dimanche, août 31, 2008

L'ALTERNATIVE : LES ÉTATS-UNIS FRANCOPHONES ! (2)

Il faut redonner du poids à la France pour équilibrer la masse germano-russe. Notre atout se trouve en Belgique et Outremer. Par chance, le 21e siècle se mondialise. Avec ses départements et territoires d'outre-mer, et la crise qui secoue la Belgique (et le Canada dans une moindre mesure), notre pays est attiré par les grands ensembles hors d'Europe, contrairement à la Russie bloquée à l'Est par la Chine, et à l'Allemagne "limitée" à l'Europe centrale. Nous avons, nous, la possibilité de construire une société "multi-raciale" avec les confettis de l'Empire, et la Corse toujours insatisfaite, et demandeuse d'avenir, comme les départements d'outre-mer, auxquels viendra bientôt s'ajouter Mayotte, aux larges des Comores. Le défi du 21e siècle, on le sait, sera culturel. Le "choc des civilisations" peut, on le pressent, générer un conflit mondial, le 3e, qui sera total : économique et financier bien sûr, mais également racial, religieux, atomique... et terroriste ! La cata pour tout le monde. Il s'agit d'enrayer l'engrenage que les boutefeux ont remis en route, obsédés par cette immense Chine qu'il leur faut maintenant intégrer (soumettre) dans l'univers capitaliste.
En conséquence, nous devons proposer aux francophones d'outre-mer, une association où la solidarité, entre tous, s'exercera à plein, que j'appelle les Nouveaux États-Unis Francophones (les NEUF). Nous pouvons, dores et déjà, mettre en chantier la Constitution francophone internationale avec les Corses et les Wallons. Aux politiques français de le comprendre : notre atout est francophone ! Pas une francophonie fermée, mais ouverte ! Ouverte sur le monde, ayant pour objectif la création d'une citoyenneté mondiale que tout un chacun, dès lors qu'il sera francophone, pourra adopter, individuellement ou collectivement. Cette entreprise ne nous coupera pas de l'Europe, bien au contraire ! Car l'Europe aussi a besoin d'ouverture.
Cette construction à caractère planétaire permettra également aux diasporas, de toutes obédiences (bretonne, libanaise, basque etc.) de prendre toute leur place dans la réflexion qui préludera à sa naissance.
Peut-être aurons-nous l'occasion de lancer ce vaste débat (passionnant) lors de la prochaine semaine Bretagne-Liban que nous avons programmée pour 2009 autour du Golfe du Morbihan... dans le sillage des Phéniciens, ces Grands Voyageurs de l'Outre-Mer !

SARKOZY N'A RIEN COMPRIS : MERKEL ET POUTINE SONT D'ACCORD POUR COOPÉRER ! (1)

Nicolas Sarkozy est décidément nul ! Cela se voit bien qu'il ne connaît rien en histoire, qu'il n'a aucune compréhension des événements des 19e-20e siècles, qu'à part "Mickey" et "Les pieds nickelés" il n'a rien lu. Tout récemment, il est allé à Londres, avec Carla Bruni, la "star" du show-biz, faire de la lèche à Gordon Brown. A nouveau, c'était "l'entente cordiale", et naturellement Angela Merkel l'a très mal pris. Depuis la "crise" en Géorgie, Sarkozy et Kouchner menacent la Russie de "sanctions"! Poutine se marre : il sait très bien qu'Angela n'acceptera jamais de sanctionner... son principal partenaire en Europe ! L'ex-chancelier Gerhard Schröder n'est-il pas à la tête d'un consortium pétrolier germano-russe qui alimente l'industrie allemande ? Poutine n'a-t-il pas été acclamé à Berlin par les parlementaires allemands debout qui l'entendirent s'exprimer en allemand ? En Europe, les deux Grands sont toujours l'Allemagne et la Russie, toujours complémentaires. Et Berlin naturellement se veut l'intermédiaire entre la Russie et les États-Unis. Pourquoi Obama est-il allé faire son discours à Berlin (et non à Paris) ? Et comme toujours, Londres n'apprécie pas le "retour" de cette Allemagne qu'elle s'est évertuée à détruire par deux fois dans le siècle !
Pour la France, la situation est critique : ou bien elle se laisse "bouffer", ou bien elle met en place une alternative qui rétablira l'équilibre en Europe, avec le bloc germano-russe. (à suivre)

LE SABORDAGE DES SOCIALISTES A LA ROCHELLE

Les "socialistes" n'ont pas encore compris le fonctionnement de l'élection du Président de la République au suffrage universel. Ils se comportent toujours en "hommes de parti". Ils devraient pourtant regarder dans quel état se trouve le PCF : moribond ! C'est ce qui les attend : passer l'arme à gauche ! Il faut s'en réjouir : la Ve a besoin de candidats ou de candidates qui dialoguent avec les électeurs. Ségolène Royal l'a compris avant les autres : elle s'adressait, et s'adresse toujours à l'opinion. De même François Bayrou qui a spéculé sur l'implosion du PS, attend son heure. Au PS, ils se battent pour la place de "secrétaire du parti". Quel que soit le gagnant, il ne pourra pas empêcher que d'autres "socialistes" se jettent à l'eau. Delanoë par exemple aura un candidat "socialiste" sur sa gauche. Si l'on admet que Ségolène Royal sera candidate, envers et contre tous, il y aura au moins 3 candidats "socialistes" + Besancenot + le candidat du PC + le "vert"+ Bayrou etc. A "droite", ils seront également plusieurs à tenter leur chance contre Sarko. Cela signifie que nous aurons entre 15 et 20 candidats (tes) ! Le moment n'est-il pas venu d'instaurer un système éliminatoire (des primaires) ? L'élection démarrerait le 2 janvier, et s'achèverait par la finale début mai. Les 90 départements, par fraction, élimineraient les candidats, jusqu'à la finale qui se déroulerait toujours en deux tours - afin de dégager une forte majorité. Cela est très facile à mettre en place, et si Sarkozy veut se rendre utile, qu'il convoque le Congrès à Versailles pour voter cette réforme que la grande majorité de nos compatriotes applaudira !

jeudi, août 28, 2008

LE DÉFI DE SINÉ HEBDO !

Siné est, comme chacun sait, anarchiste. Je ne le suis pas. Trop conscient qu'un monde convivial a besoin d'être construit, aujourd'hui reconstruit. L'anarchie, qui nous vient, comme tout le reste, du 19e siècle, n'a donc pas d'avenir. En revanche, dans cette période où la "pensée dominante" tente d'étouffer l'intelligence et la recherche sous les procès, l'initiative de Siné vient à son heure, et il nous faut la soutenir sans aucune réserve. Son hebdo doit renverser tous les tabous, et comme me le disait Jean-Edern, poursuivi jusqu'à sa mort, par les grands inquisiteurs, "tous les tabous ont sauté en Occident, sauf un, celui que tu connais, et dont on a même pas le droit de prononcer le nom"! A son tour, Siné en fait l'expérience : les gardiens du Temple veillent, et tirent sur tout ce qui bouge ! Sa Résistance va se heurter à l'ultime tabou; son dernier combat, si nous voulons qu'il triomphe, doit se confondre avec une mobilisation générale contre le sarkozysme, cette peste qui tue jusqu'en Afghanistan des jeunes Français qui ne demandaient qu'à vivre. Et pour nous, qui avons besoin de la liberté pour comprendre ces deux siècles qui n'en font qu'un, les 19e et 20e, et qui en avons plus que jamais besoin pour prendre toute notre place dans le siècle qui démarre, c'est la loi Gayssot, qui porte le nom d'un ex-stalinien même pas repenti, qu'il nous faut assassiner ! Si le journal de Siné nous permet d'en délivrer notre pays, alors nous pourrons dire un grand merci à ce Val licencieur qui s'est mis au service du "dernier tabou".

mercredi, août 27, 2008

POURQUOI LES RUSSES S'EN PRENNENT-ILS A LA MAFIA GÉORGIENNE ?

Outre le fait que les Russes s'efforcent, depuis quelque temps déjà, de rétablir leur position hégémonique dans le Caucase, et qu'ils n'ont jamais apprécié d'y voir les Américains s'y installer, qu'ils combattent la stratégie d'encerclement qui les vise, de la Baltique à la Mer Noire, et qu'ils profitent de l'élection américaine pour agir, un élément - dont personne ne parle - me semble jouer un rôle dans leur détermination agressive à l'encontre des Géorgiens : la mafia "stalinienne" qui a tant fait souffrir les Russes, depuis 1917, était d'origine géorgienne ! Est-ce que les Russes, Medvedev et Poutine ne prennent pas un malin plaisir à prendre leur revanche sur cette mafia dont le chef, un certain Iossif Vissarionovitch Djougatchvili, dit Staline, trône toujours à Gori, sa ville natale ? A ce propos, n'est-il pas étrange que Saakatchvili et sa clique n'aient jamais songé renverser la statue du despote ? Comment se fait-il que BHL, si soucieux des "droits de l'homme", ne se soit pas scandalisé devant le maintien de cet hommage rendu à l'un des plus grands tyrans de l'histoire ? Comment aurait-il réagi si les Allemands avaient refusé d'abattre une statue d'Adolf Hitler ? Tout de même, avec son complice Ordjonikidze, un autre Géorgien, qui imposa le régime "soviétique" dans les années 20, et de quelle manière !, en Géorgie et en Transcaucasie, qui venaient de proclamer leur indépendance, Staline, le boucher géorgien, imposa son pouvoir à Moscou, en y faisant venir d'autres "Géorgiens", dont Lavrenti Pavlovitch Beria, natif de Merkheouli, en Mingrélie (Abkhazie) qui le dépassa encore en cruauté. A eux trois, et avec leurs supplétifs, ils dépassèrent par leurs crimes innombrables les plus grands massacres de toute l'histoire de la Russie, et sans doute d'Europe ! Mais derrière ces Géorgiens sanguinaires, se profile l'ombre des Khazars, car nous sommes là en pleine Khazarie ! Et ces Khazars, convertis au judaïsme, hantent encore aujourd'hui la Russie ! Après la mort de Staline, en mars 1953, l'ensemble du politburo, conduit par l'Ukrainien Khrouchtchev (les Ukrainiens aussi avaient choisi l'indépendance en 1917) se précipita sur Beria, le khazar, que le maréchal Joukov étrangla de ses propres mains ! Comme on le voit, les (vrais) Russes, Poutine et Medvedev, soutenus par tout le peuple russe, éprouvent sans doute un vrai bonheur en prenant leur revanche sur la mafia géorgienne ! Et s'ils pouvaient entrer dans Gori, avec quelle joie ils renverseraient la statue de celui qui a tant martyrisé le peuple russe, et que les Ossètes et les Abkhazes ne portent certainement pas dans leur coeur, eux qui furent livrés aux Géorgiens par le tyran, sans autre forme de procès parce qu'il lui fallait maîtriser la Géorgie en implantant sur son territoire des populations hostiles. Pour tous ces peuples, Staline incarne la "malédiction soviétique". Dans le Caucase, comme dans les pays baltes, dans les balkans comme sur la Vistule, le ressentiment, dont parle Marc Ferro dans son essai "Le ressentiment dans l'histoire" (Odile Jacob éditeur) n'a pas fini de générer les plus terribles des affrontements : les conflits ethniques. Ils ont bonne mine, les marxistes, avec leur "communisme", libérateur des peuples !

mardi, août 26, 2008

RÉFLEXIONS SUR OBAMA,DELANOË... ET SARKOZY ! (3)

Et voici que nous assistons à la promotion de Barak Obama aux States ! Les partisans de Mac Cain ne s'y trompent pas : il est bien l'homme des médias, le candidat du show biz. Pour le vaincre, il va leur falloir faire appel à tous les conservatismes, à tous les fondamentaux qui ont illustré les États-Unis. Traditionnellement, on le sait, les juifs votent démocrate. Mais, depuis Reagan, inconditionnel soutien d'Israël, nombre d'entre eux ont changé leur vote. Ce passage dans le camp adverse s'est fait d'autant plus facilement que Ronald Reagan, acteur de série B, appartenait au show biz ! Déjà s'affirmait une sorte de primauté médiatique, émanant de la côte ouest californienne. Il faut cependant tenir compte qu'aux États-Unis le pouvoir est d'abord économique et financier, représenté par de puissants lobbies. Le Président n'est bien souvent qu'un exécutant. Le vrai pouvoir est ailleurs qu'à la Maison Blanche. Les "grosses têtes" aux États-Unis sont plutôt dans les grandes entreprises multinationales. Ce qui peut expliquer que, finalement, seul un Américain sur deux se déplace pour aller voter. Quoi qu'il en soit, il semble qu'une grande majorité d'Américains souhaite tourner le dos à la politique des "républicains". D'où l'inquiétude du lobby pro-israélien. Il n'y a pas qu'en France où l'opinion s'interroge sur "l'utilité" des guerres au Proche et au Moyen Orient. Si Obama avait pu représenter ce courant majoritaire, sa victoire n'aurait fait aucun doute. Mais le lobby vient de lui imposer un vice-Président pro-israélien pour le "contenir" dans des limites convenables. Et du coup, le choix n'est plus clair. Élu, Obama ne sera-t-il pas contraint de poursuivre la politique de Bush ? Finalement, on peut se demander si Mac Cain ne disposerait pas d'une plus grande liberté de manoeuvre. De toute façon, les États-Unis sont englués dans un conflit d'où il leur sera très difficile d'en sortir sans y laisser des plumes.
Cette élection ne devrait rien régler. Mais le conflit se poursuivant, les clivages (pour ou contre) vont se radicaliser. Le lobby (que l'on peut désormais appeler le lobby du show-biz) risque d'imploser devant des choix cornéliens. L'Amérique est mûre, semble-t-il, pour vivre de nouveaux drames. Et l'assassinat de Barak Obama, élu ou non, plongerait le pays dans une crise qui aurait un impact mondial. Le capitalisme n'a pas, jusqu'à présent, "inventé" la paix. Jaurès ne s'est peut-être pas trompé lorsqu'il estimait "que le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage". Guy Debord n'a jamais dit comment s'achevait La Société du Spectacle. Il s'est tout simplement suicidé, dans un grand moment de lucidité sans doute.

RÉFLEXIONS SUR OBAMA,DELANOË... ET SARKOZY ! (2)

Il y a quelques semaines, j'avais écrit sur ce blog que "seule la province en se coalisant contre Paris" pouvait empêcher le couronnement du Maire du Palais. Nous n'en prenons pas le chemin, tant la pression médiatique est forte. Déjà, les notables "socialistes" se rallient, dans leur région, à la candidature Delanoë. Ceux-là pensent à leur carrière, et puisque tel est le "sens de l'histoire" pourquoi s'y opposer ?
Ainsi se confirme mon analyse : c'est bien aux États-Unis qu'est né dans la lutte contre la guerre du Viet-Nam, "boosté" d'une manière irrésistible par la Guerre des Six Jours, le puissant mouvement qui l'a emporté en Occident. Depuis 1917, la communauté juive était séparée en "orientaux" et en "occidentaux", les uns avaient l'URSS pour patrie, les autres les USA. (Lire sur le sujet mes posts précédents). En 1941, la partie était jouée, et gagnée par les "occidentaux" en 1945. Avec l'aide de Staline, en 1947-48, floué par la suite comme l'avait été Guillaume II, en Allemagne, en 1916, les juifs sionistes firent main basse sur la Palestine. Dès lors, c'est le monde arabe qui devint leur adversaire. En 1956, pour abuser l'opinion, surtout en France, ils comparèrent Nasser... à Hitler ! Par leur stupidité et leur aveuglement, ils contribuèrent à renverser tous les régimes socialisants, ou laïcs, en terre d'Islam, laissant ainsi le champ libre aux religieux, désormais confrontés à l'antagonisme inhérent à l'islam... depuis la mort de Mahomet ! Après la "guerre des six jours" en 1967, les juifs en URSS (les refuzniks) revendiquèrent de plus en plus fort des "visas" pour l'Ouest. Ceux d'Amérique jugèrent alors indispensable de mettre un terme à la guerre du Vietnam, car tant que celle-ci durerait, il serait impossible de faire sortir les Juifs d'URSS. La suite coule de source : la communauté juive, séparée depuis 1917, réalisa son unité dans le camp occidental, dominé évidemment par "l'autre patrie", les USA. Le capitalisme l'avait emporté sur le socialisme, l'argent contre l'idéologie, Rothschild contre Marx.
La puissance des images, on le sait, fut déterminante pour renverser le régime d'Allemagne de l'Est, le verrou qu'il fallait faire sauter pour renverser l'Empire oriental. Le caddy bourré à ras bord de Berlin-Ouest, que ceux de l'Est voyaient tous les jours sur le petit écran, fit tomber le mur ! Mais quels sont les groupes, ou les confréries, qui sont à l'origine de ce mouvement d'envergure qui semble irrésistible ? Sur la côte Ouest des États-Unis, on en voit principalement deux : la communauté juive et la communauté homosexuelle. Il ne faut pas perdre de vue que si "la revendication (révolution) sexuelle" a revêtu une telle intensité aux États-Unis, c'est bien parce que le pays était sous la coupe des "religieux" de toutes obédiences, notamment de ces fameux pilgrims du May Flower, invoquant sans cesse Dieu, et l'Amérique comme "la terre promise" ! Pour s'affirmer aux States la communauté juive devait obligatoirement s'en prendre à la bondieuserie incantatoire de la haute bourgeoisie protestante de la Côte Est, ces fameux fondateurs, tout-puissants dans les sphères dirigeantes du pays. (L'antisémitisme américain vient de là). Ainsi, sur la côte ouest, la révolution sexuelle s'est-elle affirmée plus librement, d'autant que la capitale du cinéma, Hollywood, s'y trouvait implantée, et que, dans une large mesure, cette grande fabrique d'images utilisait de nombreux juifs. Ainsi s'explique la formidable intensité de Mai 68 à Paris, consécutive au délire ashkénaze-sepharade mentionné dans mes posts précédents (in "l'énigme de Mai 68 enfin résolue" !). à suivre.

RÉFLEXIONS SUR OBAMA,DELANOË... ET SARKOZY ! (1)

Ceux qui ont lu mon analyse sur "Mai 68" ne seront pas surpris par les conclusions que j'en tire aujourd'hui, tant elles confirment sa justesse, et son bien-fondé. Nous sommes bien dans ce que Guy Debord appelait, en 1967-68, "la Société du Spectacle", laquelle tout naturellement a porté au pouvoir... le show-biz (l'industrie du spectacle), tous médias confondus, y compris par conséquent les JT des grandes chaînes télé (Laurence Ferrari, Marie Drucker etc.). Le Vent d'Ouest, qui s'était levé en Amérique, sur le Pacifique, n'a cessé d'enfler, tel un ouragan, et a fini par balayer le Vieux Continent, de Gaulle en Mai 68, le communisme et, dans la foulée, la Russie soviétique. Lors de son entrevue avec Sarko à l'Élysée, Daniel Cohn-Bendit a lancé à son complice :" Arrête de déblatérer contre Mai 68, c'est grâce à nous que t'es entré à l'Élysée" ! Cohn-Bendit a raison : Sarkozy est l'aboutissement, la conclusion finale, le triomphe de Mai 68 ! Nous avons fait le lit de cet énergumène médiatique, véritable créature du show-biz. Et là encore, tout naturellement, c'est à Neuilly, la commune la plus huppée de France (peut-être même d'Europe occidentale) que l'apprenti-candidat a marié nombre de vedettes du show-biz, jusqu'à piquer à l'une d'entre elles sa moitié, elle-même affiliée au milieu, au point de se remarier... avec un impresario-publiciste, metteur en scène de "G8" tous azimuts, dont le siège social se trouve... à New York !
La même évolution a, bien entendu, traversé la "gauche", et d'abord le "parti socialiste". Il est tout à fait remarquable qu'elle a conduit un "fêtard" à la tête de la Mairie de Paris, et très prochainement, à la tête du PS. Je me souviens de la section socialiste du 18e arrdt à Paris où les ténors s'appelaient Jospin, Vaillant et Estier, tous regardaient Delanoë avec moquerie, aucun d'eux ne le prenait au sérieux ! Le jeune "protégé de Mitterrand" avait sa boîte de pub, et passait ses nuits chez Régine ou chez Michou. Comment ce type-là aurait-il pu incarner le "parti socialiste", le parti frère du parti communiste, alors alliés dans le "programme commun" après le Congrès d'Épinay ? Qui aurait pris Sarkozy au sérieux en 1995 lorsque Chirac s'installait à l'Élysée ? En vérité, Delanoë a montré, avec ses "nuits blanches", son velib et son "Paris-sur-Plage" qu'il était parfaitement adapté à la "société du spectacle", et c'est avec enthousiasme que les "bobos" parisiens en ont fait leur" grand homme"... (à suivre).

dimanche, août 24, 2008

LA "CRISE" AMERICANO-RUSSE A UN BUT : FAIRE ÉLIRE MAC CAIN LE 4 NOVEMBRE !

Il devient de plus en plus évident que Moscou et Washington "travaillent" pour faire élire le sénateur républicain le 4 novembre prochain. La "crise" est donc artificielle, et elle cessera dès le lendemain de l'élection de Mac Cain à la Maison Blanche. Les stratèges du parti républicain ont compris que le point faible de Barak Obama se trouve dans son "incompétence étrangère". On se souvient que l'opération "promotion de Mac Cain" a commencé en Colombie avec la libération d'Ingrid Betancourt. La veille, le candidat républicain était à Bogota, avec deux autres sénateurs américains. Un dîner les réunissait avec le Président Uribe. Selon le Washington post, le président colombien les mit dans la confidence : l'opération était programmée pour le lendemain. "Une coïncidence heureuse, écrivait le New York Times, puisque Mac Cain s'est retrouvé au milieu de conversations confidentielles sur une opération secrète avec le chef d'un autre gouvernement". En Géorgie, il va de soi que le président Saakachvili, qui est entouré de conseillers américains, n'a pas agi de son plein gré. Les stratèges républicains l'ont sans doute incité à provoquer Moscou. Ce qui est sûr, c'est que depuis la "crise" géorgienne, les actions de Mac Cain ont sérieusement remonté, au point qu'il est désormais donné gagnant dans plusieurs sondages. Poutine et Medvedev y ont vu tout l'intérêt qu'ils pouvaient en retirer en "aidant" les républicains à conserver le pouvoir à Washington. Cette affaire des missiles anti-missiles (une provocation !) que les Américains envisagent d'installer en Pologne pourrait bien servir de monnaie d'échange... après le scrutin du 4 Novembre ! En y renonçant, Poutine pourrait se vanter auprès de ses compatriotes qu'il a fait "céder" les Américains ! Et sans doute obtiendra-t-il bien d'autres choses. En réalité, cette "crise" est artificielle : Washington et Moscou ont trop d'intérêts communs pour se fâcher sérieusement. Le dindon de la farce sera notre Sarkozy national, lui qui, tout récemment, recevait à l'Élysée le candidat démocrate Barak Obama comme le "futur président des États-Unis"! Et qui aujourd'hui se démène, en tant que Président de l'Union européenne, pour infliger une punition à Poutine "qui n'a pas respecté sa parole" ! Certes, il nous dira qu'il s'entendra très bien avec Mac Cain, que celui-ci poursuivra la politique de Bush... Mais alors pourquoi faire croire qu'il préfère Obama ? Parce que, en France, cela lui permet de se retrouver avec les "gensdegauche" et le showbiz qui est évidemment "obamaniaque". Nous sommes là en plein parisianisme, et cela ne déplaît sans doute pas à Carla Bruni !

vendredi, août 22, 2008

SARKOZY, CE CRÉTIN VEUT DÉCORER MÉDOR !

Il suffit de prendre connaissance de l'histoire de l'Afghanistan pour réaliser que nous avons affaire à des fous, qui ont pour nom Bush et Sarkozy ! Voici ce que nous apprend Wikipedia :" l'Afghanistan est le seul pays au monde qui n'ait jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales... Les britanniques (qui voulaient rattacher le pays à l'Empire des Indes pour contenir l'expansionnisme russe) ont subi, dans ce pays, les défaites parmi les plus marquantes de leur histoire. A Gandamak, en 1842, le 44e régiment britannique fut totalement anéanti. A Maiwand, le 66e régiment n'a compté que quelques survivants, notamment un chien nommé Bobbie, qui fut décoré par la reine Victoria" !
"L'Afghanistan fut d'ailleurs une des rares puissances asiatiques avec le Japon et la Thaïlande à avoir mis en déroute les puissances coloniales européennes".
Voilà ce que tout un chacun peut découvrir sur Wikipedia ! Mais, pour les imbéciles qui nous gouvernent, "on défend là-bas la liberté, la démocratie et les droits de l'homme" ! Sombres crétins ! Et qu'est-ce qu'ils attendent alors pour envoyer des soldats français se faire tuer... en Corée du Nord où règne un tyran qui affame son peuple, et qui possède la bombe atomique avec des vecteurs qui peuvent atteindre les côtes de notre "cher" allié américain ! Il me semble que la Corée du Nord se fait plus menaçante que les "vendeurs de pavot" en Afghanistan ! Et si demain (tout à l'heure) le Pakistan se dote d'un régime "islamiste" ? Ils vont mobiliser ?
Sarkozy doit passer commande de nouvelles médailles, et qu'il n'oublie pas Médor, la "mascotte du régiment". Tout récemment, le Maire d'une petite commune des Côtes d'Armor a décoré un chat qui avait sauvé sa maîtresse d'un incendie... en lui pinçant le nez ! Bravo Médor pour ta décoration, mais enfonce lui les crocs dans les mollets lorsque qu'il te passera la Légion d'honneur autour du cou ! Ça l'incitera peut-être à retourner dans sa niche, à Neuilly, d'où il n'aurait jamais dû sortir...

jeudi, août 21, 2008

SARKOZY ET BUSH DOIVENT RENDRE DES COMPTES !

Lamentable Sarkozy ! Lamentable Bush ! Lequel des deux est le plus nul ? Des jeunes Américains, des jeunes Français se font tuer pour la "défense des droits de l'homme" en Irak, en Afghanistan, demain en Iran et au Pakistan. "Nous sommes en guerre contre le terrorisme" proclament ces deux crétins en décorant à "titre posthume" ces jeunes qui ne demandaient qu'à vivre. "Vous vous rendez compte, les femmes en Afghanistan, sont voilées, et elles n'ont même pas le droit de se faire les ongles, c'est intolérable !" s'indigne Nicolas. "Je vais leur envoyer le Charles de Gaulle, nos chars Leclerc, et nos Rafale, avec des paras, encore des paras ! Nos alliés (américains) seront contents."
Piégé par son "américanophilie", Sarkozy a embarqué notre pays dans une nouvelle "guerre du Viet-Nam" et ce, 45 ans après la guerre d'Algérie, la dernière guerre coloniale ! Il nous remet ça, sans aucune raison, parce que ce neu-neu voulait "réconcilier" la France et l'Amérique et maintenant que celle-ci fait "la guerre au terrorisme", il la suit, tout content de montrer "qu'il est un allié sûr et fidèle".
Les familles des victimes sont en droit de lui demander des comptes : il n'y a aucune raison pour que la France participe à cette guerre. Jacques Chirac, en opposant un NON déterminé et résolu à l'expédition anglo-américaine contre l'Irak, avait le soutien de 90% de la population ! Sarkozy ne fera jamais croire à personne que notre avenir se joue en Afghanistan, un pays "à problèmes" où les Anglais, au 19e siècle, et les Soviétiques tout récemment, s'y sont cassé les dents. Veut-il finir comme Brejnev, rejeté et détesté par tout un peuple, haï même par les parents des jeunes soldats morts (pour rien) en Afghanistan ?


lundi, août 18, 2008

UN GRAND MERCI A SHLOMO SAND ET A ARTHUR KOESTLER (10der)

Cela devait arriver : cette "histoire" juive ne tenait pas debout ! Mais il me semble que mon analyse exposée sur ce blog, malgré sa brièveté, me paraît plus plausible, plus réaliste et finalement plus convaincante que celles des deux auteurs "khazars" de toute évidence préoccupés par le "secret" de leurs origines. Pour ma part, je crois que ce sont les deux rabbins, Messod et Roger Sabbah qui ont mis le doigt sur la "vérité" dans leur livre "le secret de l'exode" où ils subodorent que "Moïse" n'était rien d'autre que le Pharaon Akhénaton, l'inventeur du monothéisme (ce disque solaire à l'origine de la fertilité dans la vallée du Nil), que la "sortie" d'Égypte fut en réalité une expulsion négociée qui présida à l'installation de ces dissidents dans le "passage" où ils construisirent un nouveau Temple. De même savons-nous peu de chose sur les Hyksos (certains prétendent que c'étaient des Phéniciens). On peut supposer qu'eux aussi, après leur expulsion, s'installèrent dans le "passage" où ils retrouvèrent les autres Phéniciens de la côte "libanaise", et d'autres populations. Ainsi les "peuples de la mer" (que sait-on d'eux ?) et ceux du plateau anatolien (les Hittites) qui envahirent la région furent naturellement attirés par la prospérité du pays - de la vallée du Nil à Ougarit, au nord du Liban. On imagine les "disputes" et autres conflits, mais également les "accords de paix", entre les plus puissants, et les coopérations qui en résultaient. Tous ces peuples avaient leur religion, et leurs Dieux. De ce polythéisme, et de ce brassage de peuples, entre le Nil et l'Euphrate, devait naître tout naturellement le "monothéisme". Un seul Dieu pour tous ! Mais à qui appartiendrait-il, ce Dieu dispensateur des richesses ? Comment le "représenter" ? On le rendit "invisible", et il fut interdit de le "représenter" ! Lorsque ce fut le tour de l'Empire romain de dominer la région, le monothéisme traversa la Méditerranée pour s'installer à Rome, "capitale de l'Univers"... Ce n'est que plus tard, après la disparition de cet Empire, que l'Église réinventa le monde. Ainsi le "peuple juif" n'a-t-il jamais existé ! Mais les "juifs" si ! Le "christianisme" en avait besoin pour s'affirmer dans le monde féodal, et ce, jusqu'à l'avènement du monde capitaliste (et bourgeois) qui le renversa. Marx partit en guerre contre "la" Religion, "opium du peuple", parce qu'il savait, lui, en tant que "juif", que le "judaïsme" aliénait les juifs à l'Argent, et que pour affranchir les masses populaires de la domination de l'Argent, il fallait en finir avec la "religion de l'argent" ! Et Jacques Attali a raison de dire que "Marx est celui qui a inventé l'antisémitisme" au 19e siècle - le siècle du capitalisme triomphant ! Mais pouvait-il faire autrement ? Dès lors qu'il mettait en cause le "capitalisme" en tant que système d'oppression, il était contraint de mettre en cause les "Grands Argentiers" juifs d'Outre-Rhin qui avaient accompagné son avènement en Allemagne et alentour. Karl Marx a échoué parce que le capitalisme finalement s'est affranchi des "religions" - mieux que le socialisme ! - lorsqu'on voit que les Églises, toute les Églises, sont désertées par les fidèles transformés en "adeptes de la société de consommation" ! Et que les "sectes" pullulent, sans doute pour combler le vide spirituel inhérent au "matérialisme" dispensateur de bien-être pour le plus grand nombre.
Mais rien n'est joué sur cette planète puisque désormais... la Chine nous contemple du haut de sa muraille, et qu'il va lui falloir dissimuler son système économique/politique d'une rare brutalité par une Religion adaptée à son immensité démographique !

lundi, août 11, 2008

POURQUOI SARKOZY EST UN TYPE DANGEREUX ! (9)

Nicolas Sarkozy, ce « franco-ricain » de Neuilly, commet donc une grave erreur en réintroduisant les religions dans la vie publique. Là encore, son « américanophilie » l’aveugle, car aux Etats-Unis, « le pays de ses rêves », la religion s’affirme jusque dans les tribunaux et au Congrès, où chacun y va de son « serment », la main sur le cœur, et l’autre… sur la Bible ! On se souvient de son (ridicule) discours devant le Pape vantant les mérites « suprêmes » du curé face à l’instituteur ! Sarkozy a tout faux, parce qu’il est réellement réactionnaire, incapable de voir l’avenir où l’humanité progresse sans avoir recours à Dieu, ce Dieu « unique » qui fut inventé, je l’ai dit, avec l’Argent, au temps des Pharaons. Certes, l’on me dira qu’aujourd’hui cette religion n’est plus celle de l’Argent, que 15 millions de Juifs (un groupuscule !) ne peuvent pas imposer leur religion à 7 milliards d’habitants, qui seront bientôt 10, peut-être même 12 milliards ! En effet, la religion avec son Dieu unique, Grand Architecte de l’Univers, je l’ai dit, n’est plus qu’une « affaire de conscience », un « choix » personnel, une réponse parmi d’autres, à la fameuse question « Pourquoi ? ».

Nous voici bien loin, direz-vous du « contrat de confiance » passé entre Mlle Darty et Monsieur Sarkozy junior ! Je n’en suis pas si sûr. En France, et d’une manière générale dans l’Occident américanisé, ce sont les médias audio-visuels qui génèrent ce que l’on appelle le show-biz, une sorte de confrérie où pour se maintenir en bonne situation, il vaut mieux avoir sa carte d’adhérent, ou à défaut, reprendre le discours bien pensant formaté, c’est-à-dire conforme au Pouvoir, et bien entendu à l’Argent (qui font toujours bon ménage). Or, qu’on le veuille ou non, le judaïsme est un archaïsme, une survivance des temps lointains, cela est tellement évident qu’il se nourrit aujourd’hui de l’existence d’un État (Israël) qui ne se maintient que par la force, comme tout État qui se sent en danger, et qui a besoin de terroriser ses adversaires potentiels. Le discours religieux, en l’occurrence, est démenti par les faits qui se déroulent quotidiennement dans la bande de Gaza ou dans les territoires occupés. Au point que même les Juifs d’Afrique du Sud venus en délégation visiter tout récemment la Palestine ont été consternés par le sort réservé aux malheureux palestiniens, des populations qui « vivent » là depuis des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Pour en revenir au show-biz, cette nouvelle Nomenklatura, il est remarquable de voir que les conversions au « judaïsme » se font dans ce secteur, et seulement là ! Je me souviens de la « conversion » d’Élisabeth Taylor, à Hollywood, il y a quelques années ! Et voici que chez nous – toujours l’américanisation ! - Dany Boon éprouve le besoin de se « convertir » lui aussi ! En plus, le Journal du Dimanche nous apprend qu’il est (défense de rire) « le Français préféré des Français » ! Le journal d’Arnaud Lagardère, le « frère » de Nicolas, fait bien les choses décidément. Le Président Bling-Bling, on le sait, est épaté, émerveillé, par les « vedettes » de la télé ; il en a marié un certain nombre dans sa mairie de Neuilly, et sa cour à l’Élysée en est « farcie ». Si un jour Dany Boon nous confie « pourquoi il a adhéré au judaïsme » je suis sûr qu’il nous parlera nécessairement de la Shoah, de « l’extraordinaire courage du petit peuple juif », de « ce brave petit État d’Israël » qui tient tête aux méchants qui ne pensent qu’à le rayer de la carte » etc. etc. Bref, il nous tiendra le discours que Sarkozy tient autour de lui, sans jamais rencontrer la moindre contradiction ! Le même que Philippe Val, le « directeur » de Charlie Hebdo, nous balance depuis peu sur les ondes ! A croire que les « amuseurs » patentés ont découvert en « sarko » l’un des leurs !

J’ai dit que le « judaïsme » est une survivance, un archaïsme, et nous en avons confirmation lorsqu’on examine le comportement du « zozo » de Neuilly. Je n’irais pas jusqu’à dire que l’Europe est un archaïsme ! Néanmoins, elle n’est plus qu’une (petite) partie du monde, et sa prétention à vouloir « faire la leçon » aux Autres devient chaque jour plus insupportable. Il est évident que Benoît XVI, avec sa magnificence pharaonique, est également un archaïsme ! Sans oublier le « marxisme » qui a disparu dans les oubliettes de l’histoire ! Mais quid du « judaïsme », cette minuscule religion intra-européenne ? Déjà nous savons que de très nombreux « juifs » se sont convertis, au cours des siècles, au christianisme, de préférence au protestantisme plutôt qu’au catholicisme, ou à l’islam. Quant à ceux que l’on dit « juifs » combien d’entre eux pratiquent réellement leur religion ? La plupart sont, comme tout un chacun !, agnostiques ou même athées ! Plus souvent athées qu’agnostiques d’ailleurs. S’ils furent tellement nombreux à rejoindre le « communisme », c’est bien par hostilité à leur religion, et d’abord aux rabbins ! Paradoxalement, les juifs qui sont spontanément « planétaires » se retrouvent singulièrement « réduits » dans le village « mondial », au point d’apparaître comme une secte, ou une franc-maçonnerie visible celle-là puisque les juifs religieux ne se cachent pas ! En Asie, continent « émergent » de nos jours, répétons-le, ils sont quasiment inexistants. Même si d’aucuns s’imaginent que les juifs dominent le monde, ils ont tort : la finance internationale est majoritairement, et de loin, anglo-saxonne, et celle-ci va devoir faire une place à la finance asiatique. Plus le monde de la finance se mondialise, plus la part « asiatique » grandira au détriment des Européens. Quant aux juifs, qui s’américanisent tout naturellement, ils préfèreront faire corps avec leur patrie américaine, et devant l’hostilité grandissante que suscite Israël dans le monde, ils s’en dégageront, pour éviter un rejet de la super-puissance (ils n’ont pas oublié l’exécution du couple Rosenberg en 1953, au plus fort de leur « adhésion » au communisme qui déclencha la vague « antisémite » du maccarthysme). Cette évolution est en cours outre-atlantique ; déjà la plupart d’entre eux sont acquis à « deux États » en Palestine, et s’il devient impossible de créer un État palestinien viable à côté de l’État « juif », ils devront se rallier à l’idée d’un seul État peuplé d’autant de Palestiniens que de « juifs », ce qui mettra fin à la parenthèse sioniste – qui fut, convenons-en, une fausse « bonne idée » ! D’ailleurs, Le Monde nous signalait récemment que bien des Juifs d’Israël revenaient en Allemagne, oui, en Allemagne ! Et l’un d’eux, rentré à Berlin (qui fut longtemps une capitale juive, oh combien prospère) expliquait au journaliste qui s’en étonnait que « son pays, c’était l’Allemagne » ! Difficile, en effet, de vivre avec les Autres dans un État-ghetto , d’autant que cet État combattu à l’origine par les rabbins, est en train de devenir un État théocratique !

Ainsi, Sarkozy est-il lui-même devenu un archaïsme… puisque influencé par son milieu « neuillesque » (et peut-être Mme Mignon, cette archi-catho d’un autre temps, y est-elle pour quelque chose ?) il veut réintroduire la religion dans la sphère publique, avec au centre « son » judaïsme d’où a surgi le christianisme, à coup sûr hérétique pour les adeptes de la Torah ! Sait-il seulement que pour les Grands Prêtres, JC n’existe pas ? Aucun texte « juif » ne mentionne l’existence de Jésus ! (En URSS, Staline avait lui aussi fait disparaître Trotski des livres d’histoire !). Comment dialoguer avec quelqu’un… qui n’existe pas ? A quel « compromis » peut aboutir un tel « dialogue » ? Ce qui revient à dire que le judaïsme intouchable désormais, en raison de l’institutionnalisation de la « Shoah », va retrouver sa place d’antan, si l’on peut dire, au centre du Temple ! A un moment où le capitalisme l’a – incontestablement - emporté sur le « socialisme » et que notre pouvoir d’achat régresse, et que peut-être, pour la première fois depuis un siècle et demi (depuis Marx !), notre niveau de vie risque de baisser, tandis que l’Argent coule à flots dans les secteurs les plus médiatisés, et les plus populaires, tel que le « sport de haut niveau » dont les vedettes professionnelles intègrent la caste du show-biz ! « Est-ce bien raisonnable » ? dirait le quidam, au Café du Commerce.

Mais, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ne faut-il pas s’attendre, si l’on s’en réfère à l’Histoire, à l’émergence en Occident d’un « mouvement de protestation » de grande ampleur, laïc et progressiste ? Et il va de soi, qu’une nouvelle fois, les « juifs » en seront les instigateurs les plus déterminés. Comment ne pas s’en réjouir ? (à suivre, voir 10 der)

QUELLE RELIGION POUR LE CAPITALISME MONDIAL ? (8)

En vérité, sous le capitalisme, c’est bien l’Argent qui triomphe. Mais, avec l’avènement de la société de consommation, les salariés (qui sont à l’origine du profit) perçoivent un salaire qui leur permet, à eux aussi, de « profiter » de l’existence, et d’assurer à leurs enfants un avenir meilleur. Depuis l’apparition du capitalisme, il en fut ainsi : par leurs luttes et leurs revendications négociées sur la base d’un rapport de forces, les ouvriers se sont mués en salariés-consommateurs. Leur « exploitation » a fini par leur assurer un niveau de vie décent, aujourd’hui menacé, oh combien !

La fin de l’impérialisme « soviétique » a eu, en effet, pour conséquence de libérer l’Asie, la Chine bien sûr, avec ses milliards d’habitants, à leur tour intégrés dans le système capitaliste, et du coup, l’activité économique se déplace vers un continent dont la main d’œuvre est (très) bon marché ! Il s’agit d’un redoutable défi : comment maintenir nos avantages sociaux, c’est-à-dire le socle sur lequel repose notre bien-être ? Comment poursuivre leur amélioration (le progrès), puisque nous les améliorons, à coup sûr, depuis le 19e siècle ? Pourquoi le progrès(social) devrait-il s’arrêter, alors que ce même progrès fait des bonds de géant dans le domaine des sciences, de la médecine et des techniques ? On ne discerne qu’une solution : maintenir la pression revendicative ici, et soutenir les revendications des travailleurs surexploités dans les pays dits « émergents ». Il en va même, pourrait-on dire de l’intérêt du capitalisme (le seul système économique qui fonctionne et qui dispense des richesses) sinon le monde risque de devenir une « immense Chine », c’est-à-dire de sombrer dans une « machination » où les financiers agissent à leur guise, en générant des « crises » juteuses (tant sur le pétrole que sur les monnaies) qui leur permettent d’éliminer des concurrents, plus faibles, renforçant ainsi leur contrôle sur les hommes et le système bancaire. Nous traversons en ce moment, semble-t-il, une intense période d’élimination-concentration qui s’explique par la montée en puissance de l’Asie…

Ce capitalisme financier, supranational ou international, largement dominé par la banque anglo-saxonne, a-t-il besoin, pour se protéger, d’une Religion ? Peut-il agir ainsi à découvert ? On a vu comment le « judaïsme » est devenu la « religion de l’argent » au Proche-Orient, comment il l’est resté de ce côté-ci de la Méditerranée, par la « transmission romaine », et comment il s’est maintenu tout au long du Moyen Âge, en raison de « l’interdit » chrétien , et comment in fine, l’argent juif s’est investi dans le capitalisme au 18e-19e siècle, suscitant une nouvelle riposte, celle de Marx, conscient des conséquences néfastes pour les « juifs » de l’avènement d’un capitalisme « primitif », brutal et sans pitié pour les « prolétaires », qui se traduirait, comme sous la féodalité, par un rejet - probablement plus radical encore - des Juifs ! D’ailleurs, toutes les idéologies socialistes et communistes apparues au 19e-20e siècle sont l’œuvre de juifs « allemands » (Ferdinand Lassalle est le promoteur de la « social-démocratie »), et elles sont toutes anti-juives ! N’est-ce pas le siècle des Rothschild ? Pas un seul « socialiste » pour défendre les Juifs ! Et l’on sait combien les dirigeants socialistes français de l’époque, y compris Jaurès, furent réticents à défendre le capitaine Dreyfus, accusé de trahir… au profit de l’Allemagne ! Et tous, naturellement, rêvent d’en finir avec « le problème juif », y compris Théodore Herzl qui « imagine » un État socialiste quelque part, sans religion, où les juifs (un juif de « type nouveau » !) seraient des ouvriers, des maçons, des paysans, et non plus des « spécialistes de l’argent » ! Pour les Juifs progressistes de cette période (intensément capitaliste), il faut impérativement « libérer » les juifs de leur religion ! Mais pour réaliser son « rêve », le sioniste Herzl doit faire alliance avec le plus ambitieux des impérialismes de la fin du 19e siècle, l’impérialisme allemand ! Une alliance qui va provoquer la contre-offensive de l’impérialisme britannique, alors dominant, qui se sent menacé comme jamais (du fait de la présence en Allemagne, et aux Etats-Unis, d’une pléiade de fabuleux banquiers juifs ). C’est bien la riposte britannique amorcée dès 1897, lorsque Guillaume II décide de doter l’Allemagne d’une marine de guerre, qui nous mène inexorablement vers la première guerre mondiale en y mêlant l’énorme Russie « travaillée » par la revendication des peuples captifs, et surtout grosse d’une « khazarie » sur les frontières, ballottée entre deux feux, ceux de Moscou et ceux de Berlin. Un premier acte sanglant, qui en appela un second, et qui en appellera probablement un troisième (si nous ne parvenons pas à enrayer l’engrenage).

Ainsi a-t-il fallu attendre la disparition de l’URSS et la dissipation du « marxisme» dans les steppes de l’Asie, pour que nous réalisions comment le judaïsme fut, en Europe, nécessairement associé au commerce de l’Argent, et pourquoi au 19e siècle, le siècle de l’émancipation politique des Juifs, tant d’esprits éclairés (juifs et non-juifs) tentèrent de les séparer enfin, en imaginant des « sociétés idéales » qui donneraient naissance à un homme délivré de « l’exploitation de l’homme par l’homme ». Aujourd’hui, on peut dire que cette « tentative surhumaine » a échoué !

Mais un fait nouveau, considérable, aux conséquences planétaires, s’est produit, après 1991 : l’irruption de la Chine et de l’Asie sur la scène mondiale, qu’annonçait déjà la fameuse Conférence de Bandoeng en 1955 – deux ans seulement après la mort de Staline. Or, dans cet immense continent, désormais intégré dans le devenir « industriel et financier » de l’humanité, il n’y a quasiment pas de juifs, et les chrétiens sont groupusculaires ! Il est exclu que ce capitalisme-là, mondialisé, se dote d’une religion d’origine européenne (ou proche-orientale). Il lui en faudra pourtant une, compatible avec tout le monde, adaptable à toutes les mentalités. Nous sommes 7 milliards sur cette planète, et sans doute 10 milliards dans trente ou quarante ans, c’est-à-dire tout à l’heure, dont l’immense majorité vit déjà en Asie et en Afrique. L’islam – cette religion orientale - aurait-elle sa chance ? Sans doute, si la Chine se convertissait à cette religion, et cette éventualité-là n’est pas à exclure : le « communisme » chinois (ex-maoisme) n’est plus crédible ni en Chine, ni à l’extérieur, et il faudra bien que les dirigeants chinois lui substituent un ersatz pour se protéger, et exporter leur « modèle », en Afrique et en Amérique latine, des territoires qui sont à conquérir. Si l’islam se laisse capter par la Chine, nous n’échapperons sans doute pas au « choc des civilisations » ! Que peuvent lui opposer les « Occidentaux » ? Les Juifs sont hors jeu, même la Shoah qu’ils ont érigé en une sorte de nouveau « judaïsme » n’est pas « exportable ». Les Chinois et les Japonais ignorent tout des Juifs, et on ne voit pas comment ils pourraient se prosterner devant Auschwitz après… Hiroshima et Nagasaki ! On sent bien que dans les « think thanks » anglo-américains, les petites cellules grises fonctionnent à plein régime. La guerre avec l’Autre Monde est sans doute plus facile à réaliser, n’est-ce pas Mister Bush ? Ériger les « droits de l’homme » en nouvelle religion ? Pourquoi pas ? Difficile cependant de la « vendre » aux Autres, tant elle sent l’Occident, d’ailleurs paralysé par les promesses « étatiques » de fabuleux contrats ! Les images de la « société de consommation » que projettent les médias américains sur la terre entière sont la meilleure arme de l’Oncle Sam. Mais elles s’accompagnent, hélas, d’un prosélytisme télé-évangéliste « chrétien » (de bas étage) que des prédicateurs habiles ont rabaissé au niveau de l’affairisme le plus trivial. Si bien que l’on peut se demander si la France n’avait pas pris une longueur d’avance sur tous les autres en séparant, par une loi votée en 1905, l’Église de l’État ! En somme, la meilleure solution n’est-elle pas dans cette séparation ? Que chacun, ou chacune, pratique la religion de son choix, sans aucune intervention de l’État. Un État neutre, qui garantit la liberté pour tous, croyants et non-croyants ! L’idéal, quoi ! (à suivre)

LES JUIFS CONTRE LES JUIFS ! (7)

Dans son livre déjà cité, Jacques Attali s’émerveille devant la réussite des Juifs, et en conclut que « c’est le capitalisme qui a émancipé les Juifs ». En effet, dès lors que la manufacture l’emporte sur la terre, la ville et les ports sur les campagnes, les Juifs vont pouvoir investir leurs capitaux dans les entreprises, bien qu’au départ, les Anglais, soucieux de protéger leurs entreprises « nationales »… contre l’argent « juif » (fatalement « étranger ») vont institutionnaliser l’héritage familial – ce qui interdisait aux Juifs (aux étrangers) de les acquérir ! Mais les communications, entre pays, dans le commerce devenu mondial, vont naturellement les avantager, eux qui sont dispersés et présents quasiment dans tous les ports de l’import-export, du fait qu’ils possèdent et l’expérience et l’information, celle-ci jouant un rôle de plus en plus décisif dans l’expansion économique. Il faudra attendre tout de même le 19e siècle (après la chute de Napoléon et l’échec de son blocus économique) pour que la Reine Victoria anoblisse les premiers juifs pour « services rendus » à l’Empire de sa Majesté, et que l’Angleterre accepte un Juif (Disraeli) comme Premier Ministre, certes converti à l’anglicanisme - et qui servira l’Empire britannique comme nul autre !

Ce qui nous sidère, c’est le lien puissant (un vrai fil « rouge ») qui relie le marxisme au christianisme ! Par deux fois, un homme – un Juif ! – s’est dressé contre l’Argent. (On comprend désormais pourquoi ce « protestataire » ne pouvait être que juif, et violemment opposé à la « religion de l’Argent » !). Le premier combattait les « marchands du Temple », le second le « capitalisme ». Bien des chrétiens s’y sont laissé prendre en rejoignant le « communisme », croyant (le mot est approprié) somme toute retrouver là le combat du Christ trahi par l’Église croulant sous les fastes et les ors… que les souverains pontifes dénonçaient en paroles ! Et par deux fois, la tentative s’est produite au moment de l’apparition d’une formidable puissance étatique impériale, laquelle était nécessaire pour faire triompher une alternative suffisamment « attractive » : l’Empire romain hier, l’Empire allemand, au 19e siècle. Mais celui-ci fut dévoyé, pourrait-on dire, par l’ingérence « soviétique » née en Russie, le pays le plus arriéré d’Europe, à peine libéré du servage, que les stratèges « marxistes », russes et allemands, furent contraints d’intégrer dans leur entreprise « révolutionnaire » en raison du prolongement « yiddish-khazar » à l’Est. Ce qui tua net la « tentative » dans l’œuf ! Là encore, une comparaison s’impose : l’Empire romain, devenu « chrétien », n’a-t-il pas été balayé par les « barbares » venus de l’Est ?

Au lendemain de la disparition de l’URSS, la porte-parole de Lutte Ouvrière, Arlette Laguiller, pondit dans son journal un édito d’une rare ineptie (ce qui prouve bien que nos malheureux trotskistes, des différentes obédiences sectaires, n’ont encore rien compris). Cette brave femme affirmait, en effet, que « l’URSS n’était pas un régime socialiste » (ça, c’est bien vrai, Mme Michu)) mais elle ajoutait : « Dans un régime vraiment communiste, le nôtre, ce sont les ouvriers qui désigneront les meilleurs d’entre eux pour diriger les entreprises ! » L’imbécile ! Ça se voit qu’elle n’a jamais travaillé en usine ! Je me souviens très bien qu’à la SNECMA, où j’ai travaillé autrefois, et où le Parti dirigeait l’entreprise depuis la Libération, ce sont les membres du Parti, ceux qui avaient la carte dans la poche, qui donnaient les ordres ! Et naturellement, avec le temps, et rapidement, les ouvriers se détournèrent du Parti, jusqu’à le quitter, et le combattre ! Les « communistes » (les meilleurs ! ceux qui avaient souvent milité dans la Résistance) ne constituaient plus qu’une Nomenklatura où se retrouvaient les opportunistes et autres carriéristes. Mme Laguiller ne nous dit pas comment empêcher cela… sauf par une « épuration » permanente ? C’est-à-dire par une machine policière, faisant la chasse aux « mauvaises pensées » et aux « mauvais » communistes. Et c’est ainsi que le Parti est devenu partout où il fut au pouvoir un parti policier, au service des privilégiés du régime, et rien d’autre ! Regardez l’URSS, les « démocraties populaires », la Chine, Cuba, le VietNam, la Corée du Nord ! Cela ne vous suffit pas ?

Nota bene - Ceux qui veulent découvrir l’omniprésence obsédante des « juifs » en URSS doivent impérativement lire « Missions spéciales, mémoires du maître-espion soviétique Pavel Soudoplatov », le bras « droit » de Beria (Le Seuil éditeur) et un autre livre plus effrayant encore, si c’est possible !, « L’Évangile du bourreau » d’Arkadi et Gueorgui Vaïner, édité en poche chez Gallimard-Folio. Les auteurs de ces deux livres stupéfiants sont juifs, des témoins et « acteurs » de première main donc ! (à suivre)

L'ARGENT,TOUJOURS L'ARGENT ! (6)


Si l’on s’en tient à l’Europe occidentale, il y avait fort peu de juifs ! Lorsque le roi d’Angleterre, Edouard 1er Plantagenêt les expulsa du royaume en 1290, ils étaient à peine plus d’un millier. L’Angleterre resta sans juifs pendant plusieurs siècles (c’est le capitalisme qui les fit revenir). En France, Philippe Auguste (1182) puis Philippe IV le Bel (1306) les expulsèrent pour s’emparer de leurs biens. Philippe le Bel s’en prit également à l’ordre des Templiers, riche et puissant, qu’il extermina quasiment. (Contrairement aux Juifs, l’ordre chrétien des Templiers représentait un danger politique, les Juifs non : eux payaient, pour partir… et pour revenir !). A chaque fois, comme on le voit, il est question d’argent, les monarques en ayant besoin pour leurs expéditions guerrières ou construire des châteaux. Les masses paysannes, y compris les habitants des bourgs, sont donc convaincus que juif=argent. Et les juifs sont des gens extrêmement religieux ! C’est même la religion qui fait d’eux des juifs ! Comment, dans ces conditions, les gens du peuple auraient-ils pu dissocier la religion juive de l’argent ? Après leur expulsion de la péninsule ibérique, les juifs rejoignent les pays de préférence anti-catholique, Angleterre, Pays-Bas, Afrique du Sud, Amériques où ils s’établissent tout naturellement dans les ports – ce qui explique pourquoi ils vont, avec les non-juifs, participer au fameux commerce « triangulaire » (la « traite » comprise) qui va enrichir l’Europe et l’Amérique ! Dans son livre « Les Juifs, le monde et l’argent » (Fayard éditeur), Jacques Attali le confirme… En Allemagne, la révolte de Luther, en 1517, contre les « indulgences » du Pape qu’un Prince de l’Église, Albert de Brandebourg est chargé de vendre aux fidèles, débouche sur le schisme du « protestantisme ». Bien que Luther soit violemment anti-juif (les Fugger, les Rothschild de l’époque, banquiers juifs convertis au christianisme, sont liés à l’Empereur d’Autriche, catholique, tandis qu’Albert de Brandebourg, le « ramasseur » d’indulgences est fortement endetté… auprès des Fugger !) le « protestantisme » ouvre une brèche dans l’Empire catholique sur les bords du Rhin, permettant ainsi aux juifs séfarades de s’y établir. L’Argent, encore l’Argent, cette fois de l’Église tenue alors par des Papes corrompus, est à l’origine de la protestation de Luther, mais celui-ci, en dénonçant l’argent des Princes de l’Église, s’en prend fatalement aux Juifs puisque tous les États allemands ont alors ce qu’on appelle des « Juifs de Cour » qui sont les financiers des monarques ! Pour la première fois, les juifs séfarades ( « espagnols » de la Méditerranée) entrent en contact avec les juifs ashkénazes (« allemands », originaires de l’Est).(Une rencontre similaire s’est produite en France, en Mai 68, sous l’égide du « communisme » trotsko-maoiste. Voir à ce sujet mes posts sur Mai 68). La première rencontre s’est effectuée en Allemagne sous l’égide du « protestantisme » alors en pleine guerre contre l’Église de Rome, et cela explique les « affinités » protestantes des juifs, et inversement ! Mais qui oserait dire – à part le brave Joffrin de Libération - que ces « juifs » constituent une « race », un « peuple » ou une ethnie ? En réalité, c’est l’Église romaine, devenue impériale, qui les « fabrique » : elle en a besoin à la fois comme « repoussoir »… et comme « banquier » ! Les juifs seront nécessaires pendant toute la reconstruction d’un monde féodal inévitablement chrétien – qui ne peut que leur être hostile .(à suivre)

KHAZARS ET BERBÈRES (5)

Pour ceux d’Europe de l’Est, ces fameux descendants des Khazars, convertis au judaïsme au 8e siècle, vers 740 par leur roi (Bulan), c’est désormais un fait admis : ce peuple, non-sémite, est originaire du Caucase, et d’origine turque (turcophone). D’ailleurs, tout récemment, j’ai été frappé par la ressemblance qui existe entre les dirigeants israéliens venus de l’Est (ashkénazes), donc descendants des Khazars… avec les dirigeants turcs ! On a vraiment l’impression qu’ils sont cousins ! Je n’y faisais pas attention, comme vous sans doute, mais placez les côte à côte, et vous serez surpris ! Après la disparition de leur Empire, submergé par les Russes d’Ukraine, ils s’intégrèrent dans le vaste monde slave où ils participèrent à l’édification des grandes villes (10e-11e siècles - voir à ce sujet le livre d’Arthur Koestler « la 13e tribu », en livre de poche, et « Histoire des Khazars : la nation juive de Russie et d’Ukraine » de l’Américain Kevin Allan Brook). Quant à ceux que l’on appelle « séfarades » ( ce qui veut dire espagnol), eh bien, aurait dit La Palice, ils viennent d’Espagne (et du Portugal) ! Mais comment sont-ils venus en Espagne ? Avec les musulmans, tout simplement, lors de l’invasion de l’Espagne également au début du 8e siècle, ce qui correspond à la conversion des Khazars à l’autre bout de l’Europe.

Il est évident que les « juifs » d’Afrique du Nord ne sont pas venus de… Palestine ! On ne trouve trace de leur « déplacement » nulle part, ce que souligne Shlomo Sand (qui se définit lui-même comme un « khazar » !). Pour lui, ce sont des Berbères, pour la plupart, convertis avec d’autres tribus autochtones, au judaïsme (comme les Khazars). Mais pourquoi n’ont-ils pas choisi l’islam lors de la conquête arabe ? Shlomo Sand avance l’explication suivante : ils voulaient préserver leur identité (n’oublions pas que les Berbères étaient là avant les Arabes, et qu’ils ont tout naturellement résisté). Nombreux sont ceux qui se sont néanmoins convertis à l’islam, mais d’autres préférèrent adopter le judaïsme. Ils ne pouvaient évidemment pas se rallier au christianisme puisque les Arabes faisaient la guerre aux chrétiens ! Ce fut donc, à mon avis, comme toujours, une question d’argent ! Les musulmans en guerre avaient besoin d’argent, notamment pour préparer la conquête de l’Espagne, armer une flotte capable de franchir le détroit de Gibraltar. Or, les Arabes, venus du Proche-Orient, ne considéraient pas les Juifs comme leurs adversaires, il est même probable qu’il existait entre eux une véritable alliance contre les chrétiens. D’ailleurs, dans l’émirat qu’ils fondèrent en Andalousie, musulmans et juifs ont fort bien coexisté. Déjà, à La Mecque et à Médine, lors de l’apparition de Mahomet, les juifs, qui n’étaient déjà plus très nombreux, ne les considéraient pas comme des ennemis. (Certains théologiens prétendent même que l’islam fut « inspirée » par les Juifs dans le but de contrer les progrès du christianisme dans la région ! Voir à ce sujet (si vous parvenez à les trouver !) les deux volumes du Père Théry, publiés à compte d’auteur « L’islam une entreprise juive ». Somme toute, l’Église romaine n’a-t-elle pas fait la même chose en recrutant le « barbare » Clovis pour lutter contre la dissidence arianiste lorsqu’elle fut sur le point de l’emporter ?). Les choses se gâtèrent entre eux lorsque ceux de Jérusalem refusèrent à Mahomet le titre de « messie » qu’il sollicitait des Grands Prêtres. La conquête arabe ne se déclencha réellement qu’après la mort du Prophète (632), sous Omar (le 2e calife – 634/644). Quant à l’Andalousie, elle ne fut conquise qu’au 8e siècle, nous l’avons dit (émirat de Cordoue fondé en 756). Il est probable que parmi les envahisseurs musulmans, il y avait des « juifs », venus avec eux du Proche-Orient ou d’Égypte, et ceux-là tenaient naturellement le rôle de « financiers ». Ce sont eux qui négociaient les « conversions » au judaïsme car elles étaient payantes. Les non-musulmans payaient un tribut – principale ressource des califes. Si bien que les uns et les autres y trouvèrent un intérêt mutuel : les chefs musulmans percevaient de l’argent, et les Berbères (les plus riches) conservaient leur identité. Cela nous rappelle vraiment les Khazars pris entre deux feux (les chrétiens de Constantinople et les musulmans de Bagdad). Là encore, le judaïsme apparaissait comme une religion liée à l’argent. Les juifs étaient, depuis l’époque égyptienne, des spécialistes des échanges et de la monnaie. Comment pouvaient-ils faire autrement ? S’ils avaient renoncé au « commerce de l’argent », à quoi auraient-ils servi ? Et ce commerce-là assurait leur prospérité, mais également les ennuis quand la situation économique se dégradait, pour une raison ou pour une autre.

Voilà pourquoi il y avait en Afrique du Nord des « juifs » jusque dans les régions les plus reculées de l’Atlas ! Arrivés en Espagne, avec les musulmans, ils en furent chassés avec eux par les Rois Chrétiens lors de la « reconquête ». Leur expulsion eut lieu en 1492 (l’année de la découverte de l’Amérique !), et dans la foulée au Portugal (1496). Ceux qui restèrent se convertirent au christianisme, mais beaucoup firent « semblant », pratiquant le judaïsme chez eux (les marranes). Mais là encore, nombre d‘entre eux devinrent des « collecteurs d’impôts » dans le Royaume chrétien… (à suivre)

ORIENTAUX CONTRE OCCIDENTAUX (4)


A l’avènement de l’Empereur Constantin (qui parvint à se défaire de son concurrent Maxence au Pont Milvius avec l’aide financière des « juifs-chrétiens » – entretenir une armée, ça coûte cher !) au début du 4e siècle de notre ère, ce fut chose faite : l’Empire est devenu « chrétien », tout au moins à son Sommet, et l’Empereur fut proclamé de droit-divin, comme l’avait été le Pharaon Akhénaton ! Le « christianisme » a-t-il précipité la chute de l’Empire romain, comme le prétendent certains historiens ? Sans doute, cette religion-là devait-elle servir de « ciment » pour combler les fissures apparues dans l’Empire de plus en plus vaste, et de ce fait de moins en moins gouvernable. Une seule religion pour tout l’Empire afin d’en colmater les brèches, s’imposa. Mais le monothéisme impérial généra, par la force des choses, la répression des autres religions (identitaires), jusque là tolérées, qu’il fallait éradiquer… D’où les révoltes ; et surtout, la perméabilité des « frontières » permettait aux « barbares » d’entrer dans l’Empire, et d’y rester ! Or, ces « barbares », l’Église les convertissait en « bons chrétiens » ! Il semble d’ailleurs que c’était la « condition sine qua non » pour rester dans l’Empire : la conversion au christianisme ! Il suffisait, en somme, pour obtenir un « droit de séjour », on dirait aujourd’hui « des papiers », de se déclarer « chrétien » ! Plus il y avait de « barbares », plus l’Église recrutait des « fidèles » !

Or, au temps de Constantin, en 312, un schisme mortel, géopolitique, s’était produit dans l’Église : il opposait les « arianistes », des Orientaux (partisans de Mgr Arius, un prêtre d’Alexandrie) largement majoritaires dans les contrées les plus lointaines de l’Empire, aux tenants de l’orthodoxie romaine – les Occidentaux. Un siècle et demi plus tard, c’en était fini de l’Empire romain ! En 410, Alaric, le chef des Wisigoths (arianiste) faisait son entrée dans Rome. Et en 476, Odoacre, un autre « barbare arianiste » déposa le dernier « empereur romain ». Ainsi, en un peu plus d’un siècle les « chrétiens », avec leur Église triomphante, livrèrent l’Empire aux « barbares » de l’extérieur ! Le « christianisme », bouclier de l’Empire, ou « démolisseur » de l’Empire ? Les « spécialistes » de l’histoire romaine n’ont pas encore tranché…

Quoi qu’il en soit, l’Empire disparu, c’est l’Église qui capte l’héritage des « ruines » impériales, en luttant contre l’arianisme oriental, avec l’aide du chef franc, Clovis, un « barbare » germanique qu’elle recrute en le convertissant au christianisme – celui de Rome ! Elle va alors s’efforcer de combler le grand vide, il lui faudra du temps ! Mais pendant plusieurs siècles, c’est elle qui domine tout l’Occident, où elle ambitionne de ressusciter l’Empire, qui deviendra le Saint-Empire « romain germanique »…que Napoléon dissoudra seulement en 1806 ! La féodalité reposant sur la propriété terrienne, l’Église s’en assure l’exclusivité ! C’est dans ce contexte de « reconstruction » sous l’égide de l’Église, qu’est « fabriqué » le « peuple juif déicide et usurier » ! Ce que nous confirme Shlomo Sand, un jeune historien « israélien », dans son nouveau livre « Quand et comment fut inventé le peuple juif » (Fayard éditeur – à paraître en septembre). Les Chefs de l’Église, pour protéger leur propriété sur la terre, interdirent aux « juifs » d’en acheter, et, trop heureux de trouver des boucs émissaires dans les périodes de crise, « diabolisèrent » l’argent et avec lui les usuriers « juifs » qui en faisaient commerce. Le monde « chrétien » se dota là d’un partenaire idéal qui servira de bouclier aux Monarques durant tout le Moyen Âge contre les révoltes paysannes (jacqueries) dont la colère sera détournée (avec l’aide de l’Église) contre ceux qui s’enrichissaient pendant les crises : n’avaient--ils pas « vendu » le Christ pour quelques deniers ? Ici, la religion et l’argent font également bon ménage – mais cette fois contre les « juifs » ! Et, aux alentours de l’An 1000, lorsque les Papes initièrent les Croisades, ce fut bien sûr pour aller délivrer le tombeau du Christ vendu aux infidèles… par les juifs ! Mais d’où viennent-ils, ces « juifs » dénoncés comme « déicides » par les chrétiens ? (à suivre)



LE TEMPLE D'AKHÉNATON, RASÉ PAR CEUX DE THÈBES, RECONSTRUIT A JERUSALEM... (3)

On sait peu de chose sur cette période, sauf que la coalition anti-Akhénaton, mettant à profit la colère populaire, vint à bout de ce super-Staline et qu’elle rétablit le culte d’Amon – celui de Thèbes. Les auteurs du « Secret de l’Exode » (Éditions Jean-Cyrille Godefroy), Messod et Roger Sabbah (deux rabbins passionnés, on s’en doute, par cette énigme ) se posent la question : et si tout simplement « Moïse » n’était rien d’autre qu’Akhénaton ? Pour eux, le conflit s’acheva par un compromis, du fait que l’Égypte était menacée d’une nouvelle invasion. Le Temple fut détruit, et plutôt que d’exterminer la population, celle-ci fut autorisée, avec son clergé et son chef, à s’installer hors d’Égypte, dans ce fameux passage où elle ferait barrage aux nouveaux envahisseurs annoncés. Cette hypothèse est loin d’être absurde, en tout cas elle a le mérite d’expliquer la suite : le royaume de Juda, en terre de Canaan, avec son nouveau Temple à Jérusalem, et la naissance du « judaïsme ». La fortune de celui-ci provient, à coup sûr, du « monothéisme », dont le maître devint « invisible ». (Il fallait le cacher pour éviter une nouvelle répression). Lorsque vous affirmez que votre Dieu est le seul, le vrai, et qu’il est invisible (par conséquent présent partout !) vous vous hissez tout naturellement au-dessus des autres dont les Dieux sont eux bien visibles, et représentés par des statues (que l’on peut aisément détruire !). Celui-ci est présent en vous, et nul ne le voit ! (Il est d’ailleurs interdit de le représenter !). Voici donc une religion plus forte que toutes les autres, que seul un Messie (qui viendra à la fin des temps) peut réincarner !

Indéniablement, le monothéisme représente un progrès par rapport au polythéisme. Il affranchit l’homme des Dieux, et le contraint à se tourner vers l’Esprit, c’est-à-dire à la recherche de lui-même. Nous sommes tous, incontestablement ici en Occident, des enfants du Dieu unique. Que l’on soit « croyant » ou « incroyant », nous sommes libérés de la tutelle des Dieux. Qu’Il « soit » ou ne « soit pas », peu importe puisqu’il n’est plus que question - « Pourquoi ? » -, à laquelle personne ne sait répondre, et ne répondra probablement jamais. Libre donc à chacun de lui apporter une réponse à sa convenance. Ce Dieu unique est donc également synonyme de liberté. Et moi qui suis incroyant, je me rends compte que je pourrais être tout autant son « contraire » : qu’est-ce que ça changerait ? On peut jouer ça à pile ou face : le résultat est le même !

Pour en revenir à la « religion de l’Argent », je crois avoir compris que le Chef Suprême (le Pharaon) avait besoin de contrôler l’Argent, et que la religion, sa Religion lui fournissait le moyen, le seul, d’en rester le maître. La symbiose entre la Religion et l’Argent s’est effectuée là, sous le Pharaon. Le judaïsme est apparu ensuite, dans le « passage », après l’expulsion d’Égypte, et précisément, dans cette étroite bande de terre, empruntée par tous les caravaniers-marchands, il y a eu accumulation de richesse, au point que cette religion fut perçue comme « la religion de l’argent », ou synonyme de richesse. L’empire Romain a annexé le territoire, et ceux qui en Palestine, avaient conscience de leur supériorité religieuse sur ces envahisseurs encore empêtrés dans leurs Dieux multiples, et fragiles (déjà empruntés aux Grecs), nourrirent une ambition inouïe : greffer leur Religion (monothéiste) sur cet immense Empire, universel à l’époque ! Et pour réussir cette formidable entreprise, il fallait « ouvrir » leur Religion aux autres. D’où la naissance du schisme « chrétien » tourné vers la conquête de Rome, et la condamnation du « trotskiste » JC par le Grand Sanhédrin (le Pharaon/Staline de Jérusalem !). (à suivre)


LE POUVOIR ET L'ARGENT AVAIENT BESOIN DE LA RELIGION (2)

Nous comprenons bien que le Pharaon (appelons-le ainsi – qu’il soit originaire des bords du Nil ou de l’Euphrate), pour assurer son pouvoir, devait contrôler – par la police – ses concurrents ou adversaires, et une fois inventée la monnaie (l’argent) consécutivement à l’accroissement des échanges, devait de la même façon maîtriser celle-ci, sous peine d’être ruiné par la « fausse » monnaie ! Encore aujourd’hui, les États font la chasse, et comment !, aux faux-monnayeurs . C’est pourquoi sur les pièces de l’antiquité figure toujours la gravure du souverain de l’époque ; c’était le meilleur moyen, sinon le seul, de bien montrer au vulgum pecus que cette monnaie appartenait au « roi » ou au « pharaon ». Maître tout-puissant dans son palais, où se dressait le Temple avec son Grand Prêtre, le Pharaon y ajouta le Grand Argentier. Il y a bien, dès l’apparition de la Cité-État un double pouvoir au sommet – religieux et politique – qui va engendrer un conflit quasi-permanent entre le Religieux et le Politique, entre le Grand Prêtre et le Souverain, conflit qui verra bientôt le Souverain se déclarer à la fois Grand Prêtre et Chef d’État, d’où la fusion entre l’État et la Religion, et il nous faudra attendre… 1905 pour qu’en France une loi sépare les deux « puissances » ! Il est vrai que c’est en France, avec Louis XIV que nous connûmes la plus formidable unicité entre la religion et le Roi tout-puissant de droit « divin ». Nous étions là très proches de la période pharaonique (avec les fastes du château de Versailles).

Mais pour gagner les batailles, y compris les batailles politiques, il faut de l’Argent ! Et c’est ainsi que le Grand Argentier devint rapidement l’instrument du Souverain. Le Temple prospéra avec les marchands (du temple) où le Veau d’Or finit par triompher ! Si nous admettons, avec de nombreux historiens, que c’est bien le Pharaon Akhenaton ( Amenophis IV ou Amenhotep IV, époux de Nefertiti - 18e dynastie en Égypte, 1352/1338 avant JC) qui imposa le monothéisme (le Dieu solaire unique), cette innovation fondamentale initia une véritable révolution religieuse, qui fut perçue comme un schisme que le puissant clergé traditionnel de Thèbes combattit résolument. Après avoir tenté une conciliation, Akhenaton abandonna Thèbes pour fonder son propre temple (et sa capitale) à Tell-el-Amarna qu’il baptisa « Akhenaton ».

Depuis l’invasion des Hyksos (vers1720 avant JC), des envahisseurs d’origine asiatique, qui occupèrent la basse Égypte jusqu’en 1550, les rois autour de la Vallée du Nil étaient obsédés par le renforcement des « lieux de passage ». Il suffit de regarder la carte pour voir que le Delta du Nil peut être facilement atteint par ce que l’on appellerait aujourd’hui « la bande de Gaza » ! Bref, c’est bien là qu’il fallait construire un mur (ils en avaient déjà construit un, « le mur du prince », vers 1976 avant JC, pour arrêter les Bédouins). Ou mieux encore : installer sur cet avant-poste des populations « fidélisées » qui interdiraient le « passage » aux nouveaux envahisseurs. (Les Romains firent la même chose le long du limes en y autorisant, monnayant finance, l’installation de populations chargées de défendre les frontières de l’Empire). Il fallait rappeler ce (long) épisode de l’occupation des Hyksos (qui dura tout de même plus d'un siècle et qui laissa un très mauvais souvenir) pour comprendre que ceux de Thèbes (au nord de l’Égypte) qui avaient fini par délivrer le pays de cette occupation cruelle réagirent comme un seul homme, si l’on peut dire, contre celui qui osait les supplanter en se proclamant « Pharaon au-dessus des Pharaons », imposant pour Dieu unique, l’astre solaire dont il affirmait être le représentant dans la Vallée du Nil, cette vallée bénie des Dieux (de Thèbes !). L’Argent, bien sûr, joua un rôle primordial puisqu’il n’y avait plus qu’un seul Dieu (Aton), un seul Temple, et un seul Pharaon – qui ramassait la mise ! (à suivre)


QUAND ET COMMENT FUT INVENTÉ LE "PEUPLE" JUIF

OÙ QUAND ET COMMENT FUT INVENTÉ LE "PEUPLE" JUIF ? (1)

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Avant-propos - Le livre de Shlomo Sand, portant ce titre, paraît en septembre chez Fayard. En attendant, je vous livre mon ultime analyse du « phénomène juif » (que le défilement du temps nous aide à mieux percevoir) en espérant qu’elle vous incitera à la corroborer… ou à la contester (avec des arguments sérieux !).


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Grâce au dessinateur de Charlie Hebdo, Maurice Sinet, alias Siné, et à la LICRA qui le poursuit devant les tribunaux pour « antisémitisme » (!), nous sommes obligés d’approfondir, ou de reprendre notre réflexion sur les liens qui existent, depuis les débuts de la civilisation, en tout cas de la nôtre, entre le pouvoir (le pharaon), la religion et l’argent, afin d’en finir, une fois pour toutes, avec les « procès en sorcellerie ». Nous voici bien loin, direz-vous, du couple Sarkozy-Darty brocardé par l’humoriste. Personnellement, je ne le crois pas. Nicolas Sarkozy n’a jamais caché qu’il était « décomplexé » devant la richesse, l’argent, les milliardaires. Sans doute tenons-nous là une explication de sa « fascination » pour les USA, et l’origine de son initiative, qui nous laissa pantois, de passer la nuit de son élection au Fouquet’s avec ses amis du CAC 40, avant de rejoindre le yacht mis à sa disposition par l’un de ses amis milliardaires… Sur le coup, j’ai cru « à une faute psychologique » énorme. Même son « secrétaire » élyséen, Claude Guéant, qui fut préfet en Bretagne, et qui donc connaît fort bien l’opinion des Bretons sur le « zozo » de Neuilly, lui demanda de rentrer « sans tarder », tant il s’inquiétait des retombées « dévastatrices » dans l’opinion. En réalité, on se trompait. Sarkozy a voulu frapper les esprits en se donnant en spectacle avec les « milliardaires ». Il était tellement « américain » qu’il a voulu faire de la France le 52e État (la place de 51e étant déjà prise par un autre « État » cher à son coeur) du « monde merveilleux de Walt Disney »… Enivré par sa « victoire » électorale, Nicolas Sarkozy a pensé « que tout était possible » ! Malheureusement pour lui, et pour nous, il n’a pas vu que le monde entrait dans une période de crise et que, justement « tout n’était plus possible » ! A peine élu, il fit cadeau aux « possédants » d’un dégrèvement fiscal pour « marquer le coup » si j’ose dire, et inventa le slogan le plus inepte des temps modernes : « travailler plus pour gagner plus » ! Alors que notre « problème » est d’une autre nature : il s’agit de fournir à tous un travail, les emplois se faisant de plus en plus rares, du fait de la révolution des techniques (robotique et autres « tiques ») de production et de communication, et par les « délocalisations » vers des pays « moins chers » en salaires et dépourvus d’avantages sociaux. Tel est le défi aujourd’hui qu’il nous faut relever, si nous voulons assurer un avenir à nos enfants. Mais Sarkozy n’en a cure, grisé par son succès auprès de l’électorat lepeniste, épidermique et primaire, qui s’est laissé séduire par des slogans simplistes. (Il se livre à un nouveau calcul électoral en médiatisant à outrance le « trotskiste » Besancenot). Résultat : nous voici avec d’un côté, des millions de Français frappés par la baisse du pouvoir d’achat, de l’autre des milliardaires qui n’ont plus peur ( ?) de s’afficher, encouragés par un Président « bling-bling ».

Donc, Sarkozy n’est pas le « produit » du hasard : il y avait déjà un bon moment que les adeptes du libéralisme « sans entraves » ne supportaient plus le « social-gaullisme » de Chirac, ce « faux homme de droite » qu’il était temps d’éliminer pour mettre à sa place, à l’Élysée, un « vrai » partisan du « libéralisme », entendez un « franco-ricain » qui ne reculerait devant aucune « croisade » en Irak ou en Afghanistan, ni devant des syndicats squelettiques promus « interlocuteurs valables » par un patronat malgré tout « respectueux » des conquêtes sociales, et soucieux de maintenir la « paix civile » dans le pays. « Du passé faisons table rase » ! s’époumonaient les Lefèbvre des Hauts-de-Seine, à l’œuvre dans leurs « think thanks » lobbyesques sponsorisés par des financiers croulant sous les profits amassés dans les pays « émergeants » grâce à une main-d’œuvre bon marché, pour ne pas dire « gratuite » ! Le bonhomme, ils l’avaient sous la main, à Neuilly ! Avec un « bon de garantie » : c’était un fils d’émigré hongrois, « dollarisé » comme tous ceux de l’Est !

Ainsi, plus que jamais, l’Argent et le Pouvoir font bon ménage. Mais quid de la Religion ? Que vient-elle faire là-dedans ? Ne peut-on pas s’en passer ? Revenons au Pharaon, pour découvrir sa raison d’être. (à suivre).


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