mardi, décembre 25, 2007

JULIEN GRACQ ET CHRISTIAN BOURGOIS

Je n'ai jamais rien lu de Julien Gracq. Il faut dire qu'en 1951 lorsque paraît le Rivage des Syrtes, j'avais dix neuf ans, et que j'étais sous l'emprise, et l'influence, de la Sainte trilogie de l'époque, ces trois grands écrivains "engagés" : Malraux, Sartre, Camus. L'année suivante, j'entrais au PC, un peu il faut bien le dire à cause de Jean-Paul Sartre qui vint à bout de mes dernières réticences avec sa fameuse étude (complètement idiote) sur les "communistes et la paix" qu'il publia dans sa revue les temps modernes. (De même il dérailla complètement sur la "question juive"dans l'un de ses ouvrages intitulé "Situations"- où il nous révèle qu'il n'a rien compris ni au "communisme", ni à la "question juive"!). Sartre, qui "oublia" de résister, fut grandement responsable du naufrage de l'intelligentsia parisienne. Mais passons... Un an plus tôt, Gracq avait publié un pamphlet contre les moeurs de l'édition la littérature à l'estomac, assez prophétique, reconnaissons-le. Je suis passé à côté de tout cela, parce que "aliéné" par une religion - le "communisme" - qui était déjà en train de mourir, et qui est morte en 1953 avec le "génial" camarade Staline ! Il a fallu une trentaine d'années pour en officialiser l'acte de décès, que le "rapport secret" du camarade Khrouchtchev, en 1956, annonçait. Cette année-là fut une grande année de délivrance. Le décès de Julien Gracq, qui nous permet de découvrir son oeuvre, nous donne envie de le lire. Ce que je vais faire, sans tarder. On comprend qu'il s'agit d'un grand écrivain de langue française. Et, j'insiste un peu lourdement, le décès de Christian Bourgois ne m'a pas donné envie de lire sa "production". Il est vrai que la Loire n'entre pas dans Paris où la Seine commence à divaguer à l'approche du Quartier Latin...

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