vendredi, août 14, 2009

APRÈS DE VILLIERS LE CPNT VA A LA SOUPE CHEZ SARKO ! (4)

Le marché devenu mondial, où prédomine l'Asie, échappe à tout contrôle ! L'étape actuelle est caractérisée par une dérèglementation générale qui favorise la spéculation. Georges Soros a délaissé New-York pour Singapour ! Signe des temps. Les plus pessimistes (les plus lucides ?) estiment - après l'expérience de 1929 - que seule une guerre "mondiale" remettra les choses (l'économie) en état de bon fonctionnement. Cette hypothèse-là ne peut être exclue. Imagine-t-on Arlette Laguiller ou Olivier Besancenot s'en aller en Asie, ou en Afrique, prêcher "la lutte des classes" ? La première question que me posa récemment un jeune Africain venu me voir :"Vous n'êtes pas marxiste au moins ?" résume bien la situation. Il n'y a pas de mouvement ouvrier, encore moins révolutionnaire, de par le monde : cette histoire-là, d'origine européenne, n'est plus exportable : tout comme le colonialisme, elle a vécu. Il s'agit maintenant d'inventer une nouvelle solidarité mondiale...
En 2012, il ne s'agira pas de remplacer un Sarkozy par un Nobody incapable de réagir au Nouveau Monde en gestation, actuellement dans sa phase de destruction de l'Ancien Monde. Quels sont les tâches principales à accomplir ? Sur le plan extérieur unir dans un seul ensemble tous les francophones de la diaspora, d'abord par la création d'un Marché Commun francophone (solidarité oblige) puis (ou en même temps) édifier une Confédération d'États que j'appelle États-Unis francophones. Le tout relié bien entendu au Marché Commun méditerranéen, lui-même associé au Marché Commun européen. C'est bien au tour de Notre Mer commune que nous devons réfléchir et entreprendre. Ce qui veut dire qu'il est impératif de mettre fin au conflit israélo-arabe, la France prenant la tête en Europe, et avec les Européens, d'une offensive diplomatique à dimension planétaire, tout le monde étant évidemment intéressé par l'avènement d'une coexistence pacifique sur les deux rives de la Méditerranée, et militer pour le transfert du Siège de l'ONU au Proche-Orient, là où la communauté internationale devra imposer le respect et l'application des accords conclus. C'est une condition sine qua non ! En s'acoquinant avec Bush, et en n'apportant aucun secours à Obama, Nicolas Sarkozy fait le jeu de ceux qui, aux États-Unis sont en train de torpiller les efforts de ce Président hors norme condamné... à faire la paix ! Obama, de par son identité, ne peut se permettre de faire la guerre, son élection ayant soulevé trop d'espoir à travers le monde, en Afrique, en Amérique latine, et même en Asie... En revanche, en cas d'échec, le Blanc qui lui succèdera se sentira motivé pour repartir en croisade sous la bannière étoilée. Sans trop le savoir, nous sommes probablement entrés dans une période cruciale où "tout reste possible", le meilleur comme le pire ! (à suivre)

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