dimanche, décembre 13, 2009

MARTINE AUBRY ADHÈRE AU "MOUVEMENT DU 22 FOIS NON" !

Après Hervé de Charette qui a senti que le moment était venu de se séparer de l'UMP, en ressuscitant l'UDF, Martine Aubry déclare qu'aux prochaines élections régionales "22 fois NON" c'est possible ! Sarkozy a commis l'erreur de "droitiser" son parti, jusqu'à le repousser aux frontières du Front National. Et il faut s'en réjouir. Le voici affaibli, au point de n'avoir plus autour de lui que le dernier carré des fidèles, les Lefèbvre et autres Hortefeux, la bande des "neu-neu" (de Neuilly). Dans le même temps, il "nationalisait" des élections régionales, en pensant qu'avec un débat sur "l'identité nationale" il ramènerait à lui les électeurs du Front, écoeurés par son "ouverture à gauche". Mais, tel un boomerang, le "débat" lui revient en pleine gueule ! Pourquoi ? Parce qu'un débat sur l'identité nationale ramène inévitablement à l'immigration, aux millions d'immigrés dont la plupart sont musulmans ! Les Églises elles-mêmes en sont toutes remuées. Stigmatiser, ou mettre une religion à l'index, c'est les contraindre à se déclarer solidaires de celle qui est "soupçonnée", c'est dans un pays laïc comme le nôtre toujours délicat, et les électeurs-électrices du secteur catholique ou protestant s'émeuvent au point d'amener leurs représentants "centristes", du type Hervé de Charette, à se démarquer du parti sarkozyste. N'oublions pas que le centrisme, en France, est très majoritairement "catho", la fraction dure, intégriste, des fidèles ayant fait naguère le bonheur de Le Pen (la "fraction de gauche se partageant entre les partis "socialistes" classiques et groupuscules "maximalistes" de type communiste). Le mouvement chrétien en France, même s'il est en régression, pèse encore électoralement dans les urnes, et plus dans certaines régions que d'autres. Je pense naturellement à l'Ouest de la France, plus particulièrement à la Bretagne, où depuis la disparition de de Gaulle, l'Eglise a laissé son troupeau glisser à gauche, d'où la victoire du PS aux dernières régionales. Cette fois, Martine Aubry a raison : le PS peut réaliser le "grand chelem". Grâce au génial Sarko !

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