lundi, juillet 07, 2008

L'ESPAGNE DONNE UNE BONNE LEÇON A LA FRANCE DE SARKOZY ! (1)

Il a fallu attendre les victoires de l'Espagne en sport - Rafael Nadal en tennis, Fernando Alonso en course automobile, le onze en Coupe d'Europe de football... - pour que les Français comprennent enfin... que c'est Marc Ferro qui a raison ! Pour cet historien honnête et courageux, c'est bien le "ressentiment" qui est le moteur de l'histoire (et non la "lutte des classes" !). Un ressentiment qui se mue en désir de revanche. L'Espagne, à coup sûr, revient de loin. Situé à l'extrême-sud de l'Europe (avec le Portugal), ce pays, qui fut un Grand en Europe, a été marginalisé au cours du 19e siècle. Dominée par la France, l'Allemagne, l'Angleterre et l'Italie, la nation espagnole se voyait confinée au-delà des Pyrénées. Grâce à l'imbécilité de Jacques Delors et de ses acolytes, qui voulaient en finir avec une France "victorieuse", "arrogante" etc, et à laquelle ils reprochaient, malgré sa défaite en 1940, d'être revenue - à cause de de Gaulle qu'ils détestaient pour cette raison - parmi les vainqueurs de 1945, l'Espagne, et dans une moindre mesure le Portugal, est en train de faire un retour spectaculaire... en Europe... à nos dépens ! Il faut savoir que Delors et les siens ont agi consciemment, soutenus par une nomenklatura défaitiste qui disposait avec leur quotidien (Le Monde) d'un puissant moyen de propagande, et qui s'est fait les dents contre la France en luttant contre le "colonialisme", convaincus que le "nationalisme" était le pire des fléaux, parce que responsable des "guerres" en Europe ! C'est la première fois dans l'histoire qu'une classe dirigeante s'ingénie à rabaisser le pays qu'elle est censée "gouverner". Je dis bien : c'est du jamais vu. Le résultat, lui, est visible aujourd'hui. L'Allemagne, de son côté, qui a une formidable revanche à prendre sur ses désastreuses défaites de 1918 et de 1945, est en train de prendre la direction de cette "europe-qui-n'existe-que-dans la tête-de-Delors" ! Je suis sûr qu'il aura droit, cet homme abominable, à des obsèques nationales que ce crétin de Sarkozy lui accordera "pour les immenses services" rendus... à l'Espagne, à l'Allemagne, et à l'Angleterre laquelle, sur son île, se retrouve face à sa rivale "germanique" du 19e-20e siècle. Depuis des années, j'essaie de comprendre l'aveuglement de nos dirigeants. Il est probable qu'ils ont cédé à une puissante coalition "internationaliste" fortement anti-gaulliste : le "communisme" qui fut un jouet entre les mains de l'impérialisme américain, je dis bien américain, et non "soviétique" (qui ne fut qu'une parenthèse), la branche franc-maçonnique actionnée par les partisans de l'Angleterre ... et des Américains (John Money reste leur leader mythique) et le catholicisme, l'Église de France devant faire oublier son "erreur maréchaliste" des années 40, en collaborant avec les "supra-nationaux" de toutes obédiences. (à suivre)

1 commentaire:

Desmotscratie a dit…

"C'est la première fois dans l'histoire qu'une classe dirigeante s'ingénie à rabaisser le pays qu'elle est censée "gouverner". Je dis bien : c'est du jamais vu. "

==> avec une intensification notoire lors du 2e mandat de Chirac où la fine équipe de penseurs sarkozyste se sont systématiquement ingéniés pour les besoins de leur oeuvre à dévaloriser la France et ses performances, lui trouvant mille et un défauts. je veux parler des déclinistes patentés qui plus d'une fois m'ont donné envie de vomir tellement ils semblent aimer abaisser notre pays, prétendument pour lui faire prendre conscience de la nécessité d'adopter les fameuses "réformes propres à moderniser le pays" que l'on sait. Je pense aux Jacques Marseille et autres Baverez, les apôtres de la France qui tombe(rait) ! Pour démoraliser la nation, ils n'ont pas à forcer leur talent : ils se placent naturellement en champions de la déclinologie archi fabriquée pour les besoins de leur cause scélérate. Le pays subi un viol depuis mai 2007 : ça a commencé avec le Fouquet's et la "retraite pour habiter la fonction" sur le yacht boloréen. Et Sarkozy se vante d'avoir les couder franches faute d'une opposition conséquente. Un peu comme un violeur qui comettrait son forfait en sachant qu'il a affaire à une victime sans défense. La victime subi son sort en silence. Mais la blessure est là qui ne guérira pas tant que justice n'aura pas été rendue !

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