vendredi, septembre 26, 2008

LA CRISE COMMANDE D'EN FINIR AVEC SARKOZY

A Toulon, Sarkozy a étalé son impuissance. Nous savons bien que la crise n'est pas terminée, et qu'elle va s'aggraver pour nous. Emploi, pouvoir d'achat, retraite, logement, tout est compromis. Notre niveau de vie risque de diminuer sérieusement. Avons-nous seulement une chance de refaire surface ? Pas avec ce que "préconise" Sarkozy puisqu'il nous propose de "continuer" ! Alors qu'il faudrait rompre, ah la rupture !, avec la politique qu'il a inaugurée l'an dernier. Sarkozy n'était pas du tout préparé à exercer le pouvoir. Son inintelligence (ou son absence de jugeote) nous a stupéfiés lorsqu'on l'a vu se précipiter dans les bras de Bush jr, et afficher ses conviction sionistes alors que, précisément, à travers le monde, la politique américaine était rejetée (au point que Tony Blair, en Angleterre, en a fait les frais) et qu'Israël, de plus en plus dans une impasse, s'apprêtait à vomir Olmert, au-dessous de zéro dans les sondages ! Aucun homme politique, digne de ce nom, n'aurait commis cette erreur. A l'intérieur, sur le plan économique, il suffisait, disait-il, d'appliquer la politique la plus libérale possible, réduire l'interventionnisme de l'État à rien, "libérer" les entreprises, "travailler plus pour gagner plus !" etc. Résultat : nul ! Sarkozy est à la fois un incompétent, et disons-le, un crétin. Il finira comme ses maîtres, Bush et Olmert, à la poubelle !
Si nous voulons redémarrer pour maintenir notre place dans le nouveau monde, il faut effectivement rompre. Les socialistes aussi sont prévenus. S'ils pensent revenir au pouvoir, en se contentant de faire de l'opposition, ils se trompent. Ils y reviendront certes (en 2012 un chien se ferait élire contre Sarkozy) mais pas pour longtemps. Une vraie rupture s'impose, et elle commence au Nord, à Bruxelles, en Wallonie, là où se trouve "le maillon faible" de la Bureaucratie eurocratique. Ça n'est pas un effet du hasard si c'est dans nos deux pays - la France et la Belgique - que se conjugue le besoin de se forger un nouveau destin.

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