et les milices d'autre part. Il est probable que le bombardement de tout le Liban-sud sera terrible : les israéliens vont profiter de l'occasion pour en "finir" avec le hezbollah. Les troupes de la FINUL seront piégées : elles ne pourront rien faire contre les bombardements, et se retrouveront aux prises avec les combattants libanais chiites, entraînées par conséquent dans le camp israélo-sunnite ! Washington laissera faire, tout en neutralisant l'Iran et la Syrie par une négociation sur le "nucléaire" pour l'un, et le Golan pour l'autre, avec abandon du "procès Hariri"à la clef. Le Liban, détruit une fois de plus, aura servi de "monnaie d'échange", mais il est probable que les sionistes iront jusqu'à le réduire à peu de chose, en détruisant ses potentialités économiques et financières, et en annexant le sud du pays qui permettra de détourner les eaux du Litani tant convoitées !
Les faucons israéliens ont besoin de s'assurer le soutien de Paris - tant pour la fourniture d'armes que par son rôle diplomatique à l'ONU, en proie à une tempête internationale que l'agression israélienne déclenchera inévitablement. Au Liban comme en France les dirigeants politiques doivent prendre conscience du danger qui nous menace : au Liban, les dirigeants du hezbollah doivent impérativement rechercher au plus vite un compromis avec tous les autres Libanais qui fera échec au projet des faucons; en France, Sarkozy et Royal doivent prendre l'engagement solennel devant les Français qu'ils ne participeront, en aucun cas, à l'agression qui se prépare contre le Liban. Tous les autres candidats doivent en faire autant !

samedi, décembre 09, 2006

JIMMY CARTER MET LES PIEDS DANS LE PLAT

Dans son livre qui vient de paraître, l'ancien président US Jimmy Carter stigmatise l'apartheid qui caractérise, selon lui, la politique appliquée depuis des lustres en Israël , et il justifie l'emploi de ce mot en citant de nombreux exemples à l'appui. Dans une conférence de presse, il précise que c'est même "pire que ça"! Lorsqu'on sait que ce mot qualifiait la politique raciste du gouvernement sud-africain (avant son abandon il y a quelques années) on reste abasourdi par le courage (ou l'inconscience ?) dont fait preuve l'ancien président des Etats-Unis ! Le voici qui dénonce le silence quasi-total des hommes politiques tout comme celui des medias devant cette réalité-là. Certes, il n'a plus rien à perdre, dira-t-on. Sa carrière politique est derrière lui. Toutefois, il joue encore un rôle, précisément de médiation dans plusieurs conflits, à la demande du Président en exercice. Il a créé une Fondation et voyage beaucoup. Naturellement, les réactions sont vives ! Les groupes pro-israéliens s'indignent, le président de sa Fondation démissionne... eh bien, moi je l'applaudis, et je constate avec écoeurement que pas un seul de nos politiciens n'ose dire la vérité à propos d'Israël. Au contraire, Sarkozy et Royal se disputent plus que jamais son soutien, présidentielle oblige. Mais le virage de Jimmy Carter n'est-il pas dans l'air du temps... aux Etats-Unis ? Après Baker, Carter ! Vous vous rendez compte ? Il existe donc au Proche-Orient un Etat raciste qu'un ex-Président des Etats-Unis compare à celui qui sévissait en Afrique du Sud , du temps de Botha et autres extrémistes blancs ! Si j'étais juif, je m'interrogerais...

jeudi, décembre 07, 2006

UNE NOUVELLE EXPÉDITION DE SUEZ ?

Le rapport Baker remis à Bush jr préconise une révision déchirante de la politique américaine au Proche-Orient. A Tel Aviv, les partisans d'une "revanche" contre le Hezbollah n'ont plus qu'une solution : frapper, au printemps prochain sans doute, si l'on en croit la presse israélienne, sans l'appui de Washington. James Baker est considéré comme un "ennemi d'Israël", un partisan de la négociation "à tout prix", avec Damas et Téhéran. En 1956, l'expédition de Suez qui avait pour but de renverser Nasser au Caire, entraîna la France et l'Angleterre aux côtés d'Israël. Ben Gourion, l'anti-colonialiste (sic) se lança dans une opération militaire de grande envergure derrière les anciennes puissances coloniales qui s'étaient partagées la région à la fin de la "première" guerre mondiale. Les USA et l'URSS alliés mirent fin à l'opération en envoyant un ultimatun à Paris et Londres. Nous nous retrouvons dans ce cas de figure, sauf que Londres qui a collé à Washington dans la guerre contre l'Irak, restera à ses côtés pour tenter de trouver une "porte de sortie" honorable pour les deux puissances anglo-saxonnes. Tony Blair a tout intérêt à jouer la carte de la diplomatie auprès de son ami Bush trop heureux d'avoir comme intermédiaire un excellent connaisseur du monde arabe. Le tandem Baker-Blair est désormais attelé dans une recherche commune d'une solution négociée. Reste la France dont le chef, Jacques Chirac, héritier d'une politique jugée à Tel Aviv "pro-arabe", s'en va dans quelques mois, avec un successeur auto-proclamé, Nicolas Sarkozy, qui a déjà fait savoir à ses amis israéliens "qu'il tournerait la page", ce qui signifie en bon français que la politique étrangère de la France de pro-arabe deviendra... pro-israélienne ! Il suffit donc d'attendre, en effet, le printemps prochain pour déclencher une opération qui sera mieux préparée que la précédente ! Les dirigeants du Hezbollah doivent y réfléchir sérieusement : ils risquent de subir une frappe terrible alors que dans le même temps la Syrie et l'Iran seront en train de négocier avec Washington ! Les revanchards israéliens exploiteront sans aucun doute cette opportunité. Une fois de plus, le Liban risque d'en faire les frais. Mais, pour entreprendre ce "coup", Tel Aviv a besoin de l'appui de Paris, appui militaire et en livraison d'armes d'abord, et diplomatique à l'ONU. Voilà pourquoi les ultras vont tout faire pour installer Sarkozy à l'Elysée. Julien Dray et les Juifs, nombreux au PS, l'ont bien compris : cette fois le "vote juif" passera à droite, comme aux Etats-Unis où il rallia Ronald Reagan - grand soutien d'Israël - au détriment du parti démocrate pour lequel ils votaient jusque là. Le voyage de Ségolène au Proche-Orient a été dicté par la nécessité de montrer au gouvernement israélien que Mme Royal pouvait se montrer, elle aussi, très compréhensive à l'égard d'Israël. Mais voilà, il y a également les électeurs de banlieue qu'il faut inciter à voter pour le PS ! Difficile exercice d'équilibriste pour Ségolène : il lui faudra faire preuve d'une très grande habileté. L'élection présidentielle en France, pour la première fois, devient un champ de bataille israélo-arabe ! Avec ses 7 millions de musulmans, et ses 600.000 Juifs, la France ne pouvait pas y échapper.

lundi, décembre 04, 2006

SÉGOLÈNE ET LE TABOU

Prenons le dictionnaire. Tabou : se dit de quelque chose dont on ne doit pas parler, qu'il serait déplacé, malséant d'évoquer, en vertu des convenances sociales ou morales; interdit : un sujet tabou. Fam. se dit de quelque chose, de quelqu'un auquel on ne peut toucher, qu'on ne peut critiquer, mettre en cause. Ce qu'écrit le dictionnaire s'applique parfaitement à l'Etat d'Israël, et d'une manière générale, au monde juif. C'est ce que m'avait fait observer un autre Breton, peu de temps avant sa mort, je veux parler de mon "compatriote" Jean-Edern Hallier :" Gabriel, tous les tabous ont sauté en France , sauf un ! C'est le dernier ! Et crois-moi, celui-là il faut s'en protéger. On veut ma peau. Tu comprends pourquoi j'ai donné mon adhésion à la LICRA !"
Je ne sais pas si Ségolène a pris sa carte (une police d'assurance, devrais-je dire) à la LICRA. Elle doit le faire sans tarder si elle veut conserver une chance d'entrer à l'Elysée. Depuis des mois, j'attends le moment où le tabou va faire irruption dans la campagne présidentielle. Il n'est quand même pas normal, ni admissible qu'on nous bassine avec la "carte scolaire" ou la "couche d'ozone" tandis qu'on assassine le peuple palestinien, en commençant par la bande de Gaza, et que maintenant on s'en prend au Liban que d'aucuns voudraient rayer de la carte ! Je me doutais bien que cela finirait par arriver, d'autant que deux Juifs, au PS, affrontaient Ségolène, et qu'un autre s'emparait de l'UMP, et allait, lui, carrément, à New York, solliciter l'appui du plus puissant lobby de la planète ! Ségolène a un gros défaut, visible à l'oeil nu : elle est trop française ! Cela se voit, cela s'entend; elle s'adresse aux Français, se déclare en "phase" avec eux, proclame que "la France a encore un avenir". Ciel ! Est-ce qu'elle ne se prendrait pas pour Jeanne d'Arc ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle est en train d'enterrer le vieux parti socialiste, qui fut le plus sioniste d'entre tous, avec le parti communiste français qui, lui, agissait, sur l'ordre de Staline avec un objectif précis : expulser la France et l'Angleterre du proche-orient. Le pétrole et les dollars coulaient déjà à flots dans la région.
Ségolène aurait dû se souvenir de la "caillasse" de Jospin à Bir Zeit, de l'agression dont fut victime Jacques Chirac dans les rues de Jérusalem où l'on voulait l'empêcher de s'adresser aux Palestiniens de la ville (que l'on expulse méthodiquement). Je ne sais pas qui, dans son entourage, a eu cette idée insensée de l'envoyer au Liban et en Palestine-Israël. Est-ce un ami ? Ou un adversaire ? N'oublions pas que les Jospin et autres Strauss-Kahn n'ont pas dit leur dernier mot ! Elle peut encore chuter : rien n'est joué dans cette "étrange" présidentielle. Les enjeux sont tels que les "perdants" ne vont pas se résigner. Comme aux Etats-Unis, où les électeurs les ont pourtant sévèrement sanctionnés, ils sont toujours là !
A l'insu de son plein gré, si j'ose dire, Ségolène est en train de faire sauter le dernier tabou. En Bretagne, récemment, au cours de mes nombreuses discussions, j'ai découvert que tout le monde réprouvait le procès intenté à la SNCF par des familles juives. C'est absurde, c'est injuste, m'a-t-on dit. Il est vrai que les cheminots , pour beaucoup, sont des héros. Qui n'a pas vu "la bataille du rail" de René Clément ? La SNCF, c'est une entreprise publique à laquelle les Français sont attachés, pas seulement en Bretagne ! Eh bien, pourtant aucun candidat à la présidentielle n'en parle ! Même Ségolène "qui se veut en phase avec les Français, qui pense comme eux" n'a rien dit ! Ni Marie-George Buffet, où les communistes furent nombreux à participer à la "bataille du rail" sous l'occupation ! Le tabou rend muet toute la classe politique française. Mais le voici qui vacille sur ses bases. Ségolène va-t-elle le faire sauter, avec des mots, comme un certain N.S. Khrouchtchev décapita l'Etat totalitaire avec son rapport "secret" que les apparatchiks tentèrent, en vain, d'étouffer ?

samedi, décembre 02, 2006

UN COMMUNIQUÉ D'ANTOINE GEMAYEL

Lecteur assidu de mon blog, et du Forum ouvert par FR3 sur l'élection présidentielle où je participe sous le pseudo de kerlegan, amoureux de la Bretagne qu'il connaît bien, Antoine Gemayel m'adresse le communiqué ci-dessous en me confiant le soin de le diffuser au maximum. Je m'empresse de le faire, en précisant que j'accepte avec joie la présidence qu'il propose d'apporter à mon comité de soutien.
Vivant en France depuis bientôt 40 ans, et bénéficiant de la double nationalité, française et libanaise, j'ai décidé de répondre favorablement à l'appel de Gabriel Enkiri en acceptant de présider le "comité de soutien" à sa candidature pour le 1er tour de la prochaine élection présidentielle. Comme lui, je suis convaincu que les événements du Proche-Orient, notamment au Liban et en Palestine, ont atteint un seuil critique. Pour moi, l'avenir de ces deux pays est lié. J'estime, en effet, que seule une grande conférence ouverte à tous les protagonistes du conflit, sans exception, est susceptible d'établir dans la région une paix "juste et durable". L'avenir de nos pays, y compris celui de la France, en dépend. Le projet de "grande conférence" qui se tiendrait à Beyrouth, et que Gabriel Enkiri appelle "la Conférence du Siècle" me séduit particulièrement. Je souhaite par conséquent que la France en prenne l'initiative sans plus tarder. Le combat pour la paix ne s'arrêtera évidemment pas en mai prochain. La campagne présidentielle permet de le lancer et de le renforcer dans l'opinion autour de la Méditerranée, et partout dans le monde, la crise du Proche-Orient se situant désormais au coeur d'un conflit mondial qu'il importe de maîtriser avant qu'il nous emporte tous dans un cycle de violences extrêmes - en commençant par ce malheureux Liban, voisin d'une Palestine déjà ravagée par une guerre qui n'en finit pas.
Je souhaite que la candidature de Gabriel Enkiri obtienne les parrainages nécessaires afin que son appel soit mieux entendu par tous ceux qui ont pris conscience de la gravité de la situation pour qu'au 1er tour ils se rassemblent sur son nom. Ce qui leur permettra d'agir d'une manière positive, au second tour, par un désistement négocié en faveur du candidat qui aura pris l'engagement solennel - confirmé par écrit - d'organiser, dès le lendemain de son élection, la grande "Conférence du Siècle" nécessaire au rétablissement d'une coexistence pacifique entre tous les peuples.
Antoine Gemayel (France). 2 décembre 2006

COMMUNIQUÉ DE GABRIEL ENKIRI 2/12/06

En raison de la crise aiguë que traverse le Proche-Orient, menaçante pour la paix du monde, je confirme mon intention de faire acte de candidature au 1er tour de la Présidentielle, et ce, dans le but d'alerter et de mobiliser l'opinion en faveur d'une grande conférence internationale qui devra se tenir à Beyrouth, capitale d'un pays ami qu'une nouvelle "guerre civile" livrerait à un dépeçage général. Avec la Palestine, le Liban - qui doit lui aussi être reconstruit- se retrouve au coeur d'un conflit où nous sommes tous impliqués, comme en témoigne l'itinéraire suivi par mon père, venu de Saint-Jean-d'Acre au début du XXe siècle. Engagé volontaire dans l'armée française en 1914 pour la durée de la guerre, il lutta, avec nombre de ses compatriotes pour l'amancipation de sa terre natale. Un siècle plus tard, celle-ci est ravagée par un tsunami que rien ne semble pouvoir arrêter. Préoccupé par un avenir fait de désolation qui se dessine (pas seulement au Proche-Orient !) j'estime qu' il est plus que temps de se mobiliser autour de la Méditerranée afin d'imposer une paix "juste et durable", préalable nécessaire à la construction d'un monde meilleur auquel la jeunesse de nos pays aspire. L'adaptation de la France aux nouvelles réalités socio-économiques n'est concevable que dans la coexistence pacifique entre les deux rives de Notre Mer. C'est pourquoi je souhaite confier la présidence de mon comité de soutien à un citoyen franco-libanais - afin de souligner l'interdépendance de notre destin compromis par une mondialisation "guerrière" dont il importe d'enrayer le processus... avant qu'il ne soit trop tard !
Gabriel Enkiri, Paris le 2 décembre 2006

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