vendredi, novembre 21, 2008

ET SI OBAMA ANNONÇAIT UNE DICTATURE AUX ÉTATS-UNIS ?

Plus que jamais, il nous faut aujourd'hui faire preuve de lucidité. La crise est mondiale, et d'abord américaine. Financière, économique, sociale, et par conséquent politique, avec son cortège de chômeurs, de pauvres et de "nouveaux" pauvres... Aux USA, la classe dirigeante (blanche), pour maintenir sa domination sur le pays, depuis 1929, avait un alibi, cet ennemi invisible à l'intérieur, mais que l'on voyait bien à l'extérieur : le communisme et l'URSS, sa "patrie" anti-capitaliste, forcément anti-américaine. Avec laquelle ils se sont parfaitement entendus à Yalta, en 1945, pour supplanter l'Europe. En 2008, cet "alibi" a disparu. Plus d'ennemi intérieur ! Pendant quelque temps, ils ont pensé faire de l'islam un nouvel adversaire. Ben Laden, Al Qaïda, c'était parfait... jusqu'au moment où la "crise des subprimes" a plongé les USA dans une crise financière, aux conséquences économiques illustrées par la faillite de l'industrie automobile ! Autrefois, on disait "ce qui est bon pour Ford, est bon pour les États-Unis". Ce temps-là est révolu. Une grave crise sociale s'annonce aux États-Unis, qui fait peur ! De même en Israël, où il n'y a plus de gouvernement, ni de perspective - et où certains rêvent sans doute de "frapper" l'Iran et d'annexer les territoires occupés - le prochain gouvernement sera à la merci des "faucons" militarisés. C'est pourquoi, à mon humble avis, la classe dirigeante américaine a cherché à faire diversion. Chaque fois qu'un gouvernement est en difficulté, partout dans le monde, il s'invente un péril extérieur ! De Gaulle disait qu'aux États-Unis le "problème" est d'ordre racial, et que le "problème" de la minorité noire n'était nullement réglé... Ont-ils jugé le moment venu d'installer un Noir à la Maison-Blanche... pour faire diversion ? Pire encore : espèrent-ils déplacer le problème "social" sur le terrain "racial" ? Les Noirs, à coup sûr, sont une minorité, les autres, les "latinos" et les Asiatiques sont en compétition. L'assassinat d'Obama plongerait le pays dans une effroyable guerre raciale. Les Blancs, apeurés dans les grandes villes, réclameraient à cor et à cri l'intervention des "forces de l'ordre" : FBI, CIA et Armée seraient sur le pied de guerre. Nos "spécialistes" de l'Amérique nous parlent toujours de la "grande démocratie" américaine. Il ne leur vient même pas à l'esprit que cette "démocratie" pourrait un jour se muer en "dictature" ! Et pourtant, l'installation d'un Noir à la Maison-Blanche n'a pas que des aspects "positifs" : ce pourrait bien être le symptôme d'une impuissance... annonçant l'épreuve de force qui redonnerait le pouvoir à une élite blanche déboussolée et déconfite...

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