vendredi, février 29, 2008

NICOLAS SARKOZY PEUT-IL FINIR COMME PIERRE BÉRÉGOVOY ?(2)

Edith Cresson, alors Premier Ministre, détestait Bérégovoy qu'elle avait surnommé "l'enflure de Bercy". Au ministère des Finances, l'autodidacte rêvait de Matignon, et se voyait succéder à François Mitterrand. Il n'avait pas digéré son éviction, et depuis, à Bercy, il passait son temps à contrer les initiatives de Matignon. Lorsqu'il prit la place d'Edith, on s'en souvient, c'était trop tard. Au lendemain du désastre électoral, tous les pontes du parti socialiste le rendirent responsable de la défaite cuisante. Il se retrouva seul, abandonné. Même Mitterrand, on le sait, évita un jour de lui répondre au téléphone. Je l'ai rencontré à ce moment-là, alors qu'il venait apporter un communiqué à l'AFP, personne ne l'attendait. Je l'ai vu devant l'entrée sur le trottoir, il m'a reconnu. J'ai hésité, il avait perdu de sa superbe, ça n'était plus "l'enflure de Bercy", ni même de Matignon - Ah, tu travailles à l'Agence, m'a-t-il dit, avec un pâle sourire. Il me re-tutoyait, et je l'ai retrouvé sympa. Je ne savais pas quoi lui répondre. J'ai bafouillé, conscient de sa chute vertigineuse, et j'ai fini par dire :" Oui, mais je ne suis pas journaliste, je ne suis qu'un simple employé de rédaction". Il n'a pas eu l'air de comprendre. Et puis, en me donnant un petit coup de coude, il m'a dit, avec un sourire complice :" Alors, Giovannelli, tu as vu, il a été élu... - Oui, mais cette fois, il ne s'est pas représenté, et il a bien fait ! ajoutai-je sans insister. Il ne m'a pas répondu, et je l'ai regardé franchir la porte, son communiqué sous le bras. Le 1er mai, il se tirait une balle dans la tête. Personnellement, je crois à son suicide, sans en être certain évidemment. Mais, entre nous, il était KO debout. Il n'a pas supporté d'être à ce point rejeté par ses "camarades".
Comment ne pas imaginer une fin aussi tragique pour Nicolas Sarkozy ? Au lendemain des municipales, on imagine la curée ! D'autant qu'il nous a dit qu'il était "responsable" et qu'il assumerait ! Moi, je crois qu'il ne supportera pas l'échec, seul entre les murs de son Palais. Sans doute Carlita sera à ses côtés, mais c'est "Cécilia" qu'il appellera. Il lui enverra un SMS "Cécilia, reviens ! Ou..." Et l'on peut espérer que, cette fois, elle ne laissera pas commettre l'irréparable.

NICOLAS SARKOZY PEUT-IL FINIR COMME PIERRE BÉRÉGOVOY ?(1)

François Léotard nous avertit :"Ça va mal finir". Le titre de son pamphlet m'a soudainement ramené en avril 1993, au lendemain du désastre socialiste des législatives de mars. J'avais rencontré Pierre Bérégovoy, au temps du PSU, lorsqu'il était syndicaliste à l'EDF. On avait sympathisé car nous étions tous deux d'anciens fraiseurs, moi à la SNECMA, lui dans je ne sais plus quelle boîte en Normandie. C'était, comme on dit, un autodidacte; il avait suivi les cours du soir, et il se prenait pour un grand économiste. Mû par une grande ambition, il était vite passé de Mendès France à Mitterrand. En mai 1981, le nouveau Président, tombeur de Giscard, l'avait envoyé comme "secrétaire général" à l'Élysée prendre possession des lieux avant son arrivée. A coup sûr, il se voyait au sommet de la France, et j'en fus sidéré lorsque, l'ayant appelé au téléphone, il me vouvoya ! Et me donna du "monsieur" alors qu'on se tutoyait d'habitude. Chez moi en Bretagne, nous avions un problème avec l'un des caciques du PS, Jean Poperen, qui voulait absolument imposer comme candidate aux législatives dans notre circonscription à Hennebont une de ses amies, infirmière de son état, et qui n'était pas du tout du coin, alors que les militants avaient choisi Jean Giovannelli, le maire de Lochrist, et militant socialiste de longue date. Nous étions écoeurés. Or, Giovannelli avait un frère, conseiller municipal et conseiller général au Grand-Quevilly, la ville dont Laurent Fabius était le maire. D'ailleurs Fabius était venu soutenir Giovannelli à Hennebont. Le frère de Bérégovoy, Michel, faisait lui aussi carrière en Normandie. D'où mon coup de téléphone à Pierre, promu grand patron élyséen. "Giovannelli doit être le candidat à Hennebont, la base est avec lui, insistai-je auprès de "Pierre". - Vous pouvez compter sur moi, me dit-il, je suis au courant de ce qui se passe là-bas. Ne vous inquiétez pas, cher monsieur, nous allons nous en occuper - J'y compte bien, lui dis-je, car Giovannelli sera candidat et il sera élu... - Ne vous inquiétez pas, répéta-t-il, je fais le nécessaire. (à suivre)

jeudi, février 28, 2008

L'ANCIEN MINISTRE DU GÉNÉRAL DE GAULLE EDGARD PISANI EXÉCUTE SARKOZY !

Dans Le Monde de ce jour, Edgard Pisani, l'ancien ministre du général de Gaulle (qui fut, entre autres, un bon ministre de l'Agriculture), publie une tribune intitulée "Nicolas Sarkozy face à la tourmente". Il écrit :"Nicolas Sarkozy a perdu la confiance qu'il avait su inspirer, il y a quelques mois... Aimant choquer avec l'espoir de convaincre, il a scandalisé sans convaincre. Y compris nombre de "ses" élus. Il ne bénéficie plus, ni à l'étranger ni en France, du respect ou de la considération qui sont les attributs de la magistrature suprême et la condition de son bon exercice." Et sa conclusion est alarmiste :"La tourmente est proche. L'état de la France est tel que la seule victoire est aujourd'hui dans la conclusion d'un pacte démocratique de crise. Sinon, quoi ?".
Edgard Pisani énumère trois hypothèses irréalistes, dont la dernière, " une conférence nationale à laquelle le président confierait pour une durée limitée la mission de proposer décisions et textes répondant aux problèmes immédiats et fondant l'avenir du pays" est assurément la plus irréaliste puisque, selon Edgar Pisani lui-même, ce président a perdu la confiance du peuple, et qu'il est déconsidéré en France comme à l'étranger ! Edgard Pisani d'ailleurs ne semble pas y croire, si l'on en juge par l'interrogation finale : "Sinon, quoi ?"
Cela ressemble plutôt à un appel aux gaullistes de l'UMP et d'ailleurs. Venant d'un gaulliste historique, il est possible qu'il soit entendu par Dominique de Villepin (qui rêve de prendre sa revanche sur l'homme de Neuilly), ou même par Jacques Chirac qui pourrait donner un coup de main à son ancien Premier Ministre. Cela confirme bien que la situation évolue rapidement, et qu'à l'Élysée même les "conseillers" du Prince s'interrogent sur leur sort : les fins de règne sont rarement paisibles.

PANAFIEU ET SARKOZY EN PERDITION !

Ils sont lamentables ! L'un appelle le CRIF au secours, et en échange lui offre nos enfants, l'autre propose purement et simplement de jumeler Paris avec Jérusalem, et en prime l'affichage sur l'Hôtel de Ville... du portrait du soldat "franco-israélien" (?) Gilad Shalit prisonnier du Hamas ! Et tout cela à la veille des élections municipales ! Pendant qu'ils y sont, pourquoi ne proposent-ils pas de jumeler Paris avec Auschwitz ?
Lamentables et répugnants de bassesse, vous dis-je. Si j'étais juif, j'irais cracher sur leurs tombes !

mercredi, février 27, 2008

SARKOZY N'EN A PLUS POUR LONGTEMPS !

Sarkozy n'en dort plus. Chaque nuit est un cauchemar. Il sait qu'il est cuit. La hausse du pétrole tout comme celle de l'euro, lui interdisent quoi que ce soit. Le pouvoir d'achat des Français est en berne, et il avait promis, l'imprudent !, qu'il serait "l'homme du pouvoir d'achat"! Du coup, pour se rassurer, en se rasant le matin, il se répète "Je suis élu pour 5 ans... ils ne peuvent rien contre moi"! Faux, lui répond l'écho. "Lorsque tu seras tombé aux alentours de 20%, tu ne pourras plus rester à l'Élysée, d'autant que le 1er juillet les Européens se feront un malin plaisir de t'acculer dans les cordes"! Les Français n'accepteront pas d'être à ce point contrés dans leur propre pays par une coalition d'intérêts étrangers. Cette sombre perspective va les motiver très fortement au moment d'aller voter en mars prochain. On peut éviter cela, vont-ils se dire, en votant intelligemment. Une déroute (prévisible) dans les urnes l'obligera à remanier son gouvernement. Cherchera-t-il à se débarrasser de Fillon ? Oui, sans doute, puisque s'il ne le fait pas, ce remaniement ne serait d'aucune utilité. Et s'il le garde, il se condamne à plonger encore dans les sondages. Ça n'est pas Claude Allègre qui va le faire remonter. La crise politique dans laquelle nous serons alors plongés ne pourra être résolue que par un retour aux urnes. Une dissolution de l'Assemblée ramènerait une majorité de gauche, et Sarkozy pourrait s'en sortir jusqu'en 2002 avec une cohabitation. Mais il serait réduit à rien, avec Carla à l'Élysée ! Le conflit s'envenimerait à coup sûr au sommet comme dans le pays. Si nous voulons éviter cela, un vote de masse anti-sarko s'impose. Toutes les grandes villes, y compris les moyennes, doivent faire place nette. Et mon petit doigt me dit qu'il en sera ainsi. Il est probable alors que l'UMP se tournera vers Fillon. Celui-ci sera tenté par une "présidentielle". Il nous reste à chercher celui (ou celle) qui sera capable de rassembler une majorité favorable aux réformes, c'est-à-dire à la modernisation du pays, et qui saura dire NON aux inconditionnels d'Israël et de Washington. Cela devrait se trouver...

mardi, février 26, 2008

NOUVELLE RÉFLEXION SUR LA "SHOAH" (2 der)

Nous voici en présence d'une formidable tentative d'étranglement de la laïcité ! A l'inverse de Marx qui dénonçait la Religion "opium du peuple", les hommes du "CAC 40" se voient dans l'obligation d'ériger une nouvelle Religion (du fait de l'effondrement des idéologies du 19e siècle) qui les protègera contre les "colères du peuple" en cas de crise majeure. Car les syndicats, devenus squelettiques, ne sont plus en mesure de constituer un bouclier contre la colère populaire. Et les Juifs, comme on les comprend !, n'ont plus l'intention de servir de bouc émissaires !
Est-ce un hasard si l'offensive contre la laïcité part de Neuilly, et que l'actuel "président de la République" nous bassine avec "sa religion", meilleur garant de la civilisation ? Depuis quelque temps, nous voyons bien que les Chefs des 2 religions monothéistes dialoguent, et qu'ils ont trouvé habile d'y associer l'islam, de plus en plus visible dans les banlieues. L'opinion s'est offusquée quand les filles se sont présentées dans les écoles avec le voile. Il y eut une forte réaction laïque. "Pas de voile à l'école" ! Dans tout régime, républicain ou non, la mise en condition des esprits commence à l'école, et c'est pourquoi la lutte qui devait aboutir, en 1905, à la séparation de l'Église et de l'État, fut rude. Les Églises, depuis, sont restées dehors. On le sait, les Religieux ont fini par s'y faire, et même aujourd'hui apprécient la "séparation". Quant à l'islam, ses chefs n'ont pas insisté pour "entrer" dans les écoles, trop avertis de l'adhésion de la population à la laïcité. Mais voici que les représentants de la communauté juive ont fait de la Shoah leur cheval de bataille ! Leur victoire ne sera acquise, pensent-ils, que lorsque son culte aura pris possession de l'école. Mme Mignon, qui est plutôt bigote, l'a fort bien compris :" transmettre le message de la Shoah est essentiel". Bien sûr ! Élémentaire, mon cher Watson. Ce message-là n'est transmissible que par et sur la "réconciliation" des deux fractions, juive et chrétienne, de la Religion héritée de l'Empire romain. Avec le Grand Prêtre de la Shoah, officiant dans la classe des CM2, viendra inévitablement le rabbin, accompagné du curé et de l'ouléma du coin. Le culte de la Shoah sera célébré, devant nos enfants, par tous les hommes d'Église, heureux d'affirmer leur réconciliation... dans les écoles de la République ! Tout comme la "repentance" en appelle d'autres, la Shoah scellera le retour des religions dans l'école. Il est possible que ce soit là la véritable ambition de Nicolas Sarkozy. Alors s'expliquerait son comportement de sectateur devant le Pape, ravi de voir la France redevenir "la fille aînée de l'Église", et son entêtement "shoatique". Je dis sectateur, parce que son attitude outrée durant sa visite au Vatican, tout comme son amour immodéré de Tom Cruise, grand sectateur de la "scientologie", pourrait nous laisser croire "qu'il en est" ! Ainsi, les subventions accordées par l'État au culte de la Shoah (cela coûte cher de faire venir des récitants, d'imprimer des ouvrages, d'organiser des pèlerinages etc.) ne seraient que des subventions déguisées aux Églises. Il faut que les enseignants y réfléchissent à deux fois... avant de faire amen : Mme Mignon est une excitée du goupillon !

NOUVELLE RÉFLEXION SUR LA "SHOAH" (1)

Nicolas Sarkozy et Emmanuelle Mignon nous ont peut-être révélé, à l'insu de leur plein gré, selon une formule célèbre, l'origine de ce que l'on appelle "le retour des religions". Les leaders auto-proclamés de la communauté juive, en effet, ne pouvant nous imposer "leur" religion, le judaïsme, sont bien obligés d'en "inventer" une qui sera pratiquée et respectée par tous dans une société où l'Argent a triomphé. Le "communisme", on le sait, devait éliminer l'antisémitisme. L'échec est magistral, comme est magistral le succès de son "contraire" : le capitalisme. Un capitalisme, faut-il le préciser, complètement débridé, comme nous l'a confirmé Jérôme Kerviel, ce jeune Breton qui mériterait d'être décoré de "l'Ordre international du Mérite"! En somme, le XXe siècle fut non seulement le "siècle d'Israël" (titre du livre de Jacques Derogy et Hesi Carmel - éditions Fayard)) mais le siècle de la victoire du capitalisme sur le communisme et autres "ismes" désormais rangés au Musée des "curiosités". Le 19e siècle fut le siècle de l'avènement du capitalisme et, contrairement à qu'avait annoncé le "pauvre Marx", le suivant assura son triomphe sur la terre entière ! Or, dans le même temps, les "socialistes" de toutes obédiences se mobilisèrent pour "tordre le cou à la religion" (au service des classes dominantes : l'opium du peuple !) et l'athéisme connut son jour de gloire en France en 1905 avec la séparation de l'Église et de l'État (tout comme , à l'Est, en octobre 1917 avec la "révolution" de MM. Oulianov et Bronstein). Qu'on le veuille ou non, la liquidation du système "soviétique" devait inévitablement appeler celle... de la laïcité : elle annonçait le "retour des religions". (à suivre)

dimanche, février 24, 2008

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (9 der)

Dans ces conditions, pour les responsables juifs comme pour la classe dominante (capitaliste), la Shoah devient une religion "merveilleuse" (je précise que je n'évoque pas Mme Veil !). Jugez-en : elle est laïque, par conséquent parfaitement adaptée à une société civile, largement décléricalisée. Subventionnée, comme nulle autre religion (la loi de 1905 l'interdit) par l'État, les Régions, les Municipalités etc. Si on faisait l'addition des subventions allouées aux "organisations juives", l'on atteindrait des chiffres faramineux ! Quel notable engagé dans une "carrière" politicienne, refuserait de voter une subvention pour une "association" se proposant de cultiver la "mémoire" de la Shoah ? Qu'on nous en cite un seul ! Mieux, et ici Nicolas Sarkozy a franchi une étape révélatrice du but poursuivi : en introduisant la Shoah dans les écoles à partir des CM2, il va au-devant des désirs du CRIF ! Je ne sais si Sarkozy est "l'homme des Juifs", mais lui a compris qu'il doit l'être pour être en adéquation avec notre époque laquelle se caractérise par la transformation d'Auschwitz en Nouveau Temple devant lequel tout l'Occident doit se prosterner, Europe-USA ensemble, alliés, défenseurs inconditionnels d'Israël ! En chute libre dans les sondages, déjà sanctionné par le peuple français, Nicolas Sarkozy, à l'occasion du soixantième anniversaire de l'État d'Israël, également rejeté par tous les peuples de la région, et notamment par le peuple palestinien abominablement spolié, va s'abriter derrière les puissants, ceux-là même qui ont gagné la deuxième guerre mondiale et qui doivent, comme lui, plus que jamais, participer avec l'Oncle Sam à "la guerre contre le terrorisme" mijotée à Washington par des stratèges qui ont dans la tête une guerre mondiale dirigée contre la Chine et l'Iran chiite, son allié.
Il n'est pas sûr qu'on puisse se débarrasser facilement de Sarkozy, malgré sa dégringolade irrémédiable dans les sondages. Les enjeux sont tels que son parti, le "parti de la guerre" tentera de le sauver par tous les moyens. Il a trop crié son allégeance à Washington et à Israël pour que son élimination de la scène politique française n'apparaisse pas comme une défaite cinglante pour ses parrains.
Nous devons, Juifs et non-Juifs, engagés ensemble dans la bataille pour la paix, le mettre hors d'état de nuire le plus tôt possible, dès le lendemain des municipales, en élaborant une stratégie gagnante. A chacun d'y réfléchir !

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (8)

Si on se met à la place des dirigeants juifs on ne peut éprouver qu'un sentiment d'orgueil. Ils n'ont pas participé aux deux guerres mondiales; les peuples se sont étripés, ont perdu des millions de leurs ressortissants au cours de cette tragédie sans précédent, les empires des grandes puissances ont disparu, et eux, sans avoir déclaré la guerre à aucun pays, sortent vainqueurs d'une guerre "qui n'était pas la leur"! On me dira qu'ils ont perdu plusieurs millions d'entre eux... sauf qu'à la fin de la guerre, un million et demi, peut-être deux millions des leurs, on ne sait pas au juste, rescapés des camps, furent transférés en Palestine, là où les sionistes n'étaient pas parvenus à les conduire entre les deux guerres ! Dans un contexte international où ils étaient totalement gagnants puisque les deux grandes puissances, sorties victorieuses du conflit, l'URSS et les USA, leur étaient inféodées à la fois par idéologie (communisme + sionisme) et par l'argent (du capitalisme dominant américain) ! Si on dit des nôtres "qu'ils sont morts pour rien", on ne peut pas dire que les 5 ou 6 millions de Juifs sont morts pour rien ! Et les voici, ces morts, qui vont permettre de fonder une nouvelle religion, la "Shoah", une religion qui doit faire des 14 ou 15 millions de Juifs "survivants" des "intouchables", des citoyens au-dessus des autres que nul ne pourra critiquer sous peine d'être traduit en justice !
Car le problème est là : le judaïsme n'est pas transmissible, c'est la religion des Juifs, et d'eux seuls ! Or, nous sommes en France, dans un pays largement "déchristianisé", où la loi de 1905, séparant l'Église de l'État, est adoptée quasiment par tout le monde, n'en déplaise à Nicolas Sarkozy et à Emmanuelle Mignon ! Même si un jour, un Juif montait sur le trône pontifical (et l'on sait que certains nourrirent cet espoir avec Mgr Lustiger) la "religion" judéo-chrétienne se heurterait au "scepticisme" des Français dont tous les sondages montrent qu'ils se détachent à une vitesse grand V de la pratique religieuse, au point que les prêtres se font de plus en plus rares dans les campagnes. D'autre part, du fait de l'implantation de l'islam en France par les immigrés en provenance des pays musulmans, un conflit inter-religieux se dessine, ce qui éloigne plus encore les Français de (toutes) les religions, celles-ci étant considérées comme des facteurs de guerre civile (comme l'ont laissé entrevoir les émeutes dans les banlieues) et, du coup, ils plébiscitent... la laïcité qui leur paraît être un rempart efficace contre toutes les rivalités religieuses , de sinistre mémoire. "Pas touche à la loi de 1905 !" crient les Français, et Nicolas Sarkozy en sait quelque chose, lui qui a commis l'erreur d'annoncer qu'il avait l'intention d'y toucher ! Sarkozy, à l'insu de son plein gré, est devenu l'homme d'une guerre civile doublée d'une guerre de religions ! Le voici grillé, bientôt carbonisé ! (à suivre).

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (7)

On a vu que le capitalisme et le "communisme" ont permis aux Juifs d'Europe de s'extraire du monde féodal ou semi-féodal pour s'unifier dans une société euro-américaine, qu'on appelle aussi Occident. Le "communisme", qui devait régler définitivement le "problème juif" ayant échoué, les Juifs sont en droit de se poser la question : la victoire du capitalisme nous préserve-t-elle de l'antisémitisme, ou pire encore, d'un nouvel holocauste ? Comment éliminer tout risque de dérapage ? D'autant qu'Israël, État qui devait lui-même régler le "problème juif", selon ses promoteurs (l'antisémitisme disparaîtra lorsque les Juifs auront, comme les autres, un État) a plutôt favorisé la naissance d'un fort mouvement anti-juif dans le monde, un monde où la majorité de l'humanité vit désormais en Asie, là où les peuples, qui ont tous souffert de la colonisation, ignorent tout de l'histoire juive intrinsèque à l'Europe, ce continent qui fut leur colonisateur ! Il est bien évident que les petits chinois, ou les petits japonais, sans parler des petits musulmans auront du mal à comprendre leurs enseignants si ceux-ci leur expliquent qu'ils doivent "prendre en charge" la mémoire d'un petit juif mort quelque part en Europe ! De même en Amérique latine et en Afrique, où les peuples ont souffert du colonialisme, cette "repentance" n'a aucune chance d'être adoptée par les jeunes générations en quête d'avenir.
Dès lors, que visent les responsables juifs d'Europe, et de France notamment ? Ceux des États-Unis, à l'intérieur de la super-puissance qui les protège, n'ont aucun intérêt à "culpabiliser" un peuple avec lequel ils entretiennent d'excellents rapports, un peuple auquel même ils s'assimilent : on ne cherche pas à affaiblir un protecteur qui assure votre bien-être, et sans lequel Israël n'existerait pas ! Au contraire, partout les Juifs se mettront au service de ce super-État, ce qu'ils font sans même protester contre sa politique étrangère la plus agressive ! Il suffit de regarder les candidats à la présidence américaine : tous sont alignés sur Israël. Aucun ne remet en cause le soutien inconditionnel apporté à cet État - pourtant en guerre avec ses voisins, et qui, de toute évidence, cherche à entraîner les USA dans un conflit encore plus étendu, avec l'Iran notamment, en attendant la Chine ! Car l'islam, je l'ai dit, avec ses deux fractions rivales (chiite et sunnite) se prête parfaitement à l'édification de deux coalitions antagonistes. Les stratèges israéliens le savent, mieux que les Américains bornés et incultes. Ne peuvent-ils pas embrigader avec eux les États arabes sunnites contre les chiites d'Iran, d'Irak et du sud-Liban ? (à suivre)

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (6)

Cette prétention d'un Empire en fin de course (comme tous les Empires coloniaux) échoua devant des adversaires (soviéto-américains) alliés par les communautés juives des deux Super-Grands. Dans un ultime effort, le "lion britannique" blessé à mort, tenta de briser la Sainte-Alliance en allumant la "guerre froide" dans les Balkans, par le soutien qu'elle apporta à Tito, le chef d'une Yougoslavie devenue anti-soviétique. Mais Staline, qui avait fait, lui, alliance avec les sionistes devenus, à la fin de la guerre, les porte-parole du monde juif, espérant qu'ils l'aideraient à expulser l'Angleterre du Proche-Orient, apporta son appui décisif à la création d'Israël par un vote à l'ONU qui ne comptait alors qu'une cinquantaine de pays. Cette fois, ce sont les Juifs américains, totalement mobilisés pour imposer cet État qui se retrouvèrent face aux Juifs soviétiques, d'abord alliés, mais vite concurrents en raison du pétrole arabe et iranien, absolument nécessaire au développement de l'économie américaine "boostée" par la reconstruction de l'Europe et la conquête des marchés mondiaux "ouverts" à leurs produits du fait de la décolonisation. Israël, en outre, ayant besoin d'énormes soutiens financiers, ceux-ci ne pouvaient venir que d'Amérique ! Fou de rage devant cette "trahison", Staline versa dans un antisémitisime délirant, allant jusqu'à planifier, en 1952, la déportation des Juifs de la région de Moscou dans le goulag ! On sait que c'est Beria qui les sauva, en assassinant probablement le tyran début mars 1953. En tout cas, dès sa prise du pouvoir, il fit revenir ceux qui étaient déjà internés dans les camps, sans même prévenir ses petits camarades du politburo !
La suite coule de source : c'en était fini de l'URSS, simple parenthèse (démente et totalitaire) rendue nécessaire par la présence de millions de Juifs au sein de l'Empire tsariste. C'est un fait incontestable : les Juifs américains l'ont emporté sur leurs frères de l'Est. Et, depuis 1956 (depuis le rapport secret de N.S. Khrouchtchev) toute la communauté s'est rassemblée et unifiée au sein du monde capitaliste à direction américaine. Quelles en sont les conséquences pour nous ? (à suivre).

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (5)

On sait que l'Angleterre, qui dominait le monde avec son immense Empire, dont l'Inde était à la fois le joyau et le pilier, s'effraya devant les ambitions de l'Empereur d'Allemagne, Guillaume II de plus en plus conquérant et tourné vers l'Asie. Ce qui le conduisit à faire alliance, au sud, avec le Sultan de Constantinople. "Et l'Allemagne sera détruite" tel devint le mot d'ordre à Londres à la fin du 19e siècle. La suite, on la connaît. Mais l'Angleterre n'était plus seule, il y avait désormais les États-Unis d'Amérique où les Juifs étaient sollicités par leurs congénères de l'Est pour "renverser le tsarisme" foncièrement antisémite. Tout marcha comme sur des roulettes, pourrait-on dire, jusqu'en 1917 : l'Allemagne était écrabouillée, le tsar était renversé, l'Empire ottoman avalé à la fois par les Anglais et les Français. Mais, à Moscou, le pouvoir "bolchevik", avec ses dirigeants juifs, prétendait rivaliser avec les States, c'est-à-dire avec la puissante communauté juive de New-York ! Très rapidement, une complicité s'ensuivit entre les deux communautés. Elle s'affirma sur le dos des puissances européennes dont il fallait "liquider" les Empires coloniaux. C'est ce que le fils de Beria nous explique dans son livre autobiographique :" Mon père savait que l'alliance entre l'URSS et les USA se poursuivrait tant que "subsisterait une colonie européenne".
Mais quid des sionistes, avec leur projet d'État juif ? D'abord soutenu par l'Allemagne de Guillaume II, l'Angleterre le reprit à son compte, en pleine guerre - et ce, afin de faire basculer les sionistes dans son camp. Après la guerre, l'Angleterre passa son temps à torpiller le projet pour conserver la direction des opérations au Proche-Orient, à partir d'une Palestine arabe adossée à l'Égypte qu'elle contrôlait encore, avec l'Irak de l'autre côté, ayant toujours en projet (celui de Churchill) d'y créer une Ligue Arabe comprenant la Syrie et le Liban qu'elle dût abandonner aux Français en 1920. Ce qu'elle parvint à faire en 1945, une fois les Français chassés de Damas et de Beyrouth. Ainsi renforcée au Proche et au Moyen Orient, l'Angleterre espérait sauver l'Inde, le pilier de l'Empire ! (à suivre)

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (4)

En raison de la montée en puissance des États-Unis et de l'Allemagne capitalistes, tous les peuples de l'Est, opprimés au sein de l'Empire tsariste, ainsi que les Juifs dispersés dans ces pays, se mirent à émigrer vers l'Amérique, tout comme l'avaient fait les Irlandais au lendemain de la Grande Famine. Le capitalisme, certes, commença à s'implanter en Russie au début du XXe siècle, mais ses promoteurs étaient d'origine occidentale, souvent allemande et ce, via la Tchécoslovaquie, la Hongrie, les pays scandinaves ou la Pologne. D'où l'affirmation par les "révolutionnaires" que c'étaient bien les "étrangers" qui faisaient main basse sur la Russie ! La Révolution russe (celle de 1905, après la défaite face au Japon, comme celle de 1917) fut donc patriotique. Problème : les peuples captifs étaient eux aussi patriotiques ! Les Polonais, les Finlandais, les Ukrainiens, les Baltes, les Géorgiens etc. revendiquaient haut et fort leur souveraineté, c'est-à-dire leur indépendance. Comment résoudre ce problème inextricable ? Seuls les Juifs pouvaient le faire ! Ces Juifs "qui n'avaient pas de patrie", n'étaient-ils pas spontanément "internationalistes", "supra-nationaux" ? Le slogan de Marx "les prolétaires n'ont pas de patrie" s'appliquait parfaitement à la situation de l'Empire tsariste ! A corps perdu, les Juifs se lancèrent dans la "révolution communiste" d'autant qu'en Russie même il y avait une communauté juive, compétente et ambitieuse. Après la prise du pouvoir, en octobre 1917, les Juifs firent du "marxisme" le ciment qui allait ressouder les fractions séparatistes de l'Empire ! Ainsi, tous les Juifs dispersés au sein de ces pays proclamèrent plus que jamais leur attachement à Moscou, promue "capitale du communisme" ! La nouvelle Rome où cette fois les Juifs seraient les maîtres incontestés d'une "révolution qui se voulait mondiale"... Mais si cette emprise juive sur Moscou faisait problème aux peuples captifs, elle faisait également problème... aux Juifs du monde capitaliste ! (à suivre).

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (3)

Deux grandes nations, de type capitaliste, émergent et s'affirment tout au long du 19e siècle : l'Allemagne et les États-Unis. Elles sont "neuves" (par rapport aux "vieilles" Nations, telles que la France, l'Angleterre ou la Pologne). Les Juifs y sont à l'aise; des deux côtés de l'Atlantique ils participent à leur expansion, à leur prospérité : les banquiers juifs s'éclatent, grâce à eux, les Juifs, petits, grands ou moyens, s'intègrent. A l'Ouest, le "problème juif" trouve sa solution dans le capitalisme. Jacques Attali a raison. Mais, il ne s'agit là que d'un problème juif ! L'autre "problème" se situe à l'Est là où vivent des millions de Juifs ! Et ceux-là sont à l'intérieur de pays féodaux ou semi-féodaux, où le capitalisme tarde à venir. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? On sait que, d'après Arthur Koestler, et quelques autres, ce sont des Khazars, c'est-à-dire des populations d'origine turque, converties au judaïsme au 8e siècle. Deux siècles plus tard, leur Empire fut envahi et vaincu par les Slaves (ukrainiens) de Kiev. Les Khazars se seraient alors intégrés vers l'ouest au sein de l'Empire tsariste où ils se seraient amassés dans les grandes villes commerçantes de Russie, d'Ukraine, de Pologne, de Lituanie etc. Au début du 20e siècle, des chercheurs juifs commencèrent à publier des ouvrages fort documentés et savants sur l'origine des "juifs" de l'Est. Naturellement, ces études furent combattues et complètement occultées par les chefs sionistes qui avaient bâti leur prétention... sur la Palestine, le "retour à Sion" de gens qui n'y avaient jamais mis les pieds, ni eux, ni même leurs ancêtres ! A la fin de la seconde guerre mondiale, ordre fut donné d'ensevelir toutes les recherches sur les Khazars, ce qui provoqua le "retour de Koestler en Angleterre" où il publia son fameux livre "la 13e tribu" qu'il ne pouvait évidemment pas publier... en Israël !
Certains prétendent que l'antisémitisme des Russes, et leur hostilité viscérale aux Turcs, proviendraient de ce "passé khazar" qu'à Moscou et à Kiev on ne parviendrait pas à digérer ! C'est assez troublant, en effet, mais le racisme extrême des Russes à l'égard des peuples du Caucase pourrait bien venir de là !
Quoi qu'il en soit, les Juifs de l'Est faisaient problème, non seulement en Russie, mais dans tous les peuples captifs de l'Empire tsariste. (à suivre).

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (2)

L'année 1932 (qui m'a vu naître) est l'année où tout se concentre, où tout bascule, une année tournant comme disent les historiens et les économistes. Roosevelt arrive au pouvoir après la "crise de 29", Hitler s'apprête à le prendre, Staline entreprend de "génocider" le peuple ukrainien, à Londres la commission Passfield (sur la Palestine) annule, de fait, dans son Livre Blanc la "Déclaration Balfour" (j'imagine la joie de mon père) - les sionistes parlent de "trahison", Jabotinsky déclare la guerre à l'Angleterre... à Ben Gourion, à Weizmann qui démissionne de l'Agence juive ! (Jabo fonde le Betar à Paris) - en France, où la crise mondiale provoque, avec un certain retard, le chômage, une première coalition de gauche l'emporte aux élections etc. Comme on le voit, avec le recul bien sûr, les années 30 nous conduisent inexorablement vers la déflagration de 1939.
Ce qui nous frappe, lorsque la guerre éclate, c'est qu'aucun des grands chefs de la coalition anti-allemande - Churchill, Roosevelt, Staline, de Gaulle - ne lance un Appel "à sauver les Juifs" ! Les 4 hommes d'exception (ils le deviennent en fonction des événements) lancent tous des appels patriotiques. Chacun s'adresse à son peuple auquel il promet "des larmes et du sang". En revanche, aucun leader juif ne lance un appel de cette nature "à son peuple" ! Il n'y a pas d'Appel du 18 Juin juif. Et pourtant , les Juifs aussi ont leurs leaders d'exception, les Ben Gourion, les Jabotinsky, les Weizmann, les Trotsky; tous ces hommes sont des militants mobilisés 24 heures sur 24 ! Tous sont sur la brèche depuis le début du siècle, tous sont dans la force de l'âge. Comment expliquer cet "oubli" ? Prenons de la hauteur, revenons sur la déclaration de Jacques Attali : c'est le capitalisme qui a "libéré" les Juifs... (à suivre)

RÉFLEXIONS SUR LE "COMMUNISME", LES JUIFS ET LA "SHOAH" (1)

Ce qu'il y a de bien avec le temps, c'est qu'il fait son oeuvre, tout seul, comme un grand, et les influences partisanes n'ont aucune prise sur lui. Ils ont bien fait à la télé de nous donner ces deux films insipides sur la Résistance aujourd'hui, plus de 60 ans après la fin de la 2e guerre mondiale ! Ils ont déjà provoqué la réaction indignée d'un historien, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, et Pierre Assouline, dans son blog hébergé par Le Monde annonce une prochaine polémique, probablement intense et passionnelle, puisqu'il met en demeure les deux "historiens", Annette Wieworka et Jean-Pierre Azéma, les parrains de cette incroyable mise en scène télévisuelle qui sont, paraît-il, "deux des meilleurs spécialistes de la période", de s'expliquer en répondant à leur détracteur.
Le temps, notre meilleur allié, l'allié des historiens authentiques d'ailleurs, nous autorise en ce début de siècle à voir, ou à mieux voir, ce qui s'est passé au cours de la période qui s'achève, ces deux siècles qui n'en font qu'un, le 19e et le 20e. Ici, il faut citer Jacques Attali qui nous a parfaitement démontré dans son livre "Les Juifs, le monde et l'argent" que c'est bien le capitalisme qui a émancipé les Juifs européens (et non le socialisme !). Mais il nous précise que "les Juifs ont quasiment tout inventé", non seulement le capitalisme, mais également son "contraire", le "communisme" ! Et c'est vrai. Si bien qu'il nous faut admettre qu'ils sont effectivement à l'origine, ou à tout le moins au coeur du XXe siècle qui a vu "triompher" le capitalisme à l'Ouest, le "communisme à l'Est, et entre les deux, le sionisme avec son État "juif" ! (à suivre)

vendredi, février 22, 2008

LA BRETAGNE ... ET LA SHOAH !!!

Dans Libération, l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac ne cache pas son malaise devant le film TV présenté sur France 2 "Quand il fallait sauver les Juifs". Il rappelle à juste titre "que la Résistance n'a jamais appelé à sauver les Juifs" ! C'est évident. Pourquoi ce film de propagande aujourd'hui ? se demande-t-il. Pourquoi ce mensonge ? Après avoir vu le 1er film "La Résistance" je n'ai pas voulu regarder le second, et je ne le regrette pas. Je me doutais qu'il s'agissait d'un bourrage de crâne, qui plus est, dispensé sous l'autorité de pseudo historiens, et Crémieux s'interroge : comment ces "historiens" ont-ils pu valider un tel mensonge ?
J'ajoute que, venant de Bretagne, je peux assurer que les Bretons ne savent pas ce que c'est qu'un Juif ! Il n'y en a d'ailleurs pas (ou si peu) dans cette Région, et d'ailleurs y en avait-il beaucoup en Corse ? En Normandie ? Sait-on vraiment en France ce que c'est qu'un Juif ? On sait qu'il y en avait en Alsace-Lorraine, et dans le Sud-Ouest en provenance d'Espagne ou du Portugal. Les autres, la grande majorité, étaient concentrés à Paris et dans sa région. Jamais je n'ai entendu à Radio-Londres, le soir autour de notre Marconi, un appel "à sauver les Juifs" ! Faut-il préciser que ni les Américains, ni les Anglais (encore moins les Russes !) n'ont lancé un "appel à sauver les Juifs" ! Roosevelt s'y est toujours opposé, de peur de donner raison à Hitler qui affirmait que les Américains étaient entrés en guerre à cause des Juifs !
Si nous fûmes dénoncés comme "juifs", par un voisin probablement, cela prouve bien que ce brave homme ne savait pas ce que c'était qu'un Juif ! Notre nom, d'origine étrangère pouvait le laisser croire, mais notre mère, et notre grand-mère, étant des Bretonnes à 100%, la gendarmerie a rapidement, j'imagine, bouclé son enquête. Certes, le père, décédé en 1935, avec un nom pareil, venu de Palestine, sous mandat britannique, avait beaucoup intrigué le quartier ! En ce temps-là, ceux de Quimper, et même de Quimperlé !, étaient des "estrangers" ! Concernant les Juifs, on n'en parlait pas, il faut dire qu'on avait d'autres chats à fouetter ! A la Libération, il fallait reconstruire, manger, s'habiller etc. Pourquoi se serait-on intéressés au sort des Juifs ? Les déportés et les prisonniers rentraient au pays, et l'on s'en réjouissait.
La seule fois où je me suis fait traiter de "sale juif !" c'est bien plus tard, à l'usine, dans Paris, lorsqu'un ancien militant du parti, exaspéré par ma mauvaise foi et mon aveuglement partisan me balança cette "insulte" ! Lui aussi, devant mon "esprit de parti" pensa que j'étais juif... parce quelques années plus tôt, les ouvriers de l'atelier avaient eu affaire au "parti" qui leur imposait une politique contraire à leurs intérêts, et que ce sont les dirigeants du parti qui étaient venus leur expliquer que cette "politique était juste", tout comme en 1947 les mêmes étaient venus leur expliquer que la grève déclenchée par les ouvriers de chez Renault étaient une grève dirigée et inspirée par les "hitléro-trotskystes", et qu'il n'était pas question de la suivre ! Mais, deux jours plus tard, les mêmes vinrent leur expliquer que cette grève était juste... et qu'il fallait la rejoindre ! Or, en ce temps-là, l'
Huma, qui était beaucoup lue dans les ateliers, avait de nombreuses signature "juives" à la Une du journal ! Les ouvriers savaient que les Juifs avaient investi le Parti à la Libération, et que tout naturellement le Parti soutenait les sionistes en Palestine ! C'est donc bien par le parti communiste que le "fait juif" s'est ingéré dans la vie politique française, y compris ouvrière, avant la guerre, et plus encore à la Libération...
Pourquoi les petits Bretons, ou les petits Corses, devraient-ils ânonner "c'est ma faute, c'est ma très grande faute" alors que leurs "enseignants", surtout leurs profs d'histoire (sic), n'ont toujours rien compris, incapables de s'extirper de leur marxisme de pacotille qui les rend stupides ? L'histoire du XXe siècle n'est pas encore écrite, et ça n'est pas le "foldingue" de Neuilly qui va nous aider à l'écrire !

jeudi, février 21, 2008

85% DES FRANÇAIS CONTRE LA SECTE DES "NEU-NEU" !

Mme Mignon et le sieur Sarko, ces parfaits spécimens de Neuilly, peuvent aller se rhabiller ! Ils ont voulu culpabiliser nos enfants et petits-enfants de CM2 avec des crimes commis il y a plus d'un siècle (pour s'en tenir au 19e-20e siècle le massacre des Juifs a commencé en Russie et en Ukraine, au lendemain de l'assassinat du tsar Alexandre II en 1881 pour culminer à Kichinev, en 1903, avant de se généraliser à tout l'Empire après la prise du pouvoir par les "bolcheviks" en 1917 lorsque les populations affamées s'en prirent aux "commissaires du peuple" représentant le nouveau pouvoir moscovite - près de 100.000 Juifs périrent ainsi entre 1917 et 1924 !) une longue série de crimes donc qui se déroula à l'intérieur du régime soviéto-tsariste, et dont nous ne sommes absolument pas responsables, nous, citoyens des pays de l'Ouest. On me dira qu'il ne s'agit pas là d'un génocide, mais de massacres inhérents à toute "révolution"... Hélas, pour nos "historiens" on ne peut séparer la Russie de l'Allemagne, encore moins la Pologne de ses deux puissants voisins, ni le "communisme" assassin et destructeur des Juifs qui le rallièrent, pourrait-on dire, comme un seul homme ! Pour leur malheur, et le malheur des peuples. Que, en 1939, les deux Chefs de ces deux grands pays, en apparence ennemis, se soient entendus comme "larrons en foire" pour dépecer la malheureuse Pologne catholique, encore faudrait-il expliquer la genèse de cette mise à mort d'un pays qui connut ainsi son 4e partage en un siècle et demi ! Pour tout individu normalement constitué, les 3 pays sont liés depuis la fin du 18e siècle par une histoire tragique et les Juifs eux-mêmes, fortement concentrés dans ces 3 pays, y sont intimement liés. C'est ce qui amena l'historien juif Raoul Hilberg, qui vient de mourir, à donner pour titre à son livre fameux "Le massacre des Juifs européens" un sous-titre particulièrement explicite et qui infirme la thèse de la "solution finale" : (le massacre) fut l'oeuvre de plusieurs États et de plusieurs peuples. Avant de bourrer le crâne de nos enfants, les historiens (dignes de ce nom) doivent d'abord expliquer la tragédie du XXe siècle. Ainsi 85% des Français disent NON à l'entreprise malsaine et malhonnête de Mme Mignon et de Mr. Sarkozy : le bon sens populaire existe, nous l'avons rencontré une fois de plus.

mardi, février 19, 2008

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA ! (7 der)

On peut comprendre que les Juifs, après avoir connu d'horribles malheurs tout au long des siècles, se préoccupent toujours de leur avenir. Le "communisme" qui devait régler définitivement "le problème juif" selon Saint-Marx, ayant échoué, et le capitalisme l'ayant emporté sous le sigle USA, il est normal que certains d'entre eux, pas seulement ceux d'Israël, n'envisagent l'avenir que sous la protection de la grande puissance d'outre-atlantique. D'où leur acharnement à vouloir relier l'ancien continent au nouveau par l'élaboration d'une "religion" commune, cette "shoa" que les Juifs américains, immensément riches, et qui ont certainement mauvaise conscience (qu'ont-ils fait pour leurs coreligionnaires massacrés en Europe ?) aident à "échafauder" depuis la fin de la parousie communiste qui aliénait une grande fraction de la diaspora à l'Est. Claude Lanzmann, le réalisateur de la Shoa, et bien d'autres, ne démentiront pas. Une "mauvaise conscience" conduit généralement à se montrer généreux. Un Juif américain, N.G. Finkelstein, fort courageux, a même appelé ça "L'industrie de l'Holocauste" (Éditions La Fabrique). Pensent-ils, avec Nicolas Sarkozy, en avoir fini avec la "politique arabe de la France", ce qui amènerait notre pays à se soumettre inconditionnellement à la politique américaine ? C'est probable, au point que l'union autour de la Méditerranée, évoquée par Sarkozy, pourrait bien n'être qu'une soumission aux intérêts d'Israël ! Notre homme va certainement en parler avec les dirigeants d'Israël lors de leur prochaine visite à Paris, et lors de son voyage à Tel Aviv...
Pour terminer cette longue intervention, je me félicite que des hommes (et des femmes) de toutes tendances politiques aient lancé un Appel le 14 février 2008. Cela ne ressemble pas encore à l'Appel du 18 Juin, mais nous n'en sommes plus très loin ! Les sarkozistes écument de rage. On les entend dire les pires âneries. Je leur rappelle qu'en 1940, de Gaulle fut lui aussi traité de tous les noms : aventurier, aristocrate se moquant du peuple, et même de "fasciste" après la guerre. En ce qui me concerne, lorsque j'ai vendu le premier numéro du Rassemblement en 1947, au porte-à-porte un notable fort bien mis, qui avait toujours le portrait du Maréchal accroché dans son vestibule, me balança :" Ouais, c'était facile de résister à Londres, derrière un micro"!
Je ne sais pas comment va finir Sarkozy. Mais nous n'avons pas le droit de le laisser faire : il est devenu dangereux.
Rappel "Israël-Palestine Vers un seul État ?"
http://www.lulu.com/content/1883129

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA ! (6)

Entre Pompidou et Mitterrand il y a eu Giscard. On se souvient que Chaban-Delmas, le candidat gaulliste fut un mauvais candidat en 1974 face au jeune candidat centriste Giscard, et la volonté de changement l'emporta irrésistiblement. Au second tour, cependant, Giscard ne devança Mitterrand que de 300.000 voix. Très vite, son Premier Ministre, Jacques Chirac l'abandonna (en 1976) pour fonder le RPR dans la foulée. Il faut reconnaître un certain génie à Marie-France Garraud (tout comme à Pierre Juillet) et surtout, une bonne connaissance de l'histoire de France. Le Maire de Paris étant élu au suffrage universel pour la 1ère fois depuis 1871, inévitablement ressurgissait le fantôme d'Etienne Marcel, ce Prévôt de Paris qui devint (presque) Roi de France au 14e siècle ! Chirac fut élu brillamment Roi de Paris en 1977 mais en 1981 la vague "rose" triompha irrésistiblement. Avec son Premier Ministre l'imbuvable Barre, Giscard ne fut pas réélu. C'est que le "fait palestinien" qu'il avait reconnu au sommet européen de Venise, en 1979, suivi de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, avaient mobilisé contre eux la communauté juive. Même Mme Simone Veil fut sévèrement apostrophée par des militants déchainés qui lui reprochaient son appartenance à un gouvernement "antisémite". Giscard reste d'ailleurs persuadé qu'il a perdu en 1981 à cause de "ça", un "ça" qui pèse lourd en région parisienne... et dans les médias ! Aussi avait-il promu Simone Veil à la tête d'un grand ministère pour se protéger... en vain ! Mitterrand, lui, avec son lourd passé vichyste (il fut même décoré de la Francisque par le Maréchal !) installa Jacques Attali près de lui à l'Élysée, et fit de Laurent Fabius le plus jeune Premier Ministre de France. Jacques Chirac, puissamment installé dans sa Mairie, après ses défaites présidentielles de 1981 et de 1988, déroula le tapis rouge devant ceux qui avaient tant d'influence... On connait la suite : lorsqu'il fallut choisir entre Balladur et Chirac, en 1995, il n'y eut pas photo, malgré Simone Veil qui avait fait le mauvais choix... avec un certain Sarkozy.
Pour moi, cette stupéfiante invasion "shoatique" intervient avec l'avènement de Mitterrand qui devait "faire oublier" son passé, notamment son absence de réaction devant les lois anti-juives de Vichy. Klarsfeld et les siens, pardonnez-moi l'expression, le tenaient par les couilles. Jacques Chirac ne put que constater, à Paris, l'influence grandissante du CRIF. Au point que, conclusion logique, Nicolas Sarkozy s'envola vers New York rechercher l'appui du "CRIF" suprême ! Il avait tout compris. Et on l'a vu, l'autre soir, au dîner du CRIF parisien donner des gages de sa "bonne volonté" en proposant d'introduire la "shoa" dans les CM2, et bientôt sans doute dans les maternelles ! Depuis ce dîner, Sarkozy n'est plus seulement l'homme du CAC 40, il est également l'homme du CRIF ! Et je me permets de mettre en garde toute la communauté juive de France : l'Homme de Neuilly est grillé, et il sera bientôt carbonisé ! Le "sarkozysme" est une chienlit que le peuple de France s'apprête à rejeter massivement aux Municipales ! Même à Neuilly, son fief doré, la bonne bourgeoisie n'en veut plus... (à suivre)/

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA ! (5)

Un historien digne de ce nom (mais en existe-t-il en France ?) nous dirait, toujours avec ce recul nécessaire pour la compréhension des événements " L'analyse de Gabriel Enkiri mérite d'être prise en considération, car elle émane d'un témoin qui fut en prise directe avec ces événements. Certes, son point de vue est nécessairement partiel et partial, comme tous les autres. Mais il ne peut être réfuté avec dédain, encore moins avec mépris. N'oublions pas que l'Histoire a ridiculisé bien des historiens "professionnels" et que cela n'est pas fini" !
Je poursuis donc mon analyse : il a fallu attendre la disparition de Staline pour que nous assistions à la montée en puissance de la diaspora juive, sous l'égide de la puissante communauté juive des États-Unis d'Amérique. Cette fois, plus question de "socialisme" ou de "communisme", la nouvelle patrie s'appelle tout simplement USA. Après le déboulonnage de Staline, en 1956, les choses vont très vite. Reste un problème : la France qui ne joue pas le jeu "anglo-américain". En 1958, de Gaulle revient au pouvoir sur une équivoque. Les Juifs se divisent une fois de plus : ils sont beaucoup plus mendessistes que gaullistes. En réalité, ils sont pour la plupart dans l'opposition à de Gaulle, et se rallieront à François Mitterrand, malgré son passé vichyste (qu'ils connaissent parfaitement, dixit Serge Klarsfeld) lorsque PMF sera définitivement éliminé par Mitterrand. Dans leur esprit, de Gaulle n'est chargé que de liquider la guerre d'Algérie. Après, on le reconduira à Colombey. Mais de Gaulle n'est pas né de la dernière pluie. Il reçoit en grande pompe Ben Gourion à Paris, et la "communauté" s'en félicite. Patatras, de Gaulle quitte l'OTAN, expulse les soldats américains de France, et se pique d'avoir une "politique arabe" au Proche-Orient ! Or les Israéliens ne connaissent qu'un parrain : l'Oncle Sam. De 1962 (la fin de la guerre d'Algérie) à Juin 67 (la Guerre des Six Jours) il n'y a, si je sais compter, que 5 ans ! Un quinquennat où de Gaulle fait adopter l'élection du Président de la République au suffrage universel, décolonise, industrialise la France comme jamais (avec le rail, l'aviation, le nucléaire, l'éducation nationale etc.) et dit NON à l'Angleterre (cheval de Troie des États-Unis). Il devient l'homme à abattre. En 1967, lors d'une célèbre conférence de presse, il dénonce "le peuple juif, peuple d'élite, sûr de lui et dominateur". La réponse viendra quelques mois plus tard, en mai 68 où très justement un jeune Juif deviendra l'emblème du mouvement ! Si les "historiens" n'y comprennent rien, c'est qu'ils sont... nuls ! La stratégie mondiale des États-Unis ne date pas d'aujourd'hui...
Et la shoa, me direz-vous, quand est-ce qu'elle fait son apparition ? A coup sûr, pas sous de Gaulle. Ni sous Pompidou que les "histoires de la Résistance " ennuient (il est vrai qu'il n'a pas été résistant !). Paradoxalement, c'est sous Mitterrand, un homme de Vichy, que le CRIF s'épanouit. Mais peut-être ceci explique-t-il cela ? (à suivre).

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA ! (4)

D'une manière assez extraordinaire, la même année en France vient au pouvoir Pierre Mendès France(1954). J'ai vécu ce grand moment dans ma cellule à Paris. Coup sur coup, nous remportâmes deux énormes succès qui changèrent complètement l'atmosphère dans la cellule. D'abord la paix en Indochine, signée à Genève par PMF, suivie du rejet du traité de la CED (communauté européenne de défense) qui réarmait l'Allemagne fédérale. Le "parti" pavoisa, et PMF commit l'erreur de céder à la pression américaine qui exigeait le réarmement de la RFA. PMF signa donc les Accords de Londres, un "traité simplifié" qui donnait satisfaction aux Américains. Dès lors, les Juifs dans la cellule se divisèrent en deux fractions, et c'est là que j'appris qu'ils étaient juifs ! Je l'ai appris de la bouche même du secrétaire de la section, le camarade Bassompierre. En effet, l'année suivante, en 1955, le triumvirat soviétique débarquait à Belgrade... embrasser le camarade Tito, traité quelque temps plus tôt "d'hitléro-trotskyste"! C'était énorme car beaucoup de militants communistes avaient été exclus pour "titisme"!!! L'un d'eux, Pierre Hespel, qui fut l'un des plus jeunes déportés de France (à 17 ans) nous raconta par la suite, à la Nouvelle Gauche, en 1957, que ses anciens camarades étaient allés jusqu'à tenter de l'assassiner en sciant les échafaudages sur les chantiers du bâtiment où il travaillait, quand ils ne déclenchaient pas des grèves pour expulser le "renégat" du chantier ! Les communistes étaient abasourdis, les brochures qu'ils m'avaient distribuées traitaient Tito de "fasciste" ! Et voilà que les dirigeants soviétiques avouaient qu'ils s'étaient "trompés" ! Je suis donc allé voir Bassompière qui avait placé de grands espoirs en moi. "Ah, toi aussi, s'écria-t-il douloureusement, puis se reprenant, il murmura "Il faut avouer que..." Attendons, me dit-il, les explications que l'Huma va nous fournir". Il était visiblement embarrassé, et lorsque je lui racontai les disputes dans la cellule à propos de Mendès France, il hésita avant de me répondre (j'ai compris depuis qu'il pensait que j'étais juif !). "Mais enfin, tu sais bien, ces camarades sont... il ne savait pas comment me le dire... C'est à cause de Mendès France... Et comme je le regardais toujours sans comprendre :" C'est un représentant du grand capitalisme, lui dis-je, il a le soutien du journal Le Monde, je ne vois pas où est le problème... Mais ces camarades sont juifs, finit-il par me dire. Ils sont divisés à cause de Mendès France qui exerce une influence sur certains d'entre eux. Ça n'est pas la première fois qu'on a un problème avec ces camarades. Certains d'entre eux sont partis en Israël, et pourtant on les avait soutenus contre les fascistes arabes, fit-il dépité. Et du coup, je lui rapportai que les communistes égyptiens qui venaient d'adhérer au parti, en provenance d'Égypte, ne comprenaient pas pourquoi l'URSS soutenait Nasser qui jetait les communistes en prison, il s'écria :" Ah, ceux-là, la Fédération a décidé de leur retirer leur carte, ils troublent les cellules, ça n'est plus possible".
Et voilà comment on mesure, avec le recul, combien le schisme entre les Juifs et l'URSS, amorcé dès la mort de Staline, va, comme dirait Jacques Attali, émanciper complètement le monde juif de la tutelle "marxiste"... et les amener à édifier un nouveau Temple avec une nouvelle Religion (à suivre).

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA ! (3)

De toute évidence, à la Libération, on ne parlait pas de la shoa ! Avec mon oncle, Marcel Tisserant, je me rendais à la gare de l'Est (ou du Nord) pour accueillir les déportés qui rentraient, souvent avec leur "pyjama rayé". On les conduisait à l'Hôtel Lutétia pour leur remettre des vêtements et des papiers. Personne n'a jamais dit :" les Juifs d'un côté, les non-Juifs de l'autre". Tous étaient accueillis indistinctement. Je l'ai déjà dit : sous l'Occupation, nous avions été dénoncés comme "juifs" en Bretagne, chez nous à Hennebont. Je ne l'ai su que bien plus tard, lorsqu'à la mort de ma mère en 1981, mon frère, plus âgé que moi, m'en fit la confidence. Je me suis alors rappelé son affolement lorsque les gendarmes vinrent à la maison (la gestapo logeait en face de chez nous). Mais ma mère étant bretonne "pure jus", la maréchaussée dut classer l'affaire. Avec le recul, je me rends compte que le "phénomène juif" nous a marqués, personnellement, ou collectivement, souvent à l'insu de notre plein gré ! Et qu'il est inséparable d'un autre "phénomène" : le communisme et son parti, le PCF, qui joua un rôle considérable dans notre histoire. En effet, c'est au sein du parti communiste français que j'ai découvert "le monde juif". C'est donc en 1953, lorsque j'y ai adhéré (à Paris). Dans ma cellule (bourgeoise) il y avait un nombre considérable de Juifs, d'ailleurs fort sympathiques. Paradoxalement, ça n'est pas l'exécution des époux Rosenberg (en juin 1953) aux États-Unis qui me révéla leur identité juive. Car pour nous tous, et pour le secrétaire de la cellule, les Rosenberg étaient des "militants communistes" lâchement assassinés par l'impérialisme américain. Personne ne précisa qu'ils étaient "juifs". Comme j'ignorais alors "ce que c'était qu'un juif", pour moi Ethel et Julius Rosenberg étaient bien des militants communistes. Point barre. Il régnait dans la cellule une sorte d'abattement, que je comprends mieux avec le recul. Car enfin, celui qui avait laissé exécuter ces deux Juifs le 17 juin 1953, n'était autre que le Maréchal Eisenhower, Président des États-Unis d'Amérique, et ancien général en chef des Armées alliées contre l'Allemagne nazie ! Dur, dur. Et de quoi étaient accusés ces deux Juifs américains ? D'avoir trahi les USA, en fournissant les plans de la bombe atomique aux soviétiques ! Cela rappelait l'Affaire Dreyfus ! Et plus grave encore : l'accusation de trahison proférée à leur encontre par les Allemands en 1918 ! Or, pour de nombreux Juifs, les États-Unis d'Amérique étaient devenus leur nouvelle patrie, en pleine expansion (comme l'avait été l'Allemagne au début du siècle), et il ne pouvait être question de s'en laisser expulser ! Miraculeusement, si j'ose dire, Staline, le "génial" Père des Peuples, l'infaillible Grand Prêtre, dont la statue de "libérateur" avait été sculptée par d'innombrables laudateurs de la diaspora, cassait sa pipe le 5 mars au matin, dans sa datcha surveillée par les sbires de Beria. C'est bien l'année 53 qui marque le tournant du siècle : les Juifs vont liquider l'URSS, le communisme, pour rejoindre massivement les États-Unis d'Amérique. L'année suivante, en 1954, un Juif ukrainien, Illya Ehrenbourg, le "ministre de la propagande" du régime soviétique, publiait à Moscou Le Dégel salué dans toute la presse occidentale comme l'annonciateur d'une nouvelle ère : c'était, en réalité, le début de la fin du "communisme" ! (à suivre)

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA ! (2)

Dans son film évidemment, Chaplin ne parle pas de Staline ! Pourtant, il avait tout loisir, le pacte Hitler-Staline ayant été signé en août 39, un pacte qui sidéra le monde et déclencha la guerre !, de l'évoquer, son scénario ayant été remanié 36 fois ! Non, figurez-vous, les dictateurs sont Hitler et Mussolini, Staline, lui, est un petit "saint", lui qui a fait fusiller en 36 les "compagnons de Lénine", et tenté de génocider le peuple ukrainien dans le même temps ! Voilà qui nous donne à réfléchir... Mais il y a encore plus fort. A la fin du Dictateur, Chaplin en personne fait un long discours en faveur de la paix, et dénonce l'antisémitisme du régime nazi. Cet hymne à la paix fut, je m'en souviens, assez décrié en 1945. De nombreux critiques de cinéma le jugèrent très peu cinématographique. Néanmoins, ce film avec son discours final prouve que Chaplin était ce qu'on appelle un cinéaste "engagé", et c'est tout à son honneur. Or, que fait-il après la guerre ? En 1946-47, il tourne un film s'inspirant de... Landru, Monsieur Verdoux, que la critique massacra, mais qui - je l'ai revu il y a quelques années - me semble être plutôt un bon film. Naturellement, pas un mot sur la shoa ! Landru-Verdoux se contente d'une cuisinière pour exterminer ses épouses ! Je ne pense pas que Chaplin évoquait là les fours crématoires ! En 1952, il nous donne un film poignant... sur la fin d'un clown qui ne fait plus rire, Limelight (les feux de la rampe), en 1957 (4 ans après la mort de Staline, et un an après le rapport secret de Khrouchtchev qui nous révèle une partie des crimes de Staline - un rapport qui fait trembler le communisme) il nous fabrique un très mauvais film sur... le régime américain, Un Roi à New-York, que les communistes vont naturellement porter aux nues ! Pas un mot sur la shoa !!! Nous sommes pourtant en 1957 ! Et Chaplin, qui n'est pas juif certes, mais qui a magnifiquement dénoncé l'antisémitisme dans son film réalisé en 39-40, nous offre en 1967, un dernier film, complètement raté, disons-le, La Comtesse de Hong Kong qui nous raconte les amours d'une comtesse russe (!) avec un milliardaire américain ! Voilà qui devrait soulever un débat passionnant sur l'aveuglement des élites intellectuelles de l'Occident face au bloc soviétique du camarade Staline. Je précise également que dans la série américaine "Pourquoi nous combattons" vue en 1945, destinée à l'opinion américaine, il n'est guère question des Juifs : ce sont les Japonais et la guerre du Pacifique qui occupent l'écran. (à suivre)

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA !

Nous sommes en pleine mystification ! Hier soir, France 2 nous a présenté un film sur la Résistance... Dieu sait si je suis résistant (et j'ai le sentiment qu'une nouvelle Résistance commence) mais je dois dire que je rejette ce film qui ressemble à un film de propagande. On nous dit que des "historiens" ont supervisé sa réalisation ! Une fois de plus, je constate que nos "historiens" sont des bonimenteurs.
Puisque l'on veut enseigner la "shoa" (?) dans les écoles, nos écoles, celles de la République, alors je suggère que l'on enseigne le cas Chaplin, et le cas Rosenberg à nos enfants afin qu'ils fassent travailler leurs "petites cellules grises". Avec Chaplin, c'est facile : qui n'a pas entendu parler de Charlot ? Tous les gosses vont forcément s'y intéresser. Dernièrement, nous avons revu ses films sur le cable, principalement The Great Dictator (Le Dictateur). Je l'ai vu au Gaumont Palace, Place Clichy, en 1945, le plus grand cinéma d'Europe, aujourd'hui disparu. Puis, au Cinéac-Ternes, la fameuse série américaine "Pourquoi nous combattons". J'ai appris depuis que Le Dictateur de Chaplin, sorti à New York, en 1940, je dis bien en octobre 1940, avait fait l'objet d'un boycottage des Juifs de New York et de Hollywood qui tentèrent d'en interdire la sortie ! "Ce film risque de déplaire à Hitler" disaient-ils ! Incroyable, mais vrai ! Il faut rappeler que nous étions alors en pleine alliance Hitler-Staline. En 1940, les Allemands occupaient la France, et les deux dictateurs s'étaient partagés... la Pologne où vivaient plusieurs millions de Juifs qui, grâce à ce pacte, étaient devenus dès le 17 septembre 1939, des citoyens "soviétiques" ! Quelle chance ils avaient ! Grâce à ce pacte monstrueux, les Juifs des pays de l'Est allaient connaître le bonheur des Juifs soviétiques ! Alors qu'au même moment Staline poursuivait de sa haine un Juif célèbre, un certain Trotsky qu'il parviendra à tuer d'un coup de piolet en août 40 au Mexique (les Juifs américains avaient tout fait pour interdire son entrée aux États-Unis, lui qui dénonçait le pacte... germano-soviétique !). On sait que le réseau, d'après Soudoplatov, le bras droit de Beria, chargé de l'assassiner était composé à 90% de Juifs, dont beaucoup d'Américains. Vous avez remarqué que l'étrange neutralité des États-Unis en 39/40 n'intéresse pas beaucoup nos "historiens" ! Et pourtant, il fallut attendre l'agression... japonaise le 7 décembre 1941 pour qu'ils entrent enfin dans la guerre ! (à suivre)

dimanche, février 17, 2008

POUR EN FINIR AVEC LES MIGNON DE NEUILLY !(suite et fin ?)

page 314, in "Les Juifs, le monde et l'argent" de Jacques Attali :" Leurs profits sont parfois de 300% par tête. Ils jouent un tel rôle sur ce marché que les enchères aux esclaves n'ont pas lieu les jours de fêtes juives. En 1648, le gouverneur de Recife, Adriaen Lems, écrit à la Compagnie des Indes :" Les non-Juifs ne peuvent prospérer, parce que les Nègres leur sont vendus trop cher et avec un intérêt trop élevé". Cette même année, les règlements des communautés de Recife et de Mauricius exigent le paiement par les marchands d'esclaves d'une taxe (une imposta) de cinq soldos pour chaque esclave acheté à la Compagnie des Indes, et un impôt de 4% sur le prix de toute marchandise importée".
Mme Mignon va-t-elle demander qu'en Europe les petits écoliers prennent "en charge de mémoire" les esclaves déportés par les Négriers aux Amériques ? Va-t-elle suggérer aux Américains d'en faire autant ? Je ne veux pas charger la barque. Mais il est évident que l'antisémitisme a un lien avec l'Argent. Attali, encore lui, accable Marx, bon connaisseur du monde financier, pour avoir dit que "le judaïsme était la religion de l'Argent" ! Il est certain que Marx serait aujourd'hui jeté en prison , avec son compère Engels, pour "antisémitisme"... Au 19e et au 20e siècles, les Juifs européens ont été les victimes de la formidable rivalité qui opposait la Russie tsariste (puis soviétique) à l'Allemagne impériale( puis national-socialiste). Le yiddishland se trouvait entre ces deux pays, attiré évidemment par la nouvelle puissance d'Europe centrale qui devint vite leur "patrie d'adoption". L'étrange comportement des Juifs à l'égard de l'Allemagne ne s'explique pas autrement. Ils avaient participé, et participaient, à la formidable ascension de la nouvelle puissance économique et financière. De par leur culture, ils étaient Allemands avant de l'être ! Et c'est l'Angleterre, affolée par la montée en puissance de la Grande Nation sur le continent qui a renversé les alliances en embrigadant la France et la Russie dans sa coalition anti-germanique.(Elle était venue à bout de Napoléon... par des coalitions !). Ce fut 1904, l'entente "cordiale" (sic) qui nous conduisit tout droit vers le cataclysme et le génocide des Juifs en Europe. Si nous sommes responsables de quelque chose, nous Français, c'est de notre bêtise, de notre aveuglement (celle de nos dirigeants - de l'époque). Nous n'avons aucune responsabilité dans ce qui s'est passé à l'Est de l'Europe où les peuples captifs du tsarisme s'en prirent aux Juifs qu'ils considéraient comme des "agents de Moscou". Leur haine des Juifs fut amplifiée en 1917 lorsqu'ils réalisèrent , qu'au lieu de les libérer, les Juifs les enfermaient dans le nouvel Empire soviéto-tsariste qui se transforma ipso facto en Etat totalitaire. Peut-être faudrait-il aussi enseigner cela à nos enfants, Mme Mignon ? Combien de Juifs ont servi le "communisme" à la sauce russo-stalinienne ? Qui fut à l'origine du pacte Hitler-Staline de 1939 ? Le savez-vous, Mme Mignon ? Non, bien sûr, vous êtes aussi ignare que votre patron à l'Élysée ! Tenez, Mme Mignon, interrogez-le sur le massacre des Juifs en Hongrie ! Qu'il lise donc mon papier sur le sujet ! Et qui donc, Mme Mignon, a assassiné Raoul Wallenberg ? Enfin, voici que le supplément du journal TV du Monde, daté de ce lundi 18 février 2008, nous apprend que "plus de 250.000 juifs vivant en France en 1940 ont échappé à la déportation et au génocide" ! Or, disons qu'en 1939, il y avait environ en France 300.000 Juifs, dont beaucoup étaient apatrides (originaires des pays de l'Est). Lorsqu'on sait que nombre d'entre eux gagnèrent les Etats-Unis (avant l'arrivée des Allemands - qui n'envahirent la zone sud qu'en novembre 1942) il nous faut réduire le nombre des Juifs (dont beaucoup n'étaient pas français, je le répète) déportés vers les camps de l'Est à 70.000 environ. Nous sommes loin d'un génocide...
Pour conclure, très provisoirement, je ne peux que vous conseiller la lecture de mon dernier ouvrage que vous trouverez sur le net (Lulu éditions). "Israël-Palestine vers un seul État ?"
http://www.lulu.com/content/1883129

POUR EN FINIR AVEC LES MIGNON DE NEUILLY !

Le JDD publie un entretien avec une certaine Emmanuelle Mignon, directrice du cabinet de Nicolas Sarkozy. Invraisemblable ! Née en 1968 (!), cette catholique engagée, pure spécimen de la faune Neuilly-Auteuil-Passy (elle a fait ses études à "Sainte-Marie de Neuilly", puis au lycée "Sainte-Geneviève", étudiante en théologie, plusieurs de ses amies sont devenues religieuses), à l'origine du bouquin publié par Sarkozy (avec l'aide d'un Dominicain !) intitulé "La République, les religions, l'espérance", nous déclare péremptoirement "transmettre la Shoa est essentiel". Dans un autre entretien, elle précisait :" J'ai toujours été conservatrice, j'aime l'ordre". Qu'il me soit permis de lui répondre ! En 1940, j'ai vu toute son Église se rallier avec dévotion au Maréchal Pétain. Sous l'Occupation, en Bretagne, nous avons été dénoncés comme "juifs" - alors que nous ne le sommes pas ! - sans doute par un bon catho du voisinage. Et nous savons que ce que l'on appelle l'antisémitisme est une affaire intrinsèque au judaïsme, que les Juifs se sont trouvés écartelés entre Rome et Jérusalem lorsque l'Empire romain est devenu le monde, qu'il valait mieux être les premiers à Rome, la capitale de l'Empire, que ce conflit se répète inlassablement, jusqu'au XXe siècle où se disputèrent Staline et Trotsky... Après la disparition de l'Empire romain, l'Eglise vaticanesque captant l'héritage, devint férocement anti-juive parce que les Juifs, avec leur argent, pouvaient acheter les terres, ces domaines réservés de l'Église ! Le monde féodal se caractérisait par la possession de la terre, Mme Mignon devrait le savoir ! Comme le dit justement Jacques Attali, "c'est le capitalisme qui a émancipé les Juifs". La révolution industrielle a, en effet, jeté bas le monde féodal. Soit dit en passant, Jacques Attali, le célèbre réformateur de la Compagnie des Taxis parisiens, nous apprend, dans son livre " Les Juifs, le monde et l'argent" paru récemment chez Fayard (que je vous recommande vivement) que parmi les négriers, vous savez ces grandes compagnies (des Indes) qui inventèrent le "commerce triangulaire", ce commerce juteux qui fit la fortune des grands ports de l'Atlantique et de la Mer du Nord, l'on dénombrait de nombreux Juifs ! Je cite Attali (page 310) : le 29 avril 1638, une fois les Hollandais installés à Recife, après moult querelles et autant de faillites, le gouvernement des Pays-Bas réduit le domaine de la Compagnie au seul commerce de matériel de guerre, de bois de teinture et surtout d'esclaves (branche qui lui rapporte 240% de profit net par tête). Le rôle des armateurs juifs y devient si significatif qu'en 1652 la principale source de revenus de la communauté d'Amsterdam est la taxe qu'elle prélève sur les revenus des parts juives au sein de la Compagnie". Et plus loin (page 314) : En 1648, sur les douze mille habitants européens du Brésil hollandais, on dénombre mille quatre cent cinquante Juifs, presque tous installés à Recife. Certains d'entre eux, raffineurs de sucres ou courtiers, acquièrent de grandes plantations de canne dans la vallée de Pernambouc. D'autres jouent un rôle significatif dans le commerce des esclaves qu'ils achètent aux bateaux de la Compagnie des Indes pour les revendre à crédit aux planteurs, à un prix très élevé, moyennant de surcroît un intérêt de 3 à 4% par mois, payable à la récolte de la canne. (à suivre)

samedi, février 16, 2008

IL FAUT METTRE SARKOZY HORS D'ÉTAT DE NUIRE !

Je viens d'assister à une incroyable émission de Paul Amar sur la chaîne publique où l'on a vu Serge Klarsfeld apporter son soutien au projet criminel de Sarkozy, je dis bien criminel, ou si l'on préfère anti-républicain. En effet, non seulement les petits français, originaires des pays ex-colonisés, seront contraints de "mémoriser" des victimes juives, alors que leurs parents ne sont pour rien dans les guerres déclenchées en Europe entre des puissances impérialistes, mais quid des enfants juifs eux-mêmes ? Est-ce qu'on va leur imposer le même "devoir de mémoire" ? Ou bien, ne va-t-on pas faire d'eux des "intouchables" dans les écoles, des "maîtres" qui imposeront silence aux autres, c'est-à-dire les préparer à dominer la société, notre pays qui s'appelle la France ? La France de 1789, celle de l'Égalité ? Sarkozy est un fou, ou un irresponsable, un type totalement inculte, et qui cherche à se sauver en se réfugiant derrière les Klarsfeld de ce pays. Les juifs républicains ne peuvent laisser faire cela ! La réponse du peuple serait terrible, mais sa voix - la voix de la République - va déjà se faire entendre aux municipales. Et Sarkozy ne sera plus qu'un mauvais souvenir ... que l'on oubliera vite !

VILLEPIN ENFIN DANS L'ARÈNE !

17 personnalités politiques ont signé un appel "républicain" anti-sarko. Dès septembre j'avais suggéré à Dominique de Villepin de se présenter aux municipales à Paris. Il est, pour tout le monde, je dis bien tout le monde onusien, le candidat anti-sarko. A ma lettre, il m'a répondu "sachez que je suis sensible à vos suggestions et propositions qui me vont droit au coeur". De toute évidence, il n'a pas cru que la chute de Sarkozy serait aussi rapide, et il a préféré attendre... C'est dommage, car sa candidature à Paris aurait mis KO la liste sarko (comme à Neuilly !). La suite coulait de source : l'Élysée est à deux pas de l'Hôtel de Ville. L'actuel locataire du palais présidentiel aurait fui... à Malte à bord d'un avion "bollorien". Les enjeux sont tellement importants qu'il va falloir agir dès le lendemain des municipales qui vont, à n'en pas douter, anéantir le clan sarkozyste. On ne peut laisser leur chef prendre la présidence d'une "union européenne" foireuse. C'est donc entre le 19 mars (second tour des municipales) et le 1er juillet que se situe la "fenêtre de tir". La balle est dans le camp de l'UMP : ses députés doivent se regrouper en nombre suffisant autour de Villepin afin de mettre le gouvernement en minorité, à l'occasion d'une motion de censure (ou d'un vote important). Il sera difficile à Sarkozy de nommer un nouveau Premier Ministre. La crise devra être résolue avant le 1er juillet ! A Villepin de saisir sa chance ! Sarkozy est cuit, mais il ne s'en ira pas de lui-même !

vendredi, février 15, 2008

POUR UNE PÉTITION EXIGEANT LA DÉMISSION DE NICOLAS SARKOZY

La situation devient préoccupante. Certes, les municipales vont sanctionner d'une manière spectaculaire le parti au pouvoir et le président de la république. Mais l'avenir du pays, et celui de nos enfants, sont en jeu. Je n'accepte pas de voir mon petit-fils livré, lorsqu'il entrera en CM2, aux propagandistes de la "shoa". Cela nous rappelle la mise en condition des enfants sous le régime soviétique, appelés à dénoncer leurs parents qui pensaient "mal" ou le régime nazi dispensant sa propagande dès l'école.
Il faut mobiliser le peuple français aujourd'hui très mélangé, avec tous ses enfants, sans exception, afin d'enrayer l'engrenage infernal qui nous conduit vers une guerre civile doublée d'une guerre de religions, à une Saint-Barthélémy à la puissance dix !
Exigeons la démission de ce président de la république devenu "danger public" ! Je signe, sans hésiter, la pétition que les enseignants et les parents d'élèves se doivent de nous présenter.

jeudi, février 14, 2008

SARKOZY DOIT PARTIR... ET VITE !

Sarkozy va bientôt mettre le pays à feu et à sang. Sa proposition visant à faire prendre "en charge la mémoire" d'un enfant juif disparu en Europe pendant la deuxième guerre mondiale par des CM2 relève de la pure folie. Ce crétin a-t-il oublié son plan banlieue ? Ne sait-il pas que dans les classes du 93 et d'ailleurs il y a aujourd'hui des petits français de toutes origines, et particulièrement africaine, maghrébine, asiatique et autres, sans oublier les petits français des Antilles ou de la Réunion ? De quel droit pouvons-nous dire à ces petits français, d'origine immigrée, qui sont par conséquent d'ex-colonisés, qu'ils sont "responsables" des massacres de juifs en Europe de l'Est au temps du tsarisme et du soviétisme ? Et qu'ont-ils à voir avec la rivalité des grandes puissances impérialistes, dont ils ont été eux-mêmes victimes ? L'antisémitisme est un fait essentiellement européen et chrétien et il a atteint son paroxysme dans le conflit opposant l'Allemagne à la Russie, à l'instigation de l'Angleterre. Décidément, Sarkozy a tout faux, comme dans l'affaire Guy Moquet et dans son discours de Dakar. Dans l'intérêt de notre pays, et dans celui des nos enfants, il faut le ramener à Neuilly au plus vite !

SARKOZY S'EST RANGÉ SOUS LA PROTECTION DU CRIF

Comme prévu, affolé par la vague de rejet qui submerge le pays, Nicolas Sarkozy a demandé la protection du CRIF. En échange, il lui livre nos enfants en imposant aux enseignants de l'école laïque la tâche de leur inculquer le culte des dieux judéo-chrétiens par le truchement de la nouvelle religion dont le temple est à Auschwitz ! Cette fois, c'est bien la laïcité qui est étranglée par le foldingue de Neuilly ! Avec les enseignants, nous allons devoir nous mobiliser pour sauver l'école laïque dont j'ai gardé, personnellement, un grand souvenir.
Nicolas Sarkozy est devenu un type dangereux !

mardi, février 12, 2008

NEUILLY : WATERLOO POUR SARKO

L'incroyable pantalonnade de Neuilly a précipité la fin de Sarko. On me dira que je vais vite en besogne ! D'Arcole (dixit Edgar Morin) à Waterloo il y a tout juste neuf mois ! La chute est brutale, et ce qui est remarquable, c'est que l'opposition n'y est pour rien ! L'homme de Neuilly s'est pris les pieds dans le tapis tout seul. Cela nous rappelle Jacques Chirac avec sa dissolution ratée de 1997. Mais en pire : son fief, doré, truffé de milliardaires, à lui tout acquis, finit par s'en détourner et profite de l'occasion pour se débarrasser d'un m'as-tu-vu au profit d'un neuilléen de bonne souche.
Et nous ? Comment allons-nous faire pour nous en débarrasser ? C'est à l'UMP que se trouve la solution : il faut qu'une partie du groupe se rassemble autour de Dominique de Villepin au lendemain de la débâcle des municipales. Sarkozy n'aura alors plus de majorité à l'Assemblée, et il ne sera pas en mesure de limoger François Fillon, plus haut que lui dans les sondages où Sarkozy n'a pas fini de descendre ! Pourra-t-il, à 20% d'opinions "favorables", exercer la présidence de l'Union européenne le 1er juillet prochain ? Bien sûr que non ! La conclusion s'impose d'elle-même... Avec François Goulard et quelques autres, Dominique de Villepin doit déjà descendre dans l'arène.

dimanche, février 10, 2008

APRÈS MARTINON, SARKO...

Un tsunami est en train de déferler sur le pays. Même Neuilly-la-bourgeoise dit "NON,NON,NON" à Martinon ! Et le fiston, à l'écoute des salons, alerte papa à l'Élysée "papa, t'es foutu, Neuilly est dans la rue" ! Devedjian s'arrache les cheveux, Carla prépare son DVD tandis que l'heureux époux s'envole vers la Guyane ! Ciel ! On se souvient de l'hécatombe... de Guyana où le chef de la secte du Temple du Peuple trucida allègrement plus de 900 de ses affidés ! Jean-François Copé, le patron des députés UMP déclare au JDD "qu'on ne va pas se laisser faire". Trop tard : Sarko, c'est cuit. Après les municipales, il faudra opérer, et François Fillon, conforté par les sondages, restera droit dans ses bottes. La crise politique ne pourra être dénouée que par la démission de Sarko ! Une élection présidentielle anticipée s'annonce... Dominique de Villepin, François Bayrou, Ségolène Royal sont déjà sur les rangs. Nicolas Sarkozy va bientôt pouvoir partir en voyage de noces... si Carla ne joue pas les Cécilia !

lundi, février 04, 2008

POURQUOI PAS UNE MANIFESTATION DE MASSE AU SALON DU LIVRE EN FAVEUR DE LA PALESTINE ?

ISRAËL : 60 ans Mai 68 : 40 ans
Joyeux anniversaire !

On nous dit que certains voudraient boycotter les écrivains israéliens invités au salon du livre à Paris en mars prochain. On peut faire beaucoup mieux ! Puisque nos officiels sont plutôt lamentables, qu'ils soient français ou européens, pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour organiser une manifestation monstre à la Porte de Versailles qui durerait les 4 jours du Salon ! De la banlieue, de province, et même de toute l'Europe viendraient des dizaines de milliers de manifestants (peut-être même plus !) distribuer des tracts, participer à des colloques, dénoncer l'impuissance et la lâcheté des responsables européens face au drame palestinien, exiger une véritable conférence internationale qui règlerait enfin le problème. Et qui aiderait, sans doute, à régler le "problème libanais" ! Si l'on veut instaurer une coopération pacifique entre les deux rives de la Méditerranée, n'est-ce pas par là qu'il faut commencer ? Liban Palestine même combat ! Ça n'est qu'une suggestion... Qu'en pensez-vous ?
A lire : c'est très instructif
www.libanvision.com/polemique.htm

samedi, février 02, 2008

LE TEMPS DES FRANÇOIS EST VENU !

Nicolas Sarkozy peut être reconduit rapidement à Neuilly ! Il suffit, en effet, que le traité européen "simplifié"soit rejeté par les parlementaires réunis à Versailles, une majorité de 3/5e étant nécessaire pour l'adoption. Que tous les élus socialistes votent comme un seul homme contre, auxquels peuvent se joindre des élus de droite, tel François Goulard, villepiniste fidèle, et le tour est joué. Nicolas Sarkozy sera alors contraint de consulter les Français par voie de referendum, et là le résultat ne fait aucun doute : le NON sera largement majoritaire. Le pauvre Nicolas, qui doit prendre la présidence de l'union européenne le 1er juillet prochain, sera réduit à l'impuissance face à des partenaires narquois. Sa déconfiture sera totale. Politiquement anéanti, Sarkozy devra se démettre... Politique fiction ? Non, si les socialistes pensent à leurs électeurs (et à bien d'autres) qui savent que "plus vite on se débarrassera de l'ostrogoth, mieux cela ira pour tous". Alors François Hollande, alors François Goulard ? Le temps des François* n'est-il pas venu ?
* Même s'il n'a plus beaucoup de parlementaires dans sa manche, François Bayrou peut se joindre aux deux autres François pour lancer un appel à la Nation.

vendredi, février 01, 2008

CLAUDE GOASGUEN PRÉDIT UNE DÉROUILLÉE !

En 1977, on s'en souvient, sous Giscard-Barre, la gauche remporta les municipales. A la surprise générale, des villes traditionnellement de droite - Angers, Reims... - ne résistèrent pas à la vague rose. Le choc fut grand. Aux élections législatives de 1978, beaucoup s'attendaient à voir la gauche gagner. Mais Georges Marchais en décida autrement, il brisa l'union de la gauche et son programme commun. En 1981 toutefois, François Mitterrand vint à bout de Giscard, plombé par son premier ministre, ce "raymond-la-science" assommé par les deux chocs pétroliers et le chômage de masse qui en résulta. Cette fois, les municipales comme les régionales vont sanctionner l'Exécutif et même si Sarko nous chante déjà qu'il est élu pour cinq ans, il ne pourra pas tenir... A Paris, où le vote est plus politique qu'ailleurs, Bertrand Delanoë va remporter un triomphe. Paradoxalement, une réélection de Bertrand dans un fauteuil donnera de l'air à l'homme de Neuilly car, dans la foulée, le parisien tentera de s'emparer du PS ! On imagine déjà la province, rassemblée autour de Ségolène, ou d'un autre candidat, s'opposant de toutes ses forces au présidentiable de l'Hôtel de Ville. Mais l'opinion, qui aspire au changement, en l'occurrence à se débarrasser de Sarkozy, risque de le faire savoir brutalement. Claude Goasguen a raison : cela pourrait bien tourner au cauchemar pour le tandem Sarko-Fillon, et cette UMP qui croyait avoir trouvé son bonheur en ralliant sans état d'âme le tombeur de Chirac et de Villepin.

MUNICIPALES : LA BEREZINA POUR L'UMP !

Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Rennes, Nantes, Rouen etc. Toutes les grandes villes s'apprêtent à sanctionner l'exécutif sarkozyste, comme le laissent prévoir les sondages publiés jour après jour. Un tsunami qui ressemble comme deux gouttes d'eau aux "régionales" de 2005 qui balayèrent le pauvre Raffarin. Logiquement, François Fillon devrait subir le même sort ! Mais, par la faute de Sarkozy, le premier ministre ne constitue pas un fusible. Qui osera remplacer un ectoplasme ? Et pour tout le monde, le chef de gouvernement est à l'Élysée ! Après les municipales, nous serons plongés dans une grave crise politique.... à la veille de la présidence européenne exercée par la France ! Comment Sarkozy va-t-il s'en sortir ? Par des discours ? Personne n'y croit plus. Par des promesses ? En vidant des caisses... déjà vides ? L'homme de Neuilly s'est enferré lui-même dans un piège mortel. Ça n'est pas encore l'agonie, mais à l'UMP les chefs échafaudent déjà des "solutions de rechange"...

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