jeudi, septembre 17, 2009

VILLEPIN COMME MITTERRAND ?

Dans la nuit du 15/16 octobre 1959, François Mitterrand, alors simple sénateur, était victime d'un "faux" attentat dans les jardins de l'Observatoire à Paris. Un certain Robert Pesquet, qui fut quelque temps député, lié à des groupuscules d'extrême-droite, l'avait averti quelques jours plus tôt "qu'un attentat était en préparation contre lui". Ce soir-là, sortant de la Brasserie Lipp, François Mitterrand, rentrant chez lui en voiture, se sentit suivi, et délaissant sa voiture, se dissimula derrière un bosquet du Jardin de l'Observatoire. En effet, des tirs eurent lieu, en provenance de la voiture qui le suivait. Le lendemain, toute la presse salua le courage de François Mitterrand... jusqu'au moment - quelques jours plus tard - où le dénommé Pesquet raconta, dans une lettre adressée à la Justice, que l'attentat était bidon, et qu'il l'avait exécuté avec l'accord de François Mitterrand ! Le scandale fut énorme, et Le Monde (alors mendesiste) décréta à la UNE du journal que Mitterrand était "politiquement mort" ! Comme on sait, François Mitterrand ressuscita en 1969 avec Pierre Mendès France, qu'il lui fallut éliminer en s'alliant avec le parti communiste dans le cadre du "programme commun" !
A coup sûr, ce "faux attentat" nous rappelle les "faux listings" de l'Affaire Clearstream. Il s'agit là encore d'éliminer un gêneur, en l'occurrence Dominique de Villepin. Des individus sont recrutés pour initier une "cabale" tellement étrange (dans son développement) que l'opinion ne sait plus qui est qui, et qui travaille pour qui ! Sauf que, dans l'Affaire Clearstream, il est clair, si je puis dire, que Nicolas Sarkozy l'utilise pour abattre un rival, le seul qui serait en mesure de le faire tomber en 2012 ! Car, à "gauche", nul ne pourra, sans provoquer d'énormes dégâts dans l'opinion, imposer sa candidature. Même les "quadras" semblent avoit fait l'impasse sur 2012. On se dirige bien vers un duel Sarkozy-Villlepin, et ce duel commence par un "procès" (politique) qui devrait s'achever, nous dit-on, par une "mise à mort" comme aux plus beaux temps de l'ère soviétique. Que Dominique de Villepin se rassure : Sarkozy n'est pas Beria, et celui-ci, on s'en souvient, a mal fini !

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