samedi, décembre 02, 2006

COMMUNIQUÉ DE GABRIEL ENKIRI 2/12/06

En raison de la crise aiguë que traverse le Proche-Orient, menaçante pour la paix du monde, je confirme mon intention de faire acte de candidature au 1er tour de la Présidentielle, et ce, dans le but d'alerter et de mobiliser l'opinion en faveur d'une grande conférence internationale qui devra se tenir à Beyrouth, capitale d'un pays ami qu'une nouvelle "guerre civile" livrerait à un dépeçage général. Avec la Palestine, le Liban - qui doit lui aussi être reconstruit- se retrouve au coeur d'un conflit où nous sommes tous impliqués, comme en témoigne l'itinéraire suivi par mon père, venu de Saint-Jean-d'Acre au début du XXe siècle. Engagé volontaire dans l'armée française en 1914 pour la durée de la guerre, il lutta, avec nombre de ses compatriotes pour l'amancipation de sa terre natale. Un siècle plus tard, celle-ci est ravagée par un tsunami que rien ne semble pouvoir arrêter. Préoccupé par un avenir fait de désolation qui se dessine (pas seulement au Proche-Orient !) j'estime qu' il est plus que temps de se mobiliser autour de la Méditerranée afin d'imposer une paix "juste et durable", préalable nécessaire à la construction d'un monde meilleur auquel la jeunesse de nos pays aspire. L'adaptation de la France aux nouvelles réalités socio-économiques n'est concevable que dans la coexistence pacifique entre les deux rives de Notre Mer. C'est pourquoi je souhaite confier la présidence de mon comité de soutien à un citoyen franco-libanais - afin de souligner l'interdépendance de notre destin compromis par une mondialisation "guerrière" dont il importe d'enrayer le processus... avant qu'il ne soit trop tard !
Gabriel Enkiri, Paris le 2 décembre 2006

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