jeudi, juin 11, 2009

L'ÉCOLOGIE : UNE DIVERSION ? (1)

Face à la crise mondiale, nos gouvernants sont impuissants. Le capitalisme financier est avant tout spéculateur. Les entreprises ont compris, elles font comme les banques : elles spéculent. Sur les matières premières, le pétrole, l'immobilier etc. Et sur les monnaies. Il est probable que celles-ci vont entrer dans une "zone de turbulences". Un livre vient de paraître qui s'intitule "La fin de l'euro" de Christian Saint-Etienne (économiste-professeur d'université, chez Bernard Bourin éditeur). Selon lui, la "sortie de crise" risque d'être mouvementée. Les États-Unis pourraient bien en profiter pour régler son compte à l'euro, en laissant "filer" le dollar. Les Anglais, qui ont un problème avec le sterling, devraient les y encourager. Lors du lancement de l'euro, je me suis demandé comment ferait un pays de la zone euro en proie à une grave crise économique ? Un professeur d'économie m'avait dit :" il y a probablement une clause secrète dans le Traité qui autorise cette sortie. De toute façon, l'euro nous protège, on se portera au secours d'un pays-membre qui serait aux prises avec une crise sévère". Or Christian Saint-Étienne nous assure que tout est prévu : en cas de trop grand écart entre les États membres, les plus affectés rétabliraient ipso facto leur souveraineté, y compris financière. Concernant la France : des déficits "abyssaux", une aggravation du chômage atteignant les 12%, une baisse du pouvoir d'achat entraînant une diminution de la consommation, une exportation toujours plus réduite la conduiraient vers la porte de sortie. Il faut bien reconnaître que nous allons dans cette direction. L'Allemagne, qui est au coeur de l'Europe, et qui considère déjà l'euro comme un super-mark, pourrait être tentée (pour contrer l'Amérique d'Obama qui ne nous fera pas de cadeau) de restaurer tout simplement le mark. Son hégémonie commerciale en Europe centrale, et son alliance avec la Russie, lui permettent d'envisager l'avenir sans grande inquiétude. La sortie de crise lui sera certainement favorable. Quant à la Chine, désormais un partenaire obligé, elle fera des compromis avec les puissances qui lui sont nécessaires : les États-Unis, l'entente germano-russe, au détriment du Tibet bien sûr. Et la France, dans tout cela ? Le chômage est en train de battre tous ses records, et les agriculteurs deviennent "méchants" (à suivre)

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