Première réflexion : comment des joueurs qui sont originaires des pays colonisés par la France au temps de sa splendeur impériale pourraient-ils la représenter dans une compétition européenne ? On voit très bien qu'à leur façon de jouer... ils n'ont aucune envie de gagner ! Il suffit de comparer leur jeu dans les clubs, souvent étrangers, qui les rémunèrent grassement ! Là, ils se battent pour gagner... de l'argent ! Avec le maillot bleu, ils sont sans âme et on les entend à peine chanter la marseillaise ! Marc Ferro nous explique pourquoi : le ressentiment anime aujourd'hui les peuples colonisés contre leurs ex-colonisateurs. On se souvient que Jacques Delors, le gourou de l'eurocratie, s'écriait, en 1985, lors de la victoire du jeune Allemand Boris Becker à Wimbledon "j'aimerais que les Français saluent sa victoire comme s'il s'agissait d'un jeune Français" (sous-entendu "nous sommes des Européens"). Ce pauvre Delors est vraiment nul. Tout d'abord, les Allemands sont animés, eux, par un formidable esprit de revanche (plus fort que le ressentiment) comme ils le furent en 1918. On peut leur demander d'être "européens" car ils l'ont toujours été : l'Allemagne est au coeur de l'Europe, et même sous Hitler ils étaient "européens" ! Il faudrait qu'un professeur d'histoire explique ça à Delors.
Deuxième réflexion : comment peut-on demander à des joueurs de participer à des compétitions européennes sous des couleurs nationales alors que précisément les Delors, Jouyet et consorts nous disent que "les Nations, c'est fini, et qu'il faut se diluer dans un ensemble plus vaste : l'Europe" ? Plus extravagant encore, comment peut-on demander à des joueurs qui ont la peau noire ou brune, qui sont, de toute évidence des non-européens, de devenir des Européens ? Pour tous les Européens (notamment ceux de l'Est) cette équipe de France n'est pas une équipe française, mais africaine ! Quant aux Chinois, même lorsqu'ils sont "français", qui osera dire qu'ils sont "européens" ? Delors et les siens, coincés entre l'URSS et les USA, n'ont jamais imaginé qu'un jour le monde serait monde, sans les 2 super-Grands, et que l'immense majorité de l'Humanité serait composée de peuples mûs par le "ressentiment", et que leur Europe deviendrait un adversaire de la France, du seul fait que tous les pays européens ont une revanche à prendre (l'Allemagne, je l'ai dit, au sud l'Espagne et l'Italie, à l'Est la Russie, quant à l'Angleterre, son intérêt lui dicte de rester collée aux Etats-Unis). Voilà pourquoi la défaite de cette équipe de France dans un tournoi européen (!) n'est pas accidentelle. Et que le vote des Irlandais a valeur d'exemple. On dit que Sarkozy a traité les Irlandais de "cons", mais, permettez-moi de le dire : le "con" est à l'Élysée, et les autres sont à Bruxelles !
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