vendredi, août 14, 2009

APRÈS DE VILLIERS LE CPNT VA A LA SOUPE CHEZ SARKO ! (6)

Nous avons vu que le parti "socialiste" n'est pas en mesure de s'adapter, paralysé par le poids des fonctionnaires dont l'emploi est menacé par l'avènement d'une société informatisée. Normalement, le nombre de ces fonctionnaires doit diminuer constamment et jamais une catégorie sociale, surtout dominante, n'a accepté de disparaître sans résister. Tous ceux qui, au parti socialiste, ont tenté ou vont tenter de le moderniser sont ou seront éjectés, ou réduits à démissionner. Les modernes, au parti socialiste, ont toujours été dénoncés comme des liquidateurs, et il est vrai qu'ils le sont, à l'insu de leur plein gré ! Toutefois, les nouvelles techniques d'information, y compris dans l'enseignement, devraient rendre irrésistible la modernisation de l'ensemble universitaire. On se souvient que lorsque Jean-Jacques Servan-Schreiber, éphémère ministre de l'éducation nationale, voulut doter l'École d'un ensemble informatique, les enseignants s'empressèrent de faire disparaître les appareils, tout comme les soyeux lyonnais avaient détruit les nouvelles machines à tisser ! Ce que l'on appelle "le malaise des enseignants" (des enseignants qui sont pour 90% d'entre eux des socialistes, des communistes, ou des anarchistes !) ressemble, à s'y méprendre à celui des soyeux lyonnais face à ces nouvelles machines qui réduisaient leur nombre, ou les remplaçaient tout simplement. Cette situation imprévue (qui transforme l'enseignant, hier progressiste, en fieffé conservateur) explique, pour une bonne part, l'incapacité congénitale du vieux parti socialiste français, apparu au temps de Jules Ferry, face à un monde de plus en plus informatisé, où les enseignants - qui s'en doutent bien - feront figure de ringards professionnels. Cela aussi explique la déconfiture du socialisme en Europe, et particulièrement en France... Et c'est pourquoi le parti socialiste français, qui devrait normalement être porteur d'avenir, se débat dans une ornière dont il ne pourra s'extraire... qu'en sortant du "socialisme" des Grands Ancêtres !
Ségolène Royal, Montebourg, Valls, Hamon et quelques autres ont certainement compris qu'il fallait sortir des sentiers battus. Mais le corporatisme a la vie dure, et les enseignants, assiégés dans leurs écoles et les facultés, se défendront jusqu'au bout, conscients d'une évolution mortelle pour eux, d'autant qu'elle est et sera de plus en plus informatisée ! Il n'y a pas que les journaux qui sont condamnés à disparaître !
Voilà pourquoi, à mon avis, c'est à "droite" que, pour l'instant, cela bouge le plus ! Il n'y a pas à "gauche" l'équivalent d'un Sarkozy, tout simplement parce que la "gauche" est devenue, et c'est assez plaisant !, le bastion du conservatisme, tirant sur tout ce qui bouge ! L'avenir n'est certainement pas de ce côté-là... sauf miracle ! Mais comment croire au miracle lorsqu'on voit comment ils se sont coalisés pour abattre Ségolène Royal, demain Martine Aubry, jusqu'au moment où, en 2012, après un nouvel échec, il faudra baisser le rideau. (à suivre)

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