lundi, juillet 28, 2008

RÉFLEXIONS SUR MARX ET LE JUDAÏSME, "RELIGION DE L'ARGENT" (4 der)

Mais pourquoi Marx s'est-il trompé à ce point ? Je l'ai dit : préoccupé par le sort des Juifs dans cette Europe où le capitalisme, né en Angleterre, déferlant sur le continent, allait leur donner un pouvoir politique en même temps que financier, il a été, littéralement, piégé par l'existence d'une religion "pas comme les autres" parce que identitaire : il lui fallait liquider le particularisme juif par une idéologie "mondialiste", c'est-à-dire ouverte à tous. Les "communistes" sont devenus anti-juifs en Allemagne, comme pratiquement tous les autres leaders (juifs) socialistes, fondateurs de la social-démocratie. Si tous les Juifs s'étaient convertis au christianisme (nombre d'entre eux le sont devenus - Herzl préconisait cette conversion), qui aurait pu les séparer des protestants en Allemagne, ou des catholiques en Autriche et en Pologne ?
Mort à Londres en 1883, Marx ne pouvait évidemment pas prévoir la suite. Toutefois, il est impardonnable ! Comment n'a-t-il pas vu en Angleterre combien les ouvriers étaient typiquement anglais, et pas du tout "internationalistes" ? Et surtout, comment a-t-il pu croire que les ouvriers allemands allaient abandonner leur patrie dont ils étaient si fiers ? En 1914, ils ont couru revêtir l'uniforme impérial pour la défendre ! Pouvait-il croire que le peuple polonais allait se laisser diluer dans une Europe germano-russe ? Et chez nous, en France, comment imaginer que des fils de paysans, devenant ouvriers, par exemple en Bretagne, ceux qui allaient construire la ligne de chemin de fer reliant Saint-Brieuc à Paris, se transformeraient en "militants internationalistes" ? Si certains, en France, ont cru bon de le faire, ils ont été floués, et comment ! Le Parti, leur parti, a quasiment disparu ! Le "parti de la classe ouvrière", né en 1920 a fini chez Mme Buffet ...
En inventant le "prolétaire", Marx a également été contraint d'inventer "la lutte des classes". Marc Ferro a montré dans son dernier livre (le "ressentiment dans l'histoire" - éditions Odile Jacob) que toute l'histoire de ces derniers siècles se caractérise par des antagonismes nationaux ou "communautaires", où le ressentiment joue un grand rôle (il suffit de regarder comment réagissent aujourd'hui les peuples colonisés !). Marx n'a même pas vu les États-Unis d'Amérique rejoints au 19e siècle par des millions d'Européens, dont plusieurs millions de Juifs ! Et ceux-ci ont triomphé avec le capitalisme le plus dynamique, au point que la "tentation délirante" de Marx qui a généré l'État totalitaire à l'Est (du fait de la présence de plusieurs millions de Juifs entre l'Allemagne et la Russie) a été balayée (comme l'URSS !) par la réussite de ceux qui avaient choisi l'Ouest américain ! Je l'ai dit : Mai 68 a achevé le "communisme" en réunissant les Juifs séparés jusque là par une idéologie mystifiante.
Ainsi pouvons-nous constater que par trois fois, les Juifs ont joué un rôle décisif : 1) à la fin du 19e siècle en Allemagne par la création de la social-démocratie marxisante 2) en 1917, en Russie par le "coup d'état" d'octobre 1917 3) en Mai 68 à Paris. Voilà qui devrait faire réfléchir nos chers intellectuels ! Comment nier que le "problème juif" fut d'abord le problème des Juifs face à la nouvelle Allemagne apparue sous Bismarck ? Comment ne pas comprendre que l'Angleterre s'insurgerait contre cette nouvelle puissance, après avoir été défiée par la France de Napoléon ? Oui, Marx avait tout faux, parce qu'il n'était rien d'autre qu'un Juif allemand aux prises avec une impossible solution... qu'il tenta de résoudre, à la manière d'un Messie promettant le paradis avant de disparaître ! Un autre Messie viendra-t-il ? C'est probable, mais il pourrait bien, cette fois, venir d'Asie !
Pour conclure (provisoirement, bien entendu) rappelons tout de même ce qu'Arthur Koestler écrivait dans "la 13e tribu" à propos des Juifs d'Europe orientale - qui seraient des descendants des Khazars du Caucase, donc des aryens au sens où l'entendaient les nazis :" S'il en était bien ainsi, le mot "antisémitisme" n'aurait aucun sens : il témoignerait d'un malentendu également partagé par les bourreaux et par les victimes. A mesure qu'elle émerge lentement du passé, l'aventure de l'empire khazar commence à ressembler à une farce , la plus cruelle que l'Histoire ait perpétrée".
Dommage que Marx n'ait pas connu l'histoire des Khazars !

RÉFLEXIONS SUR MARX ET LE JUDAÏSME, "RELIGION DE L'ARGENT" (3)

Pour Marx et son ami Engels, ce sont les religieux qui deviennent leurs adversaires, et quels adversaires ! Leur religion, le judaïsme, incarne l'identité juive ! Pour arracher les Juifs à l'emprise des rabbins, il va leur falloir tirer à boulets rouges contre la "religion", et ils ont vite fait de démontrer que c'est bien la "religion" de l'argent, que tout au moins tout au long du Moyen Âge les masses paysannes l'ont vue ainsi, confortés par l'Église qui a interdit aux chrétiens le "commerce de l'Argent" ! Le capitalisme, qui permet aux Juifs d'investir dans les entreprises, devient vite, aux alentours de 1848, un capitalisme "financier" (qui suscite partout en Europe des révolutions !). Pour Marx, l'histoire risque de se répéter, et ça ne sera pas une farce ! En Angleterre, le capitalisme engendre la misère dans les classes laborieuses. Pourquoi en serait-il autrement en Allemagne ? Il faut "sauver" les Juifs de ce capitalisme où déjà les financiers d'Outre-Rhin excellent sur les grandes places financières. A la fin du siècle, après la mort de Marx, un autre Juif "allemand", Theodor Herzl, va se heurter aux mêmes adversaires, ces rabbins qui sont horrifiés par cette idée qui leur paraît "impie" : un État "juif" ? Et où ça ? Sur les "Lieux saints" du judaïsme, un État "socialiste", voire "communiste", athée à coup sûr ! Marx suscite un rejet encore plus fort parmi les religieux. Ceux-ci comprennent que lorsqu'il dénonce la "religion opium du peuple", il incrimine le judaïsme puisque c'est de lui qu'est né le christianisme, une simple dissidence qui a osé, déjà !, combattre les "marchands du Temple" ! Pour "séduire" les jeunes Juifs, Marx est obligé de se faire messianique en proposant une "religion" de substitution : le "communisme" ! Un "communisme" qui s'adresse, par la force des choses, à tout le monde (comme le christianisme), et non pas à quelques initiés ! Mais pour que ces Juifs s'engagent dans le communisme, deviennent des missionnaires en somme (ou des révolutionnaires professionnels) il faut leur offrir des "troupes" à conquérir pour les guider vers le communisme. Marx va inventer le "prolétaire" qui n'a pas de patrie ! Sous-entendu : vous ne devez pas faire de l'Allemagne votre patrie, il leur interdit même de devenir "allemands", les "prolétaires" européens ne se rallieront jamais à un pays, surtout s'il est allemand. A l'Est comme à l'Ouest du continent, il y a de vieilles Nations (Russie, France, Pologne etc.), le seul moyen de les briser (ou de les dépasser) c'est de fixer à ces "prolétaires-sans-patrie" un objectif international ou supra-national, un "monde communiste" dans lequel il n'y aura pas de frontières. Ainsi, pour Marx, "le problème juif" serait résolu par l'avènement du "communisme" qui ferait de tous des citoyens égaux, où chacun serait payé selon son mérite, puis plus tard, in fine, selon ses besoins ! "A vous, les Juifs, d'inventer ce nouveau monde !" Un monde sans juifs, puisque le judaïsme aurait disparu avec les autres religions ! On comprend que Marx et Engels aient dit les pires choses sur la "religion de l'Argent", cette religion qui vivait, de messie en messie, et qui promettait à la fin des temps l'Apocalypse ! En somme, seule une Religion pouvait venir à bout de cette Religion ! Et, en toute logique, puisque l'une était "la religion de l'Argent", l'autre devrait être "la religion de l'anti-Argent" ! Le Bien et le Mal ! Dieu et le Diable ! Voilà pourquoi, à juste titre, Jacques Attali reproche à Marx d'avoir ouvert les vannes au déferlement "antisémite" du XXe siècle : la dénonciation de la "religion" ne pouvait que livrer les Juifs à leurs adversaires, à tous leurs adversaires.
Marx s'est trompé, indéniablement. Il croyait bien faire, il a enclenché en Europe un mouvement délirant de type messianique qui s'est conclu au 20e siècle par le plus grand massacre de "juifs" de tous les temps ! (à suivre).

RÉFLEXIONS SUR MARX ET LE JUDAÏSME, "RELIGION DE L'ARGENT" (2)

Les Juifs allemands se divisent évidemment. Les chefs religieux ne veulent pas diluer le judaïsme dans le christianisme : quelle horreur ! Pourtant nombreux sont les Juifs qui ont déjà rallié le protestantisme. Le prodigieux essor de l'Allemagne en séduit plus d'un. C'est donc bien l'Allemagne qui fait "problème" aux Juifs. Jusque là, ils ont vécu dans les multiples États allemands (plus de 340 !) tout en restant eux-mêmes. Voici qu'il leur faut choisir une Nation, une Patrie, et quelle patrie : elle pète le feu ! Les formidables banquiers juifs "allemands" ont aidé Bismarck à réaliser l'unité de cette patrie; les voici qui dominent l'Europe, la famille Rothschild, de Francfort, installe ses fils à Londres et à Paris, tous les deux deviennent les directeurs de la banque d'Angleterre et de la banque de France ! Un autre banquier, Hirsch, construit des chemins de fer partout dans le monde, et amasse une fortune immense ! Aux États-Unis, nouvelle Nation en train d'émerger, qui possède également d'énormes potentialités économiques, les Allemands et les Juifs font des grandes villes, New York, Chicago, et bien d'autres, des fiefs qui coopèrent bien sûr avec l'Allemagne. On le sait, c'est le capitalisme qui a fait l'Allemagne.
Que peuvent faire les Juifs dans cette Allemagne-là, s'enrichir bien sûr, eux qui sont déjà riches ! La communauté juive d'Allemagne est la plus prospère d'entre toutes. Et Marx s'inquiète des conséquences de cet enrichissement pour les Juifs. Il n'est pas le seul. Un autre Juif, Ferdinand Lassalle (1825/1864), originaire de Breslau (aujourd'hui Wroclaw en Pologne), qui ne cache pas son "antisémitisme", fonde l'Association des travailleurs allemands en 1863, qui deviendra le premier parti social-démocrate (SPD) en 1875 en s'unissant avec d'autres Juifs, Wilhem Liebknecht et August Bebel. Ce parti, qui est marxiste, se veut révolutionnaire... Car le malheureux Karl Marx a eu la mauvaise idée d'aller "étudier" le fonctionnement du capitalisme en Angleterre; il y découvre la brutalité du capitalisme, l'effroyable misère ouvrière, et la prospérité des financiers à la City de Londres, où les Juifs se distinguent... C'est en Angleterre, en proie au capitalisme le plus sauvage, où émerge un "parti travailliste" qui prend la défense des travailleurs, que Marx déclare la guerre au capitalisme en publiant à Londres, en 1848, son Manifeste communiste. Mais il a un "sacré problème" : les Juifs en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, bref ces Juifs qui prospèrent dans les deux Empires centraux. Il faut lire sa correspondance (privée) avec son ami Engels : il dit pis que pendre des Juifs, et il est certain qu'aujourd'hui le pauvre Marx serait traîné devant les tribunaux par la Licra, le Mrap, le Crif, Sos-racisme et tutti quanti, et que probablement Philippe Val n'en voudrait pas à Charlie Hebdo ! (à suivre)

RÉFLEXIONS SUR MARX ET LE JUDAÏSME, "RELIGION DE L'ARGENT" (1)

Il faudra bien un jour que nos grands "intellectuels" (sic) expliquent pourquoi nous avons connu en plein 20e siècle cette incroyable entreprise que l'on appelait "URSS", et qui disparut aussi soudainement qu'elle était née ! Vous avez remarqué : personne n'en parle, comme si cet État n'avait jamais existé ! Je me souviens qu'André Frossard, qui était le fils de l'un des fondateurs du parti communiste français, Ludovic Oscar Frossard (qui fut le 1er secrétaire général du PC français en 1920), pondit, quelque temps avant sa mort (1995) un billet ("Cavalier seul") dans le Figaro où il remarquait, avec pertinence, que "personne n'avait encore expliqué la disparition de l'URSS !" (disparue, je précise, quatre ans plus tôt, en 1991). En 2008, André Frossard pourrait toujours s'étonner, dans Le Figaro, ou même, pourquoi pas, dans Libération ( quelle différence y-a-t-il aujourd'hui entre ces deux quotidiens ?) devant "le silence des intellectuels" face à une mort qui remonte tout de même à 17 ans ! Puisque personne ne veut s'aventurer dans la "recherche" d'une explication plausible, je vais m'y lancer, à mes risques et périls.
Ce qui me frappe, c'est l'extraordinaire pléthore de penseurs et sociologues juifs allemands qui, au 19e siècle, au coeur ou autour de la nouvelle Allemagne, vont s'investir dans la recherche d'une "solution" au problème juif ! Déjà, Moses Mendelsshon (philosophe juif fort influent - 1729/1786), aux prises avec ce "problème", préconise l'intégration des Juifs en Allemagne. Le Grand Larousse écrit : "Il milite non pour obtenir la reconnaissance d'un statut spécifique reconnu par les États (la Prusse en l'occurrence), mais simplement l'établissement de bons rapports avec les autorités politiques : il est progressivement amené à demander la reconnaissance de la spécificité des croyances et des pratiques juives au sein d'un État chrétien" et plus loin "il s'oppose même explicitement au retour des juifs en Palestine". En clair, cela signifie que le christianisme (protestant) et le judaïsme sont conciliables, et qu'ils doivent pouvoir coexister dans la "patrie" allemande. Après la défaite de Napoléon (1815), la Prusse va entreprendre l'édification de la Nation allemande. Ce sera chose faite, et rapidement, puisque le 2e Reich est proclamé en 1871 dans la Galerie des glaces, à Versailles. Dans le petit Mourre (dictionnaire historique) on peut lire :" L'Allemagne, sous le 2e Reich, allait connaître, avec un développement économique inouï, une prospérité qui la préserva de tous troubles révolutionnaires. Cet essor se manifesta d'abord par une très forte augmentation de la population qui passa de 41 millions d'habitants en 1871 à 68 millions en 1914 (alors que la population française, dans le même temps, n'augmentait que de 36 à 39,6 millions).
"Les progrès de l'industrie allemande furent aussi extraordinaires. En 1913, l'Allemagne avait dépassé la Grande-Bretagne et était devenue le premier État industriel d'Europe; elle produisait deux fois plus d'acier que l'Angleterre et occupait la première place dans le monde pour les industries chimiques et l'industrie électrotechnique. Cette opulence amena une évolution dans le mouvement ouvrier allemand : de mieux en mieux organisé, de plus en plus nombreux (avec 4 millions de suffrages, il devint, en 1912, le plus fort parti du Reichstag), le parti social-démocrate était aussi de moins en moins révolutionnaire. Son administration, disciplinée et bureaucratisée, était presque entièrement ralliée au révisionnisme de Bernstein (à partir de 1905) et acceptait décidément le régime social existant en se contentant d'essayer d'en tirer les meilleurs avantages matériels pour les travailleurs".
"Rassurés à l'intérieur, forts d'une puissance économique grandissante, les maîtres de l'Allemagne impériale allaient pouvoir se lancer, à partir de 1890, dans une ambitieuse Weltpolitik toute différente de celle suivie jusqu'alors par Bismarck".
Comment expliquer l'incroyable déconfiture de l'Allemagne... en 1918, alors qu'elle domine incontestablement tous ses voisins européens ? (à suivre)

samedi, juillet 26, 2008

POUR JOFFRIN IL EXISTE UNE "RACE" JUIVE ! (fin)

Pendant toute l'époque féodale, l'Argent reste principalement entre les mains des "juifs". C'est une famille de banquiers, les Fugger, en Bavière, qui finance les Empereurs d'Autriche, et assure leur victoire sur leurs rivaux (français), voir Charles Quint contre François 1er.
L'avènement du capitalisme va transformer l'Europe, et provoquer le passage à la démocratie bourgeoise (parlementaire). On sait que c'est l'Angleterre, à la tête d'un immense empire colonial, qui en sera l'instrument et le promoteur. Après avoir vaincu Napoléon (grâce à des coalitions financées par des banquiers "juifs", dont les Rothschild) elle va se heurter à une nouvelle puissance sur le continent : l'Allemagne, fondée par la Prusse, dont le Chancelier, Bismarck, devient le chef tout-puissant après sa victoire sur la France en 1870.
Jacques Attali a raison de souligner que c'est le capitalisme qui a "libéré" les Juifs, et non le "socialisme"! Mais il faut préciser : le capitalisme allemand d'abord, puisque c'est le capitalisme qui va unifier l'Allemagne, et que c'est dans les innombrables Etats allemands que vit la plus importante et la plus prospère des communautés juives. Au fil des siècles celles-ci se sont étoffées, avec le développement du commerce, mais elles ne constituent ni un peuple, ni une "race" (!). Ce qui relie les Juifs entre eux, c'est une "religion", qui leur est réservée, parce qu'identitaire, contrairement aux autres religions qui peuvent être pratiquées par tous !
Plus étonnant encore, Arthur Koestler va nous faire découvrir, en publiant "la 13e tribu" (difficile à trouver en librairie, même en livre de poche !) que les Juifs d'Europe de l'Est sont probablement des descendants des Khazars, un peuple turcophone du Caucase (non sémite donc) dont le Roi (Bulan) s'est converti au judaïsme au 8e siècle ! Selon lui, et d'autres chercheurs "juifs", ces populations se seraient intégrées, puis diluées dans le vaste Empire slave, après leur défaite, deux siècles plus tard, devant les Russes d'Ukraine. Au point qu'aujourd'hui des historiens russes se demandent si cette survivance "khazare", venue des profondeurs, n'expliquerait pas l'hostilité viscérale des peuples chrétiens de l'Est (notamment Ukraine et Pologne) à l'égard des "juifs"! Et voici qu'un jeune historien israélien, Shlomo Sand, publie, en hébreu, un ouvrage au titre stupéfiant "Quand et comment fut inventé le peuple juif ?"dans lequel il nous dit adhérer à la thèse d'Arthur Koestler en ajoutant la sienne propre concernant d'autres "juifs", ceux de la Méditerranée (sépharades) qui seraient des tribus berbères, ou autres, qui auraient choisi le judaïsme pour maintenir leur identité face à l'Islam des conquérants. On attend son livre traduit en français avec impatience.(En septembre, dit-on).
Nous commençons seulement à entrevoir la vérité : il n'y a pas de "peuple" juif ni de race juive, mais seulement une religion qui est devenue, avec le temps, un archaïsme que Marx voulait voir disparaître pour réussir l'intégration des Juifs dans le monde moderne. Le "révolutionnaire" était tellement obsédé par ce problème (européen) qu'il en oublia l'Amérique, "terre d'asile" pour tous les migrants d'Europe ! Entre Moscou et New York (promue au rang de capitale "juive" dès le début du 20e siècle) c'est le vent d'Ouest qui souffla le plus fort, de plus en plus fort, après la victoire d'Israël en juin 1967 provoquant un véritable tsunami qui emporta le pavé parisien en Mai 68, mettant un point final à la "tentation" communiste initiée par Marx, l'anti-capitaliste... et l'anti-judaïque !
Il est certain que, sans Israël, le "problème" juif aurait été réglé par l'intégration des Juifs réunifiés, par la grande fête printanière de Mai 68, dans le monde occidental. Ce constat nous oblige à remettre en question le projet "funeste" des sionistes, un "projet" qui fait désormais obstacle à l'avènement de la paix dans la région du Proche-Orient...
Ps - voir mes posts précédents consacrés à Mai 68, "révolution juive"...

POUR JOFFRIN IL EXISTE UNE "RACE" JUIVE ! (3)

Expulsés d'Égypte, on dit que les fidèles d'Akhénaton (voir à ce sujet "Les secrets de l'Exode" de Messod et Roger Sabbah - deux rabbins - aux éditions Jean-Cyrille Godefroy) auraient reconstruit le Temple hors d'Égypte (à Jérusalem), mais sur cette voie de passage qu'empruntaient les envahisseurs et les caravanes des marchands, dans les deux sens ! Ils vont même jusqu'à dire que "Moïse" ne serait rien d'autre qu'Akhénaton ! - ce que semblerait également croire... Freud qui recommandait de poursuivre les "recherches" !). En tout cas, ce sont des milliers de gens, ceux qui servaient ce Pharaon/Staline, qui s'installent dans une région de "passage" incontournable. On imagine que, très vite, les adorateurs du Temple (où le Dieu devient invisible : Akhénaton, ou son succeseur, doit se cacher), s'enrichissent dans le commerce des échanges (de monnaie) et en deviennent des "spécialistes" inégalés. Plus tard, un certain JC dénoncera les "marchands du Temple" et le culte du Veau d'Or ! Mais, cette fois, ça n'est plus l'Égypte qui domine le monde... mais Rome ! Les Romains en s'emparant de la Palestine, vont, à leur tour, détruire le Temple. Et pour les "chrétiens" (qui sont des "juifs" dissidents) mieux vaut être les premiers à Rome, capitale de l'Univers !, que les premiers à Plougastel-Daoulas (Jerusalem n'est plus qu'un village - J'ai compris cela récemment en étudiant l'opposition entre Staline et Trotsky, le "nationaliste" et "l'internationaliste" !). Une occasion historique se présente lorsque deux concurrents s'affrontent - Maxence et Constantin - pour occuper le trône vacant. Et là, de même que les "juifs" finançaient les Pharaons et autres Monarques pour leurs conquêtes ou la construction de Pyramides ou de châteaux, ils vont financer Constantin en armant ses troupes contre son rival, et naturellement, en retour, une fois sur le trône, Constantin épouse la religion des "juifs-chrétiens" qui fait de lui le "représentant du Dieu unique" sur la terre ! Le "christianisme" devient la religion de l'Empire, c'est le début de notre époque, puisque lorsque disparaît l'Empire romain (submergé par les invasions de "barbares") c'est l'Église romaine (chrétienne) qui en capte l'héritage, et qui va s'efforcer de reconstruire l'Empire que l'on va bientôt appeler, après plusieurs siècles d'incertitude, le "Saint Empire romain-germanique". Mais le "commerce de l'Argent" reste entre les mains des "juifs". C'est une nécessité dans cette époque féodale où la terre appartient à l'Église et à ses représentants. Les "juifs" se verront donc interdire l'achat des terres (avec leur argent, ils pourraient tout acheter !). Or, cet Empire en cours de "reconstruction" ne peut être que "chrétien" (héritage de Rome). (à suivre).

POUR JOFFRIN IL EXISTE UNE "RACE" JUIVE ! (2)

Récemment, Robert Badinter, répondait à la télé, à une question sur l'antisémitisme (je le cite approximativement) :"Cela vient probablement du lien avec l'argent, pendant le Moyen Âge, l'usure, les usuriers étaient juifs". Dans son livre "Les Juifs, le monde et l'argent", Jacques Attali nous apprend que pour Karl Marx, "le judaïsme était la religion de l'argent", et il lui reproche d'être à l'origine de l'antisémitisme "moderne". Nous avons là des pistes. Marx était un journaliste financier, qui plus est, "allemand", travaillant à Francfort dans un journal spécialisé. Mais il nous faut remonter plus loin, somme toute aux origines. Je ne suis pas un historien, encore moins un historien de l'Antiquité ! Pourtant, il saute aux yeux que notre civilisation, nos origines prennent leurs racines dans cette région du monde, que l'on appelle de nos jours "proche-orient", en réalité de cette terre qui est comprise entre le Nil d'une part, et le Tigre et l'Euphrate d'autre part. Par un jeu de bascule permanent, le pouvoir est passé de l'un à l'autre; entre les deux le "passage", en terre de Canaan, où s'établirent tant de "peuples", entre autres les Phéniciens. Dans chaque Cité-Etat régnait un Maître tout-puissant, autour de son Temple. Il était souvent le Chef religieux, en tout cas, il avait à son service une hiérarchie (religieuse). Le commerce se développa d'une manière prodigieuse entre la Vallée du Nil et la Mésopotamie. Au début, le commerce s'effectuait par le troc (bétail, objets etc.). Tout changea lorsque fut créée la monnaie ! Celle-ci facilitait énormément le commerce ! Mais qui allait "battre monnaie" ? Qui allait fabriquer ces pièces en or, argent, bronze etc. ? Tout naturellement, chaque roitelet s'improvisait "financier" en fabriquant sa propre monnaie. Il fallut mettre de l'ordre, instaurer une véritable monnaie "officielle", qui deviendrait le privilège (monopole) du Chef tout-puissant. On peut donc en déduire que c'est la monnaie qui incita les Rois ou Pharaons à se faire la guerre pour obtenir l'exclusivité de la fabrication de ce qui symbolisait la richesse et la puissance. Les religions, jusque là polythéistes, furent bouleversées par l'instauration du "monothéisme", nous dit-on, par le Pharaon Akhenaton - véritable Staline de l'époque ! Promu représentant du Dieu unique sur la terre (le Dieu Soleil), son Temple, à Tell-Armana, devint le centre de l'Égypte où les fidèles vinrent livrer leurs offrandes, au détriment des autres "lieux saints", notamment de Thèbes. La suite coule de source : une coalition renversa le Pharaon "stalinien", détruisit le Temple, et le contraignit à fuir, avec ses fidèles et ses prêtres. C'est sans doute ce que l'on appelle l'Exode, qui n'est rien d'autre qu'une expulsion, la première d'une longue série puisque, au Moyen Âge, tous les Rois (d'Angleterre, de France, d'Espagne etc.) expulsèrent les juifs pour leur prendre leur argent, ou les obliger à payer pour obtenir le "droit au retour". En somme, la Religion et l'Argent sont à la base de la création de l'État omnipotent, les deux étant nécessaires au "maintien de l'ordre" dans une société en pleine expansion commerciale. D'où l'apparition du Chef tout-puissant, tenant son pouvoir du Dieu unique ! (à suivre)

ÉNORME : POUR JOFFRIN IL EXISTE UNE "RACE" JUIVE ! (1)

Avertissement - Il n'est évidemment pas possible d'aborder le "problème juif" en quelques posts ! Ceux-ci ne constituent qu'une réponse (d'humeur) à une assertion de journaliste qu'il fallait relever...
Même si Joffrin a corrigé son papier par la suite, sous l'avalanche des réactions des lecteurs de Libé (on se demande bien qui lit encore ce journal !), il n'en demeure pas moins que l'individu en question est un des "phares" (sic) de la "penséedegauche" (resic), ayant officié longtemps au Nouvel Obs avant de se retrouver directeur de publication à
Libération, et c'est en cela qu'il nous intéresse, puisque dans ces deux journaux "de gauche" il a rencontré, connu, côtoyé moult journalistes "juifs" dont certains sont devenus des grands patrons de presse. Ainsi pour Joffrin, ces journalistes-là appartiennent à une "race" ! Il ne lui est même pas venu à l'esprit que ces types qui étaient ses confrères étaient des gens comme vous et moi ! Qu'en outre, pour la plupart, ce sont des "juifs" non-pratiquants, souvent agnostiques, ou même carrément athées ! Décidément, après "l'affaire Siné", peut-être le temps est-il venu de faire le point, et d'essayer de comprendre ce que c'est qu'un "juif" ?
Même de Gaulle s'est trompé lorsqu'il a, lors de sa fameuse conférence de presse de juin 1967, qualifié les Juifs de "peuple d'élite, sûr de lui et dominateur". Il est vrai que de Gaulle était, un peu comme tout le monde au début du 20e siècle, "antisémite". D'autant plus qu'il avait eu affaire aux "sionistes", tant en Pologne qu'au Liban, où il séjourna en tant que militaire, chaque fois étant témoin de leurs "manigances", maximalistes si j'ose dire, puisque pour s'emparer de la Palestine, ils invoquaient bien évidemment "un peuple juif", dispersé, victime de persécutions, et qui n'avait qu'une idée en tête : revenir au pays ! Ce mensonge-là fut pris "au sérieux" par les grandes puissances qui elles, n'avaient qu'une idée en tête : s'installer près du canal de Suez pour s'emparer de la Syrie (le Croissant fertile) et de cette Mésopotamie qui conduisait vers l'Inde et la Chine ! En 1967, si de Gaulle a utilisé le vocable "peuple", au cours d'une conférence de presse, c'était pour simplifier, car, en effet, le "problème juif" n'a rien de "simple", comme le prétend ce pauvre Sarkozy qui lui, pendant sa réunion "méditerranéenne" n'a rien trouvé d'autre à dire :" C'est simple, il suffit de s'entendre" !
Essayons de comprendre. (à suivre)

POURQUOI LE PRÉSIDENT OBAMA SERA ASSASSINÉ !

Je viens de lire dans le JDD un reportage sur la Virginie-Occidentale, "fief démocrate" ! Ce Noir n'entrera pas à la Maison Blanche, disent les "petits blancs", farouchement "patriotes". N'oublions pas que 4 Présidents ont déjà été assassinés aux States, dont le fameux Lincoln à la fin de la guerre civile opposant le Nord au Sud, esclavagiste. Aujourd'hui, les États-Unis sont en guerre au Proche et au Moyen Orient, divisés quant à la poursuite de cette guerre, les uns cherchant à en sortir, les autres souhaitant aller plus loin encore, en Iran, en Afghanistan, au Pakistan etc. Imagine-t-on un "Noir" mettant fin à la guerre ? Il serait immédiatement accusé de "défaitisme", voire de trahison ! Barak Obama d'ailleurs s'est empressé d'aller en Israël rassurer le "petit protégé" ! A New York, le puissant "lobby" veille... Il y a plus grave : les États-Unis font face à l'Asie (après le Japon, la Chine). Les va-t-en-guerre se préparent au "choc des civilisations" (guerres raciales). Les clans ou les groupuscules armés pullulent aux States, on le sait. La "vente des armes" y est libre ! Après le "communisme", leurs "think thanks" ont inventé un nouvel adversaire : Al Qaïda ! L'Islam est devenu leur obsession. Mettons-nous à la place des dirigeants de Pékin ou des islamistes "revanchards" : formidable, un Noir à la Maison Blanche ! Il suffira de l'assassiner pour plonger le Grand Satan dans une guerre raciale effroyable. Le cadavre du Noir à peine refroidi, c'est un Blanc (ou une Blanche, suivez mon regard : Hillary ?) qui le remplacera , en jurant sur la Bible de "servir les intérêts des States" ! Aux yeux du monde entier, il sera prouvé que les États-Unis sont gouvernés par des Blancs racistes ! Peu importe, en somme, qui aura armé le bras de l'assassin ou du kamikaze : seul compte le résultat. Aux États-Unis les partisans du "choc des civilisations" seront également comblés : vous voyez, nous sommes en guerre avec les Autres, ceux qui, en Asie et en Islam nous haïssent au point d'assassiner notre Président !
Je n'irai pas jusqu'à dire que, tel l'assassinat de Sarajevo, en 1914 qui déclencha la "première" guerre mondiale, celui d'Obama déclenchera la "troisième": de toute évidence, la Chine n'en a pas encore les moyens. Mais l'image des États-Unis sera ternie pour un bon moment, surtout en Afrique où la Chine s'implante sans vergogne. Plus j'y réfléchis, plus je pense qu'à Pékin "on vote Obama", et plus je pense que l'Américain "moyen" y réfléchira à deux fois avant de déposer son bulletin dans l'urne... Mac Cain, le "patriote", n'a pas encore perdu la partie.

vendredi, juillet 25, 2008

LA FAUTE DU PARTI SOCIALISTE N'A D'ÉGALE QUE L'INCOMPÉTENCE DE SARKOZY !

Les dirigeants socialistes sont piégés par l'élection présidentielle. Persuadés qu'il est nécessaire de s'emparer du secrétariat pour avoir des chances d'être candidat à la présidentielle en 2012, ils n'ont qu'une idée en tête : le congrès de novembre à Reims. Et tous de préparer leurs alliances au sein du parti contre "tous les autres". Si bien qu'ils en ont oublié de défendre les intérêts des salariés et du peuple qu'ils prétendent représenter. Le gouvernement peut ainsi liquider les 35 heures en plein mois de juillet, sans provoquer la moindre réaction, excepté celle des cadres qui vont être livrés aux patrons, comme les autres salariés dans l'entreprise ! On ne sait même plus quelle est la durée légale du travail ! Du jamais vu. Par bêtise, la "droite" va réussir le tour de force de "foutre la merde" dans les entreprises, petites, grandes ou moyennes ! En reculant l'âge de la retraite, elle condamne de nombreux jeunes au chômage, et dans le même temps elle oblige les chômeurs à accepter un emploi même sous-payé, favorisant ainsi... une baisse du pouvoir d'achat généralisée, sans oublier que le fameux slogan de la campagne présidentielle "travailler plus pour gagner plus" (en effectuant des heures supplémentaires) se résume à un grossier mensonge : dans chaque entreprise, où les syndicats sont inexistants, c'est le patron qui va décider, selon son humeur... ou son intérêt, de la "durée légale du travail dans son entreprise"! On imagine qu'il aura vite fait de réduire les "heures supplémentaires" à la portion congrue, quand il ne les fera pas purement et simplement disparaître ! Nicolas Sarkozy confirme une fois de plus qu'il ne connaît rien au fonctionnement des entreprises. Il est vrai qu'il n'a jamais travaillé dans une grande boîte... A Neuilly "on ne fréquente pas les mêmes valeurs". Pourtant, ses amis du CAC 40 l'ont certainement mis en garde.
C'est sur le terrain social que le parti socialiste se montre inopérant. Sa faute n'a d'égale que l'incompétence d'une "droite" qui est vraiment la plus bête du monde. La colère se déversera bientôt dans la rue.

dimanche, juillet 20, 2008

CHARLIE HEBDO CONFIRME : MAI 68, C'ÉTAIT BIEN UNE RÉVOLUTION JUIVE !

Quarante ans après, le doute n'est plus possible. La revue Passages, fondée par Émile Mallet, avait bien posé, en 1988, la bonne question :" Le mouvement de Mai 68 fut-il une révolution juive" ? Vingt ans plus tard, en 2008, je comprends mieux pourquoi cette revue a préféré éviter de reposer la question... sous Sarkozy ! En 1988, nous étions sous Mitterrand/Rocard... et Attali ! Déjà, "l'esprit de Mai 68" émergeait... sous le pavé ! Les "gauchistes" style July, maos et consorts, éliminant les damnés de l'action directe, accaparaient la "nouvelle société", sûrs d'eux et dominateurs. Vingt ans plus tard, Rothschild volait au secours... de Libération, sans que personne n'y trouve à redire... et Sarkozy s'emparait de l'Élysée ! Somme toute, n'est-ce pas Daniel Cohn-Bendit qui devrait être à l'Élysée ? Mais, député "allemand" à Strasbourg, il lui était quasiment impossible de se faire élire en France. L'histoire, toujours maligne, repéra un substitut, le zozo de Neuilly, qui avait noué "autour de la synagogue" des liens avec des familles puissantes et influentes", dixit l'hebdomadaire Marianne en février 2007, dans une enquête de Daniel Bernard intitulée "Pourquoi les Juifs communautaires ont basculé vers Sarkozy". Tout s'enchaîne avec une logique stupéfiante : l'un de ses rejetons va épouser la fille de l'une de ces familles, riche et puissante ! Lorsque Patrick Devedjian parle de "nettoyer les écuries d'Augias" dans les Hauts-de-Seine, Charles Pasqua a raison de s'émouvoir : l'impertinent ne met pas seulement en cause le couple Balkany, mais l'ancien "parrain" des Hauts-de-Seine, un certain Nicolas Sarkozy, dont le rejeton est propulsé à la tête du département avec l'appui de ceux qui ont déjà "placé" le père à l'Élysée !
Celui-ci, qui connaît bien son monde, distribue à qui mieux mieux des postes et des prébendes. En ce moment, il achète à tour de bras des "élus de la Nation" pour qu'ils votent "sa" réforme de la Constitution ! C'est tout simplement affreux, 40 ans après Mai 68 ! Comment douter encore de la véritable nature d'un mouvement qui s'achève par un "contrat de confiance" chez Darty ?
Et puisque tout s'achète, les médias sont reformatés ou livrés aux milliardaires d'un clan. Les "fortes têtes" sont expulsés et remplacées par des brosses à reluire. Voici le tour de Siné, à Charlie Hebdo ! Et c'est peut-être là que les "ralliés de gauche" au régime, pour se protéger contre la fureur du peuple (qui ne va pas tarder à se répandre dans la rue), ont commis l'erreur (grave) de ressusciter un "antisémitisme" qui n'existe pas ! Car Claude Askolovitch a "mangé le morceau" lorsqu'il a "dénoncé" un texte "antisémite" dans un journal qui ne l'est pas... avant de passer chez Lagardère !

samedi, juillet 19, 2008

JEAN-PIERRE THIOLLET, JEAN-EDERN HALLIER... ET NOUS (2 fin)

Jean-Pierre Thiollet a le grand privilège, à mes yeux, d'être un auteur à la fois inspiré et fasciné par les Phéniciens, ces grands navigateurs qui ont "découvert le monde" (et qui sont venus jusque chez nous en Bretagne) comme nous le révèle Camille Busson dans son livre paru chez l'Harmattan... et d'être un admirateur de Jean-Edern qu'il installe au plus haut niveau dans son livre "Carré d'Art" en compagnie de trois autres Grands. J'avoue que j'en suis un peu surpris, mais Thiollet m'a convaincu. Entre ces quatre là effectivement, il y a une fraternité qui les réunit dans la démesure-miroir d'une époque convulsive... Je suis heureux d'avoir transmis à Jean-Pierre Thiollet la (courte) préface dithyrambique que Jean-Edern avait rédigée à l'un de mes ouvrages non-publiés, et qui figure désormais dans ce livre comme "postface" puisque je l'avais ajoutée à mon auto-fiction "Kidnapping entre l'Élysée et Saint-Caradec" (titre emprunté au fameux fichier Kidnapping des Grandes Oreilles présidentielles, du temps de M. Ménage, où je figurais parmi un nombre incalculable d'écoutés) que j'ai publiée moi-même en 1999 aux Éditions Phare/Ouest. Me voici donc assuré, comme le dit Thiollet, "d'une gloire posthume" !
Oui, j'avoue que j'aimais Jean-Edern, même si je l'ai peu connu. Il y avait entre lui et moi un lien particulier. Je n'appartenais pas à sa coterie, ni aux pique-assiette qui l'entouraient à la Closerie des lilas, où je lui ai rendu visite comme tout le monde. Non, cet attachement, épisodique, provenait d'un attachement commun à la Bretagne, d'où nous venions tous les deux. Comme on peut le lire dans la Préface qu'il m'accorda, il avait pour moi une sorte d'admiration, naturellement excessive. Son fidèle compagnon, Omar Foitih, peut en témoigner. J'étais un militant "qu'on ne pouvait pas acheter", une sorte de "pur". C'est à l'occasion de son combat contre le Prix Goncourt que j'ai pu mesurer combien il m'attribuait une "aura" disproportionnée. Nos grèves, chez Hachette (couronnées de succès), mon petit livre sur "la pieuvre verte", le procès qui avait suivi et que j'avais gagné, lui avaient fait croire que je pouvais "convaincre" le puissant (à l'époque) syndicat du Livre CGT de participer avec les ouvriers du Parisien (occupé) à une manifestation devant le restaurant Drouant le jour de la remise du prix Goncourt ! J'en avais parlé à un responsable des NMPP qui a transmis l'offre de Jean-Edern, toujours en mal de "coups" médiatiques. Le plus fort, c'est lorsqu'il me proposa de l'accompagner en pleine nuit à l'Elysée, déguisés en moines encapuchonnés pour faire un autodafé de nos deux manuscrits refusés par les éditeurs ! Là, j'ai refusé :"Non, ça n'est possible, Jean-Edern" - Tu as tort, s'est-il contenté de me répondre, sans insister. Est-ce pour cette raison qu'il avait écrit en conclusion de sa préface :"Mitterrand a beau être Président de la République, ce n'est pas lui qui a la légitimité, mais Gabriel Enkiri. Dans le désert de la pensée politique française, il fallait que sa voix s'élève et puisse enfin être entendue. Ce livre sauve l'honneur de la gauche".
Cela me fait bien rire aujourd'hui. Mais je regrette l'absence de Jean-Edern. Je ne sais pas comment il réagirait face à l'ostrogoth de l'Élysée. Il était déconcertant, parfois. Pourtant, j'imagine qu'il aurait la fibre bretonne, et qu'il éprouverait, comme nous tous, la même exécration de ce m'as-tu-vu qui s'est emparé de l'Élysée en magouillant dans les Hauts-de-Seine, ces écuries d'Augias... que Patrick Devedjian rêve de nettoyer, si les Balkany ne l'étranglent pas dans une ruelle de Courbevoie !


LE DERNIER LIVRE DE JEAN-PIERRE THIOLLET A LA GLOIRE DU "VRAI FAUX" BRETON JEAN-EDERN HALLIER (1)

"Si Jules Barbey d'Aurevilly, Lord Byron, Salvador Dali et Jean-Edern Hallier constituent le Carré d'Art de cet ouvrage, ils ne le doivent donc pas au hasard, mais à la nécessité de mettre en lumière l'existence d'une fraternité occulte entre eux et d'étonnantes correspondances entre leurs origines, leurs parcours et les oeuvres".
Auteur de nombreux ouvrages, Jean-Pierre Thiollet, a également publié Je m'appelle Byblos en 2005, Barbey d'Aurevilly ou le triomphe de l'écriture et Le droit au bonheur en 2006.
Carré d'Art est publié aux Éditions Anagramme.

mardi, juillet 15, 2008

LETTRE OUVERTE AUX BRETONS ET AUX CORSES A L'OCCASION DE LA CRISE BELGE

En Bretagne, beaucoup s'inquiètent pour la survie de la langue bretonne. Ma grand-mère ne parlait que le breton (même si elle faisait un effort pour comprendre son petit-fils qui lui parlait en français), ma mère parlait le français et le breton, et moi, à part kenavo ou mandoué benediet, je pense, je rêve, j'écris et je m'exprime en français. A l'école primaire, comme vous le savez, on interdisait purement et simplement le breton dans les salles de classe, et dans les cours de récréation. Je signale que ma mère et ma grand-mère trouvaient ça normal, le français était la marque d'une avancée sociale, une promotion vers la ville où le breton n'avait pas droit de cité. En ce temps-là, Paris éclairait la France et le monde. Avant de mourir, mon père (que je n'ai pas connu) et qui était venu du Liban en 1900, conseilla vivement à sa femme, une bretonne qu'il savait attachée à son "pays" et à sa mère : "surtout, pour les enfants, ne retourne pas en Bretagne", une région qu'il adorait pourtant. La France, avec sa langue extraordinaire, était devenue sa patrie. L'historien lorrain, Fernand Braudel, l'auteur de La Méditerranée, n'a-t-il pas dit que "la langue française est notre patrie" ?
Ceux qui parlent encore le breton souhaitent défendre et protéger une langue qui leur paraît menacée de disparition. Il s'est trouvé à l'Assemblée Nationale une majorité en faveur d'une modification de l'article 1 de la Constitution, favorable à leur voeu. Les sénateurs ne les ont pas suivis. L'un d'entre eux, le sénateur socialiste, Luc Mélenchon, a parfaitement expliqué pourquoi il ne souhaitait pas cette modification de l'article 1 qui fait de la langue française la langue de la République.
En réalité, nous savons que c'est la langue française qui est menacée ! Partout, elle régresse, même au Liban, francophile et francophone, où l'anglais se répand là comme ailleurs. Au Canada, les francophones se battent pour maintenir le français face à l'anglais. Le prochain Sommet de la Francophonie se tiendra d'ailleurs au Canada en octobre prochain. C'est donc avec les Canadiens francophones et les Wallons en Belgique qu'il faut mener bataille en faveur de notre langue. Avec ces deux pays en recherche d'avenir (tout comme nous) une formidable occasion historique se présente aux partisans de la langue française ainsi qu'aux partisans des langues régionales. Ne ratons pas ce rendez-vous avec l'histoire.
Depuis des années, devant le recul du français, je préconise la création de ce que j'appelle les Nouveaux États-Unis Francophones (les NEUF). Par chance, nous pouvons entreprendre cette construction à dimension planétaire dès maintenant, avec tous les francophones qui sont juridiquement dans la mouvance française, à savoir les Départements et Territoires d'outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Tahiti, Nouvelle-Calédonie, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon) ainsi que la Corse, qu'il nous faut considérer comme un Département d'Outre-Mer, tous promus au rang d'États souverains associés dans la Confédération des NEUF, dont le français sera la langue de communication, à l'intérieur comme à l'extérieur. Pour que les langues dites régionales ou minoritaires bénéficient d'une réelle protection, je propose que la rédaction de la Constitution régissant les États-Unis Francophones soit confiée aux Corses ( qui sont d'excellents juristes) parce que ceux-ci auront naturellement à coeur de promouvoir leur propre langue dans la Constitution. Ainsi toutes les autres langues pratiquées au sein des Nouveaux États-Unis Francophones seront-elles reconnues et protégées. Les Bretons, avec d'autres (pourquoi pas le Conseil Régional de Bretagne ?) pourraient d'ailleurs participer à la rédaction de ce qui pourrait être le préambule de la Constitution.
Je le dis sans forfanterie, c'est la seule alternative possible, à la fois crédible et réaliste, face à la mondialisation qui déferle à la vitesse du vent, et qui démolit tous nos acquis sociaux des 19e et 20e siècles sur lesquels reposait notre bien-être. La "construction" de l'Europe, conçue dans les années 50, nous a conduit dans une impasse, et s'avère être une nouvelle ligne Maginot. Plus grave encore, le monde n'est plus qu'un village où tous les peuples sans exception prennent leur place. Les Blancs ne sont plus aujourd'hui qu'une minorité, et les Autres seront de plus en plus majoritaires : le destin de l'humanité n'appartient plus aux seuls Blancs. La formidable émergence de l'Asie a fait basculer l'axe du développement historique vers le Pacifique. L'Afrique elle-même subit cet effet de bascule. La nouvelle civilisation planétaire sera "multicolore". Enserrés entre les deux Super-Grands de l'époque, les partisans de l'Europe ne pouvaient pas le prévoir. Ils avaient peur du "communisme", et ne concevaient qu'une petite Europe protégée par les États-Unis d'Amérique. Le "communisme" et son produit étatique, l'URSS, a disparu ! Nous voici au seuil de ce que d'aucuns appellent le "choc des civilisations", ce qui revient à dire que la guerre mondiale, qui a commencé à la fin du 19e siècle par la destruction de l'Empire ottoman (la route de l'Asie !) risque de connaître un nouvel épisode, plus effroyable encore que les deux précédents puisque cet épisode se manifestera par un conflit total, à la fois économique, financier, racial, religieux et probablement atomique - dont les deux grandes puissances, la Chine et les USA, seront les initiateurs ! Si nous voulons l'éviter, il faut mettre en place de vastes ensembles culturels qui imposeront la coexistence pacifique sur la terre entière. Ces ensembles, tout naturellement, se construiront par la communication autour de l'appartenance culturo-linguistique (francophone, anglophone, hispanophone, germanophone, russophone, arabophone etc.), ces différents ensembles s'intégrant dans une toile à l'échelle de la planète où les différents segments culturels, reliés les uns aux autres, finiront par générer une citoyenneté mondiale.
Ainsi, grâce à la diversité des territoires francophones, nous pouvons d'ores et déjà créer un assemblage Nord-Sud associant des communautés de toutes origines, et construire ensemble une société plus soucieuse de progrès social, par une compétition pacifique avec les autres communautés composant l'humanité.
La "crise" belge, désormais insoluble dans le statu quo, les aspirations des Francophones d'Amérique du Nord (Canada,USA,Antilles...) et d'ailleurs, nous obligent à faire des propositions qui concerneront tous les francophones du monde, tous étant appelés à nous rejoindre ultérieurement d'une manière ou d'une autre, mais toujours à l'issue de consultations démocratiques, l'ensemble accouchant d'un "citoyen du monde", disposant d'une carte d'identité "francophone". La chance de la France, et des Francophones, je le répète, c'est leur dispersion à travers le monde, qu'un marché commun doit souder sur le plan économique. Ce Marché Commun Francophone sera naturellement relié aux autres Marchés, et d'abord au Marché Commun européen, et à celui qui verra peut-être le jour en Méditerranée.
Comme on le voit, les Bretons, les Corses et les Wallons sont sur le pont ! A eux de hisser la voile des NEUF !



LETERME ENTRE WALLONS ET FLAMANDS, C'EST TERMINÉ !

Yves Leterme a remis sa démission au Roi des Belges, Albert II, qui la maintient en "suspens". De toute évidence, la Belgique à l'ancienne n'existe plus. Les Flamands veulent la "corriger". Si on ne leur donne pas satisfaction, ils accentueront leur pression sur les autorités, rendant ainsi impossible la formation d'un gouvernement viable. Nous avons connu la même situation en Tchécoslovaquie où les deux peuples - tchèques et slovaques - ont voulu se séparer à l'amiable. Ce qui a été fait, proprement et simplement, rendant ainsi possible l'établissement de bonnes relations entre les protagonistes qui avaient été "mariés" de force par les grandes puissances qui avaient besoin d'une Tchécoslovaquie "forte" (pour museler la Hongrie du papa de Nicolas Sarkozy). En 1918, des promesses furent faites aux Slovaques, qui ne furent pas tenues évidemment. Les Slovaques se tournèrent vers l'Allemagne, et Hitler leur accorda l'indépendance en 1939. En 1945, les Russes, avec l'accord des Occidentaux, reconstituèrent la "grande" Tchécoslovaquie avant de s'emparer du tout en y englobant la Hongrie. Dès la fin de l'Empire "soviétique" en 1991, les Slovaques revendiquèrent leur indépendance qu'ils obtinrent après négociations avec Prague. Pourquoi ne pas accorder aux Flamands et aux Wallons ce que l'on a accordé aux Tchèques et aux Slovaques ? Qu'attend Nicolas Sarkozy, président de l'Europe jusqu'en décembre 2008, pour intervenir et proposer à ces deux peuples un "divorce" à l'amiable ? Au moins, sa présidence aura servi à quelque chose ! Croit-il, cet illusionniste, qu'il est plus facile de faire la paix au Proche-Orient ? Nous l'avons entendu dire, à propos de ce conflit qui perdure depuis plus d'un siècle :"C'est simple, il suffit de s'entendre" ! Moi, je lui dis qu'il est plus facile de résoudre le "problème" belge ! Il suffit de dire OUI aux uns et aux autres. Dans le cadre de ces Nouveaux États-Unis Francophones que je préconise de fonder avec les Corses et les DOM-TOM, les Wallons y prendraient toute leur place, libre ensuite aux Flamands de se fédérer avec les Pays-Bas, s'ils le désirent. Il faut l'admettre : la Belgique de grand-papa n'existe plus. En politique, il faut savoir se montrer réaliste.

samedi, juillet 12, 2008

LA PALESTINE ET L'IRAN AU COEUR DE L'UPM DE L'ILLUSIONNISTE DE L'ÉLYSÉE

L'union pour la Méditerranée est, à coup sûr, une bonne idée. Depuis des années, je l'appelle de mes voeux sous le vocable de MCM (Marché Commun Méditerranéen). Entre les deux rives, on ne peut que coopérer, ou sombrer ensemble. Malheureusement, Nicolas Sarkozy n'est pas l'homme de la situation. C'est un incompétent, pire encore : il ne connaît pas l'histoire du 19e-20e siècle ! Il est nul : nous avons à l'Élysée un président ignare. Chez lui, à Neuilly, son ignorance ne prêterait pas à conséquence, à l'Élysée elle fait rire... et nous inquiète !
Le colonialisme a sévi, ravagé les pays de la planète. La page a été tournée partout, sauf précisément en Palestine, sur la rive sud de la Méditerranée ! Qui expliquera à Sarkozy que ce sont les puissances européennes qui imposèrent un État "juif" aux peuples du Proche-Orient à l'issue de deux guerres mondiales, toutes deux déclenchées par les Européens ? Et ce, pour s'emparer de l'Empire ottoman, passage obligé vers l'Asie tant convoitée (Chine, Inde...), pas seulement par le canal de Suez mais par la Mésopotamie ? Plus insupportable encore, si c'est possible : le massacre des juifs ne fut-il pas commis en Europe, notamment à l'Est (soumise à la tyrannie de deux despotes ) ? Et ce massacre, qui a eu lieu en Europe je le répète, les Européens, y compris Staline, sans oublier les Américains, l'utilisèrent pour imposer un "Etat" dans une région probablement la plus stratégique du monde, et ce, au détriment du peuple palestinien et de tous les peuples de la région... qui ne furent pour rien - personne ne pourra dire le contraire - dans le "génocide" commis en Europe ! C'est pourquoi j'ai toujours pensé que la Grande Conférence qui s'ouvrirait un jour entre les deux rives de la Méditerranée, pour qu'elle aboutisse, devrait commencer par une condamnation solennelle du colonialisme et de l'impérialisme dont le peuple palestinien - plus que tout autre - reste la victime. Si Nicolas Sarkozy s'imagine que l'Europe peut se dispenser de reconnaître ses crimes, il se fait des illusions. D'autant que cet ostrogoth, en s'alignant sur Tel Aviv et sur Washington risque, à tout moment, de se retrouver "en guerre" contre l'Iran ! Défense de rire, s'il vous plaît...

jeudi, juillet 10, 2008

APRÈS JOSPIN ET ROCARD, DANIEL DUCARME SE RALLIE AUX NOUVEAUX ÉTATS-UNIS FRANCOPHONES !

Sous le titre "la Belgique française", le correspondant du journal Le Monde à Bruxelles, Jean-Pierre Stroobants, nous apprend dans le numéro daté du vendredi 11 juillet, qu'un groupe de juristes belges, aidés de spécialistes français, ont rédigé un texte qui prône "l'incorporation de la Belgique francophone, dotée préalablement d'un statut de collectivité territoriale autonome, dans la République". En réalité, ce texte qui émane d'un groupe de réflexion dénommé Énergies réformatrices, est piloté par Daniel Ducarme, un homme politique célèbre en Belgique francophone. Interrogé par le journal français, M. Ducarme "endosse, avec beaucoup de gravité, la responsabilité d'un projet qui, dit-il, offre une perspective à sa communauté." Et il précise, "lassée par la crise, l'opinion publique avance vite : 29% des Wallons se sont récemment déclarés ouverts à la perspective d'une association avec la France". Plus intéressant encore : ledit projet s'inspire des statuts de la Polynésie !
Lorsque je prétends que mon projet (création de Nouveaux États-Unis Francophones) vient à son heure, j'entends des voix qui crient de plus en plus fort "OUI", de la Polynésie à la Wallonie, en passant, bien sûr, par la Corse et les DOM-TOM ! (Et j'en entends bien d'autres ailleurs, c'est-à-dire partout où vivent des francophones, minoritaires dans leur pays).
Bravo, Monsieur Ducarme ! Nous sommes, de tout coeur, avec vous.

mercredi, juillet 09, 2008

LES DOM-TOM ET LA CORSE AU SECOURS DE LA FRANCE ...ET DE LA PAIX !

Si nous ne sommes pas en 1940, cela y ressemble ! Les dirigeants de la métropole ont renoncé, tout comme le vieux Maréchal face, hier, à l'Occupant. A quoi bon résister ? Les plus forts avaient envahi le pays, le peuple ne savait plus à quel saint se vouer, alors ? Collaborons ! Laissons les vainqueurs décider pour nous... De Gaulle, à Londres (en Angleterre, quelle horreur !) lança son Appel - le 18 Juin. Et d'Outremer, des résistants se rallièrent à lui. D'Afrique, d'Océanie, du Canada... Pendant ce temps, à Paris, nos "gouvernants" s'en remettaient à Bruxelles (pardon, à Berlin). Même pour la restauration, ils n'avaient plus le droit de décider le taux de la TVA ! Dans sa Résidence du Parc, à Vichy, Pétain fulminait contre ceux qui allaient trop loin dans la collaboration. "Tout de même, gémissait-il dans son fauteuil, il y a encore l'Empire... et les Américains ! Le Général lui-même l'a dit, dans son discours à Londres, "cette guerre deviendra mondiale". Comme en 1917 !
Les historiens, pourtant si aveugles, n'avaient-ils pas appelé "première guerre mondiale" celle de 14-18 ? N'est-il pas étrange que nous découvrions seulement aujourd'hui "la mondialisation" ? Tout le 20e siècle fut une guerre mondiale ! Au début la Chine, le Japon, l'Inde furent dominés par les puissances européennes, puis par les USA. Yalta et Hiroshima marquèrent l'apogée de la puissance "blanche". Mais, déjà, à Bandoeng, en 1955, deux ans seulement après la mort du despote russe, et un an seulement avant la nationalisation du canal de Suez (la porte de l'Asie !) par le colonel Nasser, les Non-Blancs affirmèrent leur désir de revanche. Qu'on le veuille ou non, nous sommes bien dans un nouvel entre-deux-guerres. Ils le savent bien à Téhéran. D'où leur sang-froid, et leur détermination...
Et nous, dans quel camp sommes-nous ? Dans celui de la paix, bien sûr. La guerre qui vient sera terrifiante. Raciale, religieuse, atomique. Pouvons-nous encore l'empêcher ? Je l'ai dit : il nous faut construire des États-Unis pacifiques, et ceux-là ne peuvent être que francophones ! N'en déplaise à Jacques Delors, l'espoir aujourd'hui est outre-mer, il commence en Corse : nous avons besoin d'un double génie, celui de Paoli associé à celui de Bonaparte ! A lui de nous concocter une belle revanche sur les Jouyet de Bruxelles !

lundi, juillet 07, 2008

L'ESPAGNE DONNE UNE BONNE LEÇON A LA FRANCE DE SARKOZY ! (2 fin)

Il est bien évident que les sportifs espagnols se battent aujourd'hui pour l'Espagne, et non pour l'Europe. Ce qui les motive c'est le retour de leur patrie en Europe et aux Amériques. Il suffit de regarder Nadal se "défoncer" face au Suisse Federer ! Et de comparer nos joueurs se traînant sur les terrains de foot ou disparaissant dès les premiers tours dans les tournois de tennis... D'autant que la France de Sarkozy (sic), complètement alignée sur Washington, ne leur donne certainement pas envie de se battre. D'ores et déjà, nous savons que la moisson de médailles aux J.O. de Pékin sera médiocre, pour ne pas dire franchement mauvaise : pourquoi un sportif français aurait-il envie de gagner, lui qui ne sait plus qui il est : "francoricain"? "européen", alors que bien souvent il est d'origine africaine, maghrébine, asiatique, antillaise ? Les Delors et consorts seront satisfaits : plus la France s'intègrera dans leur "europe merdique", moins il y aura de champions français ! Car pour avoir envie de se battre, il faut avoir une patrie, et à défaut de patrie, une solide identité partagée avec d'autres, sinon c'est l'Argent, et seulement l'Argent, qui motivera un sportif de haut niveau...
Je crois que l'épisode "sarkozy" sera en fin de compte bénéfique pour le pays, la médiocrité du personnage, et sa nullité politique, clôturant enfin l'ère delorienne qui a fait tant de mal à la France, et qui la conduite dans une impasse mortelle, d'où il nous faut absolument sortir sans plus tarder. Je n'hésite pas à dire qu'il va falloir se débarrasser de Sarkozy par une mobilisation générale, probablement révolutionnaire, celle-ci devenant possible du fait de la carence des syndicats, et de l'opposition dite socialiste. A nous d'inventer l'avenir, avec tous les francophones, qui sont comme nous dans l'attente d'une renaissance !

L'ESPAGNE DONNE UNE BONNE LEÇON A LA FRANCE DE SARKOZY ! (1)

Il a fallu attendre les victoires de l'Espagne en sport - Rafael Nadal en tennis, Fernando Alonso en course automobile, le onze en Coupe d'Europe de football... - pour que les Français comprennent enfin... que c'est Marc Ferro qui a raison ! Pour cet historien honnête et courageux, c'est bien le "ressentiment" qui est le moteur de l'histoire (et non la "lutte des classes" !). Un ressentiment qui se mue en désir de revanche. L'Espagne, à coup sûr, revient de loin. Situé à l'extrême-sud de l'Europe (avec le Portugal), ce pays, qui fut un Grand en Europe, a été marginalisé au cours du 19e siècle. Dominée par la France, l'Allemagne, l'Angleterre et l'Italie, la nation espagnole se voyait confinée au-delà des Pyrénées. Grâce à l'imbécilité de Jacques Delors et de ses acolytes, qui voulaient en finir avec une France "victorieuse", "arrogante" etc, et à laquelle ils reprochaient, malgré sa défaite en 1940, d'être revenue - à cause de de Gaulle qu'ils détestaient pour cette raison - parmi les vainqueurs de 1945, l'Espagne, et dans une moindre mesure le Portugal, est en train de faire un retour spectaculaire... en Europe... à nos dépens ! Il faut savoir que Delors et les siens ont agi consciemment, soutenus par une nomenklatura défaitiste qui disposait avec leur quotidien (Le Monde) d'un puissant moyen de propagande, et qui s'est fait les dents contre la France en luttant contre le "colonialisme", convaincus que le "nationalisme" était le pire des fléaux, parce que responsable des "guerres" en Europe ! C'est la première fois dans l'histoire qu'une classe dirigeante s'ingénie à rabaisser le pays qu'elle est censée "gouverner". Je dis bien : c'est du jamais vu. Le résultat, lui, est visible aujourd'hui. L'Allemagne, de son côté, qui a une formidable revanche à prendre sur ses désastreuses défaites de 1918 et de 1945, est en train de prendre la direction de cette "europe-qui-n'existe-que-dans la tête-de-Delors" ! Je suis sûr qu'il aura droit, cet homme abominable, à des obsèques nationales que ce crétin de Sarkozy lui accordera "pour les immenses services" rendus... à l'Espagne, à l'Allemagne, et à l'Angleterre laquelle, sur son île, se retrouve face à sa rivale "germanique" du 19e-20e siècle. Depuis des années, j'essaie de comprendre l'aveuglement de nos dirigeants. Il est probable qu'ils ont cédé à une puissante coalition "internationaliste" fortement anti-gaulliste : le "communisme" qui fut un jouet entre les mains de l'impérialisme américain, je dis bien américain, et non "soviétique" (qui ne fut qu'une parenthèse), la branche franc-maçonnique actionnée par les partisans de l'Angleterre ... et des Américains (John Money reste leur leader mythique) et le catholicisme, l'Église de France devant faire oublier son "erreur maréchaliste" des années 40, en collaborant avec les "supra-nationaux" de toutes obédiences. (à suivre)

LE CANADA, LA BELGIQUE ET NOUS !

Au Québec, François Fillon s'est fait taper sur les doigts pour avoir parlé de "pays" en évoquant le Québec. Il s'est ensuite ridiculisé en tentant d'expliquer qu'il n'avait pas voulu parler de "pays" mais de paysans, en citant la Sarthe... pays de paysans (sic) ! De son côté, Sarkozy qui va se rendre au sommet francophone d'octobre prochain s'apprêterait, nous dit-on, à récidiver dans la connerie en préconisant une "alliance" entre le Canada et la France, afin de satisfaire Ottawa... Nous sommes vraiment gouvernés par des nuls !
Mon projet d'Etats-Unis francophones (les NEUF) permet justement d'échapper à toute critique "extérieure", puisque ce sont des Français, exclusivement, qui les fondent, qu'ils soient Corses, Antillais ou Calédoniens... Quant aux francophones de l'extérieur (au Canada, en Belgique ou en Suisse) qui sont citoyens de pays "étrangers", ils y seront associés, d'une manière ou d'une autre, selon leur volonté, et sans pour autant avoir besoin de se séparer des Etats où ils vivent, ces Etats étant d'ailleurs des Etats fédéraux qui laissent à leurs membres le choix de la double appartenance. L'objectif final étant, je le répète, de créer une citoyenneté francophone internationale. Ainsi, tous les francophones dispersés à travers le monde seraient-ils réunis par une identité commune dans le cadre de ces Etats-Unis, individuellement ou collectivement, chaque pays pouvant rejoindre par la suite ces NEUF au moyen d'un referendum. Au départ, ces Etats seront une dizaine, tous français de nationalité, c'est-à-dire la France, les DOM-TOM, la Corse, Mayotte... C'est aux Corses que je propose de rédiger cette Constitution internationale francophone, avec le concours de tous ceux qui y seront intéressés. Concernant les langues dites "régionales", les Bretons, les Basques, les Alsaciens etc. auraient à coeur de participer à l'édification de cette Constitution internationale démocratique (dont le français serait la langue de communication) qui protègerait bien évidemment l'existence des minorités linguistiques, les Corses ne pouvant ignorer leur propre langue ! En somme, l'intelligence prendrait le pouvoir avec la création de ces Nouveaux Etats-Unis francophones, parfaitement adaptés à la mondialisation et à la nouvelle citoyenneté adéquate qu'elle induit en toute logique. Tel sera l'après-sarkozysme...

dimanche, juillet 06, 2008

LE CRÉTIN DE NEUILLY PÈTE LES PLOMBS !

Pour Nicolas Sarkozy "les grèves, c'est fini. Lorsqu'il y en a, on ne s'en aperçoit même pas " ! Nous avons là la preuve que ce type est un imbécile-né. Depuis quasiment un siècle, la France traverse une crise sociale : elle n'a pas réglé le "problème", et celui-ci explose à intervalles plus ou moins réguliers. C'est vraiment un type dangereux. Je ne sais pas s'il me lira, mais je voudrais lui rappeler ceci : en 1967, les syndicats étaient déconsidérés, et impuissants. Surtout la CGT qui avait pris l'habitude d'organiser des "grèves nationales de 24 heures"... devenues tellement "mécaniques" qu'elles passaient inaperçues. Peu de salariés les suivaient. Les autres syndicats dénonçaient ces grèves presse-bouton. Je me souviens qu'à peine entré chez Hachette en décembre 1967, j'ai recherché le local du syndicat. En ouvrant la porte, j'ai immédiatement remarqué... les toiles d'araignée qui pendaient un peu partout ! Quelques mois plus tard, Viansson-Ponté écrivait dans Le Monde son article "la France s'ennuie". On connaît la suite ! Un peu partout les jeunes s'investirent dans des "comités d'action". Ce fut également une des causes de la puissance du mouvement de Mai 68 : la faiblesse des syndicats, leur usure, leurs méthodes bureaucratiques.
Aujourd'hui, il y a cent fois plus de raisons de combattre la politique du gouvernement... qu'en 1968 ! Sarkozy devrait savoir qu'en France l'Argent n'a pas bonne presse. Et qu'en s'affichant avec les "neuneus" du libéralisme économique "sans entrave", il nous conduit irrémédiablement vers un choc terrible. Cela craque de partout. L'imbécile heureux qui nous "gouverne" ne va pas tarder à s'en rendre compte... S'il écoutait les députés UMP de base qui rentrent de leurs permanences, il aurait un écho de ce que pense le pays. Mais il n'entendra rien : ce crétin veut réussir là où ses prédécesseurs ont échoué : nous plonger dans une guerre civile doublée d'une guerre de religions. Celle-là, nous sommes nombreux à la voir venir depuis de nombreuses années. Mais les stratèges de l'Élysée ne sont-ils pas convaincus que "Besancenot" va les sauver ?

samedi, juillet 05, 2008

LA CRISE

La Bretagne possède une forte identité, on le sait. Mais ce qui me frappe, après ces quelques jours passés chez moi, en Morbihan, c'est la véritable détestation du personnage de Sarkozy qui s'exprime sans mesure. Partout, je n'ai entendu que sarcasmes et rejet. Seule une personne sur toutes celles rencontrées a semblé accorder au locataire de l'Élysée quelque crédit, sans grand enthousiasme malgré tout. Jamais un président de la République n'est tombé aussi bas. Même la "libération" d'Ingrid Betancourt, bien qu'unanimement applaudie, n'a pas fait remonter sa cote. Personne n'attend plus rien de ce zozo. Il est grillé, pour ne pas dire carbonisé. Le général Cuche, Patrick de Carolis, apparaissent comme des victimes de ses foucades. Voici la poste, à son tour, que ce crétin veut transformer en "société anonyme". Après la sécu, les médicaments de moins en moins remboursés, le bonhomme accumule les impairs. Il est bien de Neuilly, et il va bientôt y retourner, à coups de pieds au cul. Quel dommage que le parti "socialiste" soit dans cet état ! Il faut que tout le monde y réfléchisse : sans alternative crédible, "ça va mal finir" !

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