lundi, mars 02, 2009

PÉTITION POUR LE RETOUR A PÉKIN DES OBJETS VOLÉS LORS DU SAC DU PALAIS D'ÉTÉ EN 1860 (1)

Je viens de terminer un livre intitulé NEUF/ORIENT POUR L'ORIENT, avec en sous-titre "Un breton/libanais nous révèle ce qu'il a découvert entre Lorient et l'Orient", que j'ai adressé à Lionel Forlot, responsable des éditions Liv'éditions au Faouët, en Bretagne. La Chine, l'Asie, la Compagnie des Indes, sont au coeur de ce livre-document, avec les expéditions coloniales, notamment le dépouillement du proche-orient qui accompagna celui de l'extrême-orient. Avant de citer l'extraordinaire lettre de Victor Hugo rédigée au lendemain de l'expédition franco-britannique en Chine, je me permets de me citer moi-même, en extrayant de mon livre le passage suivant :"... A Paris, j'ai longtemps habité dans deux quartiers populaires, à forte tradition ouvrière, qui sont devenus aujourd'hui "chinois" : le 13e arrondissement, à la porte d'Ivry, où je travaillais à la SNECMA sur le boulevard Kellermann, en face du vieux stade Charléty... et plus tard dans le 20e arrondissement, au nord de la capitale, dans une petite rue qui s'appelle "rue de Palikao" tout près... de la rue des Maronites, entre Belleville et Ménilmontant... Curieux de nature, j'ai voulu savoir qui était "Palikao" ! Ma curiosité m'a entraîné très loin, jusqu'en Chine bien sûr. Et là encore, j'ai constaté que, décidément, au lycée, on ne nous avait pas appris grand chose, ni sur l'islam, ni sur la Chine, ni sur l'Asie d'une manière générale".
Voici ce que j'ai découvert dans le dictionnaire d'histoire Le Petit Mourre (que chacun devrait avoir à portée de main) : " Les Anglais, qui avaient développé en Inde la culture du pavot et avaient introduit en Chine, vers la fin du 18e siècle, l'usage de l'opium, ressentaient particulièrement la prohibition par le gouvernement chinois, depuis 1800, de l'importation de cette drogue. A partir des années 1830/1840, les commerçants européens firent pression sur leurs gouvernements pour qu'ils obtinssent la liberté du trafic étranger en Chine. En 1839, le vice-roi Lin Tseu-siu confisqua et fit détruire à Canton une importante cargaison d'opium. Les Anglais répliquèrent en faisant le blocus de Canton et en déclenchant la "guerre de l'opium" (1841/1842). Par le traité de Nankin (29 août 1842), la Chine se vit obligée d'ouvrir au commerce britannique cinq de ses ports (parmi lesquels Canton et Chang-hai) et de céder aux Anglais l'îlot de Hong-Kong (occupé dès 1841). Des avantages analogues furent accordés en 1844 aux États-Unis et par le traité de Whampoa (24 oct.1844) à la France, laquelle obtint en outre la tolérance de la religion chrétienne et de l'apostolat des missionnaires... (à suivre)

Aucun commentaire:

Archives du blog