mercredi, avril 30, 2008

MAI 68 : LA SAGA DES IMPOSTEURS (4 fin)

Les "services" secrets, on l'a vu, furent très actifs à l'Est où les chefs "communistes" de la RDA qui s'opposaient au Kremlin, durent être liquidés par le KGB (tout comme Ceaucescu en Roumanie). Il va de soi qu'ils furent également "partie prenante" à Paris où le pouvoir gaulliste, en 1967, avait marqué son opposition à Israël, et défié les USA jusqu'au Québec ! Lorsque l'agitation démarra à Nanterre et dans les Facs, elle fut l'oeuvre, on le sait, des étudiants communistes dissidents passés au trotskysme, d'anarchistes du type "22 mars", de maoistes très anti-soviétiques etc. Le PC français y était étranger parce qu'il était conscient que tous ces groupuscules lui étaient hostiles. Au point que l'on peut se demander aujourd'hui, en tout cas c'est une question que je me pose : n'a-t-il pas déclenché le mouvement de grève, qui est parti de St-Nazaire, dans un secteur qu'il contrôlait encore avec la CGT, la métallurgie, pour l'opposer aux étudiants parisiens, et reprendre ainsi la direction du mouvement ? Il avait déjà agi ainsi en 1947 lors de la grève Renault fomentée par des militants trotskystes. En 1968, la grève a démarré à St-Nazaire, atteint Renault à Flins au Mans pour gagner Billancourt. A coup sûr, tout ce secteur ouvrier lui appartenait, et pour le maintenir en dehors de l'agitation étudiante, lui interdit tout contact avec l'extérieur. Partout les étudiants furent repoussés, sauf chez nous, chez Hachette-Paris, où le PC n'avait plus la force d'interdire au comité d'action d'ouvrir les portes de l'entreprise. La grève générale lui permit d'engager des négociations avec le gouvernement Pompidou qui obtint du patronat de fortes augmentations de salaires pour la reprise du travail. A ce moment-là, le PC luttait pour sa survie, mais on sait que par la suite, il perdit la partie devant un Mitterrand fort habile.
Comme on le voit, il est inadmissible que des gens qui se prétendent "historiens" occultent l'évolution historique de l'après-guerre dont Mai 68 n'est qu'une étape, étape ultime (et gagnante pour les Anglo-Américains et les Juifs) puisque les deux derniers obstacles à la "réunification" de la diaspora juive, de Gaulle et le PC français, furent éliminés. La France constituait bien, et constitue toujours un "empêcheur de tourner en rond" pour les Anglo-saxons.
Il est d'ailleurs symptomatique qu'en 1988, soit 20 ans après Mai 68, une revue juive Passages organisait à Paris un colloque sur le thème : Mai 68 fut-il une révolution juive ? Et la plupart des participants juifs à ce colloque, répondaient par l'affirmative. 20 ans plus tard, la réponse est encore plus évidente, avec la rencontre et les retrouvailles (explosives et délirantes) des Juifs de l'Est et de l'Ouest, des ashkénazes et des sépharades dans le Quartier Latin. Mais sous Sarkozy, les Juifs peuvent-ils dire que "Mai 68 scella leur réunification" alors que cet imbécile, totalement inféodé à Israël, déclare "qu'il veut en finir avec Mai 68" ! La situation n'est-elle pas paradoxale ? Nous avons un Président "100% israélo-américain" qui se prétend "gaulliste" (sic) et qui n'a cessé, durant toute sa campagne électorale, de cracher sur Mai 68 ! Certes, il s'agissait de piper les voix de l'électorat le plus droitier, qui n'a jamais digéré ce "maudit" printemps. Et cela a marché. Mais, après la réception de Cohn-Bendit à l'Élysée qui peut en douter : Sarkozy est vraiment le Besson des gaullistes !

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