mercredi, novembre 12, 2008

PROJETS DE NEUF/ORIENT POUR LORIENT

MANIFESTE

L’association NEUF/ORIENT fondée par Gabriel Enkiri, originaire d’Hennebont, et ancien élève du lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient, se fixe une ambition majeure que certains pourront juger démesurée, et qui pourtant, après mûre réflexion, se révèle parfaitement réalisable et ce, dès maintenant !

Il s’agit tout simplement de faire de LORIENT une capitale du monde francophone ! L’instrument de communication INTERNET est et sera la véritable révolution du 21e siècle. Ce fantastique moyen de communication n’en est qu’à ses débuts. Rares sont ceux qui en prévoient les conséquences. L’ancien monde, vertical, au sens étatique du terme, est en train de faire place à un monde horizontal où 7 milliards d’être humains ont commencé de communiquer entre eux sans intermédiaires ! Directement, d’individu à individu par le biais de l’ordinateur promu communicant audio-visuel dominant. Ce qui veut dire que nous devons, où que nous soyons, réfléchir et agir en tant qu’acteurs planétaires, sans se soucier du qu’en dira-t-on, ou des consignes venues de tel ou tel état-major. Ce sont, en effet, les communications entre les hommes qui ont d’abord réduit les distances qui les séparaient, et conduit l’humanité à se mondialiser. En fait, la mondialisation ne date pas d’hier, comme on a tendance à le croire. Sans remonter jusqu’aux Phéniciens, et pourtant ! d’après l’historien de Byblos, Jean-Pierre Thiollet, les Phéniciens ont fait le tour du monde, nous avons, plus proches de nous, Marco Polo, le Vénitien (Vénète = Phénicien ?) qui a emprunté la route de la soie, à la fin du 13e siècle, les grands marins portugais et espagnols qui ont sillonné les océans, et surtout Christophe Colomb qui, en 1492, crut avoir atteint l’Inde, et qui sans le savoir, découvrait l’Amérique ! D’autres grandes entreprises ont hâté la mondialisation en décuplant le volume des échanges commerciaux : le percement du canal de Suez, puis celui de Panama., par exemple.

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Et voici que la crise économique et financière, et bientôt politique (l’élection d’un Noir aux Etats-Unis en est la première illustration) nous oblige à faire un travail de « remue-méninges ». On se doute bien que les vieilles recettes n’agissent plus, que cette crise est hors norme, qu’elle va durer (dix ans peut-être ?) et qu’il va falloir innover pour en sortir. Voici ce que NEUF/ORIENT propose – à partir de CAP l’ORIENT, cet assemblage de 19 communes entre Scorff et Blavet – particulièrement frappé par la « récession » dans l’immobilier, le bâtiment, la métallurgie etc. et même l’activité touristique, on le sait, a connu une mauvaise année. Précisément, n’est-ce pas par le « tourisme » que nous pouvons relancer l’ensemble de l’activité économique ? N’est-ce pas le secteur que nul ne peut « délocaliser » et où nous pouvons, par conséquent, entreprendre ?

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NEUF/ORIENT projette de rassembler tous les Francophones de la planète dans de Nouveaux Etats-Unis Francophones, afin de promouvoir une citoyenneté mondiale francophone adaptée à la mondialisation. Cela suppose d’abord la création d’un Marché Commun francophone (relié bien entendu à celui prévu en Méditerranée) qui mettra en évidence toutes les activités du monde francophone, en commençant 1) par mettre en place, dans le secteur touristique et culturel, un « tour du monde francophone » que les tours-opérateurs pourront proposer aux centaines de millions de voyageurs, des pays émergents ou développés, qui ont commencé de parcourir le monde. Il faudra améliorer l’accueil pour leur donner envie de revenir, leur faire découvrir toutes les régions (pas seulement Paris ou les châteaux de la Loire !) bref, leur faire apprécier une manière d’être, conviviale, qui les séduira au point qu’ils se sentiront « bien » dans « notre monde à nous », transformé en havre de paix à l’intérieur d’un monde menaçant. Les professionnels du tourisme du pays de Lorient sont-ils en mesure, avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Morbihan, d’initier ce « tour du monde » ? Pourquoi pas ? On peut même envisager une compagnie aérienne spécifique avec Lann Bihoué comme tête de pont ! 2) Nous proposons conjointement de construire une Cité internationale (que j’appelle Phare Ouest, tout comme la Compagnie aérienne) itinérante, sur le modèle de l’Exposition Universelle, rassemblant dans des Pavillons toutes les activités des pays francophones, qui donneront précisément aux visiteurs l’envie d’en faire « le tour ». Cette Cité peut être construite en complément de la Cité de la Voile « Éric Tabarly » la bien-nommée. Elle serait basée à Lorient, mais je dis itinérante pour qu’une Cité semblable puisse être rapidement installée, à la demande, dans tous les pays, et dans toutes les manifestations sportives ou culturelles (Jeux Olympiques, Championnats du monde, Festivités de toutes sortes, lieux touristiques etc.), la Cité « sœur » proposant naturellement la découverte du monde francophone aux visiteurs venus du monde entier. Les professionnels du bâtiment, les architectes, les responsables de la vie culturelle, les enseignants et les agents économiques du pays de Lorient sont-ils capables de donner naissance à un tel projet ? A eux de fournir la réponse !

Pourquoi ces deux projets complémentaires ne seraient-ils pas parrainés et pris en charge par l’Organisation internationale francophone (OIF) que préside M. Abdou Diouf ? Voilà une belle occasion de matérialiser sur le terrain des objectifs vérifiables et contrôlables par tous les pays membres de l’Organisation.

NEUF/ORIENT propose enfin de préparer à Lorient pour 2009

- un colloque international sur la francophonie et le projet esquissé : les Nouveaux Etats-Unis Francophones. A ceux qui, en Bretagne, pourraient renâcler devant un hymne à la francophonie, je cite Claude Hagège, le célèbre linguiste, originaire de Carthage, défenseur de la langue française (in Le Monde du 8/11/2008) « … l’ouverture au multilinguisme et à la diversité culturelle de l’univers est une caractéristique forte de l’entreprise francophone ».

- une semaine Liban-Bretagne, culturelle, artistique et touristique, avec en point d’orgue un colloque international autour de l’étonnant ouvrage de Camille Busson « Essai impertinent sur l’histoire de la Bretagne méridionale – les hommes de Teviec dans l’ombre des Phéniciens » (éditions l’Harmattan) qui prolongera le symposium prestigieux qui vient de se tenir à Beyrouth sur les Phéniciens. Ajouter dix siècles à l’histoire de la Bretagne, cela vaut peut-être le coup de s’en occuper !

- de faire de Lorient une ville de colloques sur les grands problèmes du moment - tant nationaux qu'internationaux.

Bien évidemment, pour atteindre ces objectifs, nous aurons besoin de l’aide et de la participation de tous ceux qui, en France et ailleurs, sont sur la même longueur d’onde que nous ! Je n’oublie pas que l’ancien Président de l’OIF ( qui fut secrétaire général de l’ONU) M. Boutros Boutros Ghali a qualifié mon projet de « jules vernien », lorsque je lui en ai exposé les grands traits , il y a quelques années ! Ce qui me combla, je l’avoue, Jules Verne ayant été, durant mon adolescence, mon auteur préféré. Aujourd’hui la crise (sérieuse) que nous traversons nous commande d’inventer l’avenir comme ce génial Nantais sut le faire.

Enfin, pour donner dès le départ un retentissement international à une entreprise « mondiale », nous suggérons de redonner à la ville de Lorient son nom d’origine : l’Orient ! Fondée, en 1666, par la Compagnie des Indes, elle y retrouverait là sa vocation initiale, à un moment précisément où l’Orient revient en force sur la scène internationale. Irène Frain, la lorientaise, qui a nourri une grande partie de son œuvre de romancière avec l’imaginaire indien, en serait ravie, je n’en doute pas.

Aux habitants de Lorient d'en décider démocratiquement par voie de referendum !



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