vendredi, juin 12, 2009

POURQUOI PAS LE "MOUVEMENT DU FUTUR" ? (2)

Au lendemain des "européennes" le parti socialiste, KO debout, doit se reprendre au plus vite s'il ne veut pas subir un nouveau désastre aux Régionales de 2010. Il est, de toute évidence, traversé par deux courants antagonistes, l'un favorable à un Front de Gauche, l'autre favorable à une alliance avec le centre. Il ne faut pas oublier que François Mitterrand l'a emporté en 1981 parce qu'il a su agglutiner autour du PS et le PC... et une partie du centre ! La gauche seule n'est pas majoritaire, on le sait. Mais à quoi bon arriver au pouvoir si c'est pour faire la même politique ? La France a besoin de se renouveler, de s'adapter au Nouveau Monde. Une coalition de partis ou de groupuscules autour d'un "programme commun" l'emporterait peut-être aux législatives, mais pas à la présidentielle ! Sarkozy sera réélu si on lui laisse le centre et les verts. Prisonnier de son antagonisme à caractère idéologique, le PS va se scinder en deux grandes fractions, qui seront toutes deux minoritaires dans le pays. Il n'est pas sûr, en fin de compte, que le renouveau passe encore par le parti socialiste, en raison de cette fracture doctrinale qui fait le jeu de l'adversaire. Celui, ou celle, qui sera en mesure de rassembler tous ceux qui veulent le changement, va devoir laisser au vestiaire les vieux clivages, et d'abord ce clivage gauche-droite qui ne veut plus rien dire, pour installer dans le pays ce Mouvement du Futur qui permettrait à tous, notamment aux jeunes, de toutes origines, qui ont déserté les partis et les urnes, de s'exprimer, de proposer en dehors des schémas traditionnels des objectifs réalisables qui tiennent compte de l'inévitable mondialisation. (à suivre)

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