samedi, octobre 25, 2008

NEUF/ORIENT: RÉPONSE A LA CRISE

L'association NEUF/ORIENT a été déclarée à la sous-préfecture de Lorient ce vendredi 24 octobre 2008. La région, comme tout le pays, est en crise. L'immobilier, bien sûr, a sévèrement dévissé. Et c'est au tour de l'automobile de tomber en panne. Les licenciements se multiplient. Et voici que surgit NEUF/ORIENT ! Que propose cette nouvelle association lorientaise ? De faire de l'industrie du tourisme un secteur-pilote susceptible de relancer la machine économique. Il fallait y penser : le tourisme ne peut, en aucune façon, être "délocalisé" ! Peut-on expédier la rade de Lorient en Asie ou en Roumanie ? Le Mt St-Michel peut-il être vendu à un Chinois ou à un Japonais ? Monsieur Mittal sera-t-il preneur du Golfe du Morbihan, comme il le fut d'Arcelor ? Voilà la réponse de NEUF/ORIENT à la crise mondiale : vous nous prenez nos usines, nous allons vous prendre vos "touristes" !
NEUF/ORIENT propose, en effet, de mettre en place, en coopération avec tous les États francophones, un "tour du monde francophone" que les touristes du monde entier pourront entreprendre tout le long de l'année ! Un "tour du monde touristique et culturel" qui donnera naissance à un Marché Commun Francophone, réunissant ainsi des États du Sud avec des États du Nord. A partir de Lorient (qui pourrait retrouver à cette occasion son nom d'origine : l'Orient) où serait construite une Cité internationale francophone itinérante, sur le modèle d'une Exposition Universelle, que l'on pourrait ainsi exporter à la demande, dans tous les pays francophones ou non, au moment des grandes fêtes nationales, ou sportives. Une Cité qui exposerait tous les produits des pays francophones, et où serait vendu le "tour du monde" francophone ! Avec in fine la construction de ce que j'appelle les NEUF (Nouveaux Etats-Unis Francophones) parachevée par la création d'une citoyenneté mondiale (francophone).
Le Port de l'Orient a des projets. NEUF/ORIENT lui apporte une ambition mondiale ! Aux élus et aux responsables économiques d'en discuter, et d'en étudier, sans tarder, la faisabilité. La Cité de la Voile, qui porte le nom d'Eric Tabarly, y trouverait là son aboutissement : redonner au port sa destination maritime.

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