vendredi, mars 14, 2008

GEORGES BENSOUSSAN REMET LA SHOAH A SA PLACE

Il faut remercier les Juifs qui font un véritable travail d'historien. Georges Bensoussan est de ceux-là. Son livre (1) n'est qu'un début, pourrait-on dire. Mais il confirme ce que nous avons toujours affirmé : la création d'Israël n'a rien à voir avec la "shoah". Mieux : il reconnaît que la "shoah" est de "création récente". Et il précise : "Cette mémoire (de la shoah) ne s'imposera en effet qu'après le procès Eichmann (1961) et la guerre des Six-Jours (1967), la peur qui saisit alors le monde juif venant réveiller le traumatisme du génocide." Pour lui, et l'aveu est de taille : il s'agit bien d'une "légitimation après-coup".
Pour moi, qui ne suis pas un "historien de profession" (heureusement !), mais un simple citoyen désireux de comprendre les événements dont j'ai été témoin, je me permets de lui dire qu'il est sur la bonne voie... mais qu'il doit encore faire un effort ! Voici mon analyse, qui vaut ce qu'elle vaut, mais que je trouve bien meilleure que la sienne ! La mort de Staline (mars 1953) suivie de l'exécution des époux Rosenberg aux USA (juin 1953) provoquent un énorme traumatisme parmi les Juifs. Leur installation aux États-Unis est compromise ! Sur ce, en Égypte apparaît le colonel Nasser, dont le succès est foudroyant dans tout le monde arabe lorsqu'il nationalise le canal de Suez (1956). La renaissance arabe constitue un danger mortel pour Israël, qui vient à peine d'être créé (1948). Ainsi les Juifs risquent-ils d'être chassés à la fois d'Israël... et des États-Unis où sévit la "chasse aux sorcières". La contre-attaque nécessaire (pour la survie) est décrétée par les notables juifs, tant en Israël qu'aux USA. Voilà, à mon avis, quelle fut l'origine de la "shoah": il s'agit bien, comme le pense Bensoussan, d'une auto-défense... contre les "autres", contre tous les "autres" ! La "diabolisation" de l'Allemagne (et de l'Europe) commence. De même que le passage à l'Ouest des Juifs "soviétiques" ! Tout le monde s'y met : avec l'argent des Juifs américains, ceux d'Europe qui savent écrire, faire un film, raconter des histoires, témoigner etc. sont invités à le faire. L'opération trouve son point d'orgue, si je puis dire, avec la capture d'Eichmann en Argentine (jusque là, les Américains protégeaient les nazis réfugiés en Amérique du Sud) et le procès spectaculaire (Jérusalem -1961) qui s'en suivit avait bien pour objectif de mobiliser la diaspora autour d'Israël. Et peut-être de supprimer un témoin gênant : en révélant les tractations (un marché "diabolique" visant à échanger un million de Juifs - dont les 300.000 de Hongrie - contre 10.000 camions et bien d'autres choses) qu'il avait menées à Budapest, sous l'égide d'Himmler, à la fin de la guerre, avec les chefs sionistes, négociation qui remonta jusqu'à Washington et Londres puisqu'elle visait tout simplement ... le "renversement des alliances" contre les soviétiques !, Eichmann pouvait déstabiliser les dirigeants d'une organisation dont la règle était, depuis sa création en 1897 : on "négocie" avec tout le monde ! Le "diplomate" suédois, agent triple ou quadruple, Raoul Wallenberg, qui avait été au coeur de la négociation, ne fut-il pas livré aux Russes dès leur arrivée à Budapest ? (Il s'agit là d'un des plus grands "mystères" de la deuxième guerre mondiale). En 1979, à la fin des années Giscard, est projeté en France le téléfilm en quatre épisodes Holocauste, une super-production américaine qui annonçait la suite, notamment le "Shoah" de Claude Lanzmann. Comme on le voit, il y a bien un "avant" (l'époque "soviétique", rouge du sang des peuples de l'Est, où les Juifs se trouvent étroitement mêlés) et un "après" (la mort de Staline) où les Juifs enterrent le "communisme" pour épouser le capitalisme américain "sûr de lui et dominateur". Ce qui est tout à fait fantastique, c'est que nous avons vu à la fin du 19e siècle les Juifs de l'Est imposer le "marxisme" à des peuples qui lui étaient foncièrement hostiles, parce que chrétiens, comme nous avons vu, un siècle plus tard, cette même idéologie complètement disparaître, rejetée par les peuples qui l'avaient subie ! Et voici cette fois à l'Ouest que les Juifs tentent de nous imposer une nouvelle religion (le culte de la shoah) de la même manière pour se "protéger", et qu'ils doivent l'étendre à tout le monde, d'abord en Occident, ensuite au reste du monde, car il y a chez tout Juif la peur de redevenir le "bouc émissaire" dans un monde qui se déconstruit et qui inquiète - car l'avenir apparaît indéniablement sous des jours sombres ! Et très logiquement, cette peur ancestrale le pousse à "prendre la direction des opérations", c'est-à-dire en l'occurrence à bâtir une société internationale, mondialisée, où il sera "intouchable" ! Qu'on le veuille ou non, l'opération (introduction du culte de la shoah) exigeait ici, en France, l'élimination de Charles de Gaulle, "nous sommes tous des Juifs allemands", ce qui fut fait en Mai 68-69. Mais cela ne suffisait pas : il fallait ré-écrire l'histoire de la guerre. En 1995, Jacques Chirac, élu Président de la République déclarait, à la grande stupéfaction des Résistants, que "l'État de Vichy représentait la France", et que cet État "avait commis l'irréparable". Il rendait ainsi possible la "culpabilisation" de tous les Français. Et donc leur "mise en examen" ! Pour le plus grand profit de leurs "accusateurs". En quarante ans, nous sommes passés de de Gaulle à Sarkozy via Chirac ! Ce qui prouve bien que c'est à Paris où la communauté juive pèse lourd, que se joue désormais le sort de l'élection présidentielle, celles d'hier (de Chirac et de Sarkozy) tout comme celle de demain (Bertrand Delanoë). Ce qui laisse présager un combat très dur entre la "province" et la capitale, entre Ségolène et Bertrand. La rumeur nous dit que Sarkozy souhaitait la victoire de Delanoë afin d'affaiblir le parti socialiste en aiguisant ses rivalités internes. A mon avis, il s'agit d'un mauvais calcul. Réélu Maire de Paris, Bertrand pulvérisera Ségolène, et il pourrait bien ne faire qu'une bouchée du petit Nicolas en 2012, ou même avant ! A moins que ?
(1) Un nom impérissable Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d'Europe (1933-2007)
Le Seuil éditeur

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