mardi, février 19, 2008

CHAPLIN, LES ROSENBERG, L'APPEL DU 14 FÉVRIER ... ET LA SHOA ! (6)

Entre Pompidou et Mitterrand il y a eu Giscard. On se souvient que Chaban-Delmas, le candidat gaulliste fut un mauvais candidat en 1974 face au jeune candidat centriste Giscard, et la volonté de changement l'emporta irrésistiblement. Au second tour, cependant, Giscard ne devança Mitterrand que de 300.000 voix. Très vite, son Premier Ministre, Jacques Chirac l'abandonna (en 1976) pour fonder le RPR dans la foulée. Il faut reconnaître un certain génie à Marie-France Garraud (tout comme à Pierre Juillet) et surtout, une bonne connaissance de l'histoire de France. Le Maire de Paris étant élu au suffrage universel pour la 1ère fois depuis 1871, inévitablement ressurgissait le fantôme d'Etienne Marcel, ce Prévôt de Paris qui devint (presque) Roi de France au 14e siècle ! Chirac fut élu brillamment Roi de Paris en 1977 mais en 1981 la vague "rose" triompha irrésistiblement. Avec son Premier Ministre l'imbuvable Barre, Giscard ne fut pas réélu. C'est que le "fait palestinien" qu'il avait reconnu au sommet européen de Venise, en 1979, suivi de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, avaient mobilisé contre eux la communauté juive. Même Mme Simone Veil fut sévèrement apostrophée par des militants déchainés qui lui reprochaient son appartenance à un gouvernement "antisémite". Giscard reste d'ailleurs persuadé qu'il a perdu en 1981 à cause de "ça", un "ça" qui pèse lourd en région parisienne... et dans les médias ! Aussi avait-il promu Simone Veil à la tête d'un grand ministère pour se protéger... en vain ! Mitterrand, lui, avec son lourd passé vichyste (il fut même décoré de la Francisque par le Maréchal !) installa Jacques Attali près de lui à l'Élysée, et fit de Laurent Fabius le plus jeune Premier Ministre de France. Jacques Chirac, puissamment installé dans sa Mairie, après ses défaites présidentielles de 1981 et de 1988, déroula le tapis rouge devant ceux qui avaient tant d'influence... On connait la suite : lorsqu'il fallut choisir entre Balladur et Chirac, en 1995, il n'y eut pas photo, malgré Simone Veil qui avait fait le mauvais choix... avec un certain Sarkozy.
Pour moi, cette stupéfiante invasion "shoatique" intervient avec l'avènement de Mitterrand qui devait "faire oublier" son passé, notamment son absence de réaction devant les lois anti-juives de Vichy. Klarsfeld et les siens, pardonnez-moi l'expression, le tenaient par les couilles. Jacques Chirac ne put que constater, à Paris, l'influence grandissante du CRIF. Au point que, conclusion logique, Nicolas Sarkozy s'envola vers New York rechercher l'appui du "CRIF" suprême ! Il avait tout compris. Et on l'a vu, l'autre soir, au dîner du CRIF parisien donner des gages de sa "bonne volonté" en proposant d'introduire la "shoa" dans les CM2, et bientôt sans doute dans les maternelles ! Depuis ce dîner, Sarkozy n'est plus seulement l'homme du CAC 40, il est également l'homme du CRIF ! Et je me permets de mettre en garde toute la communauté juive de France : l'Homme de Neuilly est grillé, et il sera bientôt carbonisé ! Le "sarkozysme" est une chienlit que le peuple de France s'apprête à rejeter massivement aux Municipales ! Même à Neuilly, son fief doré, la bonne bourgeoisie n'en veut plus... (à suivre)/

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