dimanche, août 24, 2008

LA "CRISE" AMERICANO-RUSSE A UN BUT : FAIRE ÉLIRE MAC CAIN LE 4 NOVEMBRE !

Il devient de plus en plus évident que Moscou et Washington "travaillent" pour faire élire le sénateur républicain le 4 novembre prochain. La "crise" est donc artificielle, et elle cessera dès le lendemain de l'élection de Mac Cain à la Maison Blanche. Les stratèges du parti républicain ont compris que le point faible de Barak Obama se trouve dans son "incompétence étrangère". On se souvient que l'opération "promotion de Mac Cain" a commencé en Colombie avec la libération d'Ingrid Betancourt. La veille, le candidat républicain était à Bogota, avec deux autres sénateurs américains. Un dîner les réunissait avec le Président Uribe. Selon le Washington post, le président colombien les mit dans la confidence : l'opération était programmée pour le lendemain. "Une coïncidence heureuse, écrivait le New York Times, puisque Mac Cain s'est retrouvé au milieu de conversations confidentielles sur une opération secrète avec le chef d'un autre gouvernement". En Géorgie, il va de soi que le président Saakachvili, qui est entouré de conseillers américains, n'a pas agi de son plein gré. Les stratèges républicains l'ont sans doute incité à provoquer Moscou. Ce qui est sûr, c'est que depuis la "crise" géorgienne, les actions de Mac Cain ont sérieusement remonté, au point qu'il est désormais donné gagnant dans plusieurs sondages. Poutine et Medvedev y ont vu tout l'intérêt qu'ils pouvaient en retirer en "aidant" les républicains à conserver le pouvoir à Washington. Cette affaire des missiles anti-missiles (une provocation !) que les Américains envisagent d'installer en Pologne pourrait bien servir de monnaie d'échange... après le scrutin du 4 Novembre ! En y renonçant, Poutine pourrait se vanter auprès de ses compatriotes qu'il a fait "céder" les Américains ! Et sans doute obtiendra-t-il bien d'autres choses. En réalité, cette "crise" est artificielle : Washington et Moscou ont trop d'intérêts communs pour se fâcher sérieusement. Le dindon de la farce sera notre Sarkozy national, lui qui, tout récemment, recevait à l'Élysée le candidat démocrate Barak Obama comme le "futur président des États-Unis"! Et qui aujourd'hui se démène, en tant que Président de l'Union européenne, pour infliger une punition à Poutine "qui n'a pas respecté sa parole" ! Certes, il nous dira qu'il s'entendra très bien avec Mac Cain, que celui-ci poursuivra la politique de Bush... Mais alors pourquoi faire croire qu'il préfère Obama ? Parce que, en France, cela lui permet de se retrouver avec les "gensdegauche" et le showbiz qui est évidemment "obamaniaque". Nous sommes là en plein parisianisme, et cela ne déplaît sans doute pas à Carla Bruni !

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