dimanche, septembre 13, 2009

POUR VIRER SARKO IL FAUT ÉLIRE LE GUEN ! (1)

Le successeur de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, dépourvu d'épaisseur historique, avait une bonne connaissance de la "géographie électorale". Il savait que la Bretagne pesait lourd sur l'échiquier politique, avec son important groupe parlementaire. Aussi prenait-il soin de passer ses vacances dans notre chère Bretagne, à la Forêt-Fouesnant, près de Beg-Meil - en Finistère. Au lendemain de la guerre, la Bretagne avait massivement voté pour le parti catholique d'alors, le Mouvement Républicain populaire. Cependant, une grande partie de l'électorat breton se rallia à de Gaulle en 1947 lorsque le Général créa le RPF dans le but de revenir au pouvoir par les urnes. En 1969, Georges Pompidou hérita du soutien gaullien en Bretagne. Et en 1974, Giscard d'Estaing fut majoritaire à l'Ouest, même si la "démocratie chrétienne" n'était plus qu'un résidu du puissant MRP, mais le ralliement de Jacques Chirac à sa candidature lui apporta le coup de pouce décisif. Sous l'influence de l'Église, précisement des conciles de Vatican II (1962-1965), les catholiques, en particulier les militants de la JAC et de la JOC, jeunesse ouvrière et paysanne (d'obédience "rose centriste") dont les "grands hommes" étaient Jacques Delors et Michel Rocard rejoignirent peu à peu le parti "socialiste" réformiste, téléguidés pourrait-on dire par le grand quotidien Ouest-France qui ne jurait plus, depuis Vatican II, que par le "centrisme" et l'Europe delorienne ! Jusque là, entre les mains des partisans de la laïcité (anti-cléricaux), le parti socialiste se retrouva gonflé de militants "cathos", de "gauche" ou d'extrême-gauche" qui finirent par placer à la tête du parti des "socialistes modérés", tel que Jean-Yves Le Drian, l'ancien prof catho, élu Maire de Lorient, et qui tous les ans accueillait dans son club (Témoins) les leaders rocardo-deloriens de la "deuxième gauche". En 1981, François Mitterrand, bien que fort peu "catholique", si l'on ose dire, capta tout cela à son profit. Tout naturellement, la Bretagne a, in fine, basculé à "gauche" aux régionales en 2004, et ce, d'une manière assez cocasse : à un moment où la terre entière se détachait du "socialisme" ! La crise que traverse le vieux parti socialiste, issu de la SFIO de 1920, n'est pas accidentelle. Et ce ne sont pas les "cathos" qui vont le sauver, même si Martine Aubry est bien la fille de son père ! Elle glissera bientôt sur une peau de banane lancée dans les couloirs du QG de la rue de Solférino par les innombrables candidats à la présidentielle dont les rivalités vont s'exacerber à l'approche des "primaires"... En 1995, ils furent encore nombreux en Bretagne à voter "Jospin" le "vrai" socialiste... parfaitement archaïque ! Cependant, en 2002, elle vota massivement "Chirac" contre Le Pen, pourtant un Breton "bien de chez nous"... Mais l'Église catholique, paniquée à l'idée d'être dénoncée comme "antisémite" et redoutant d'avoir un jour à subir un procès fantastique, répercuté sur la terre entière par des médias "anglo-saxons" qui ne l'aiment pas - celui de Pie XII, ce Pape "qui n'a rien fait pour sauver les juifs" ! - a su faire barrage à la créature "diabolique" de la Trinité-sur-Mer... (Marine Le Pen devra s'en souvenir si elle veut succéder à son papa à la tête du FN !). Mais comment la Bretagne peut-elle avoir un avenir si le parti qu'elle a choisi en 2004, n'en a plus ? (à suivre).

1 commentaire:

yessaorient a dit…

c est un avis mais si villpin revient c est peut etre dans les coulisse que ça se deçide de plus sarkosy a tous de suite ete maladroit
et comme d apres ce qui se dit qu il est un agent de la cia on comprends pourquoi il faut le virer car la boucle n est pas bouclee le projet n est pas a son therme l afganistan se passe mal le projet de lisbonne toujours pas vote donc en panne et la crise qui tombe mal entre parentese car c est eux qu ils l
on provoque pour assoire leur pouvoire et dominer

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