mercredi, mars 24, 2010

BEYROUTH SUR BRETAGNE (FIN)

La Mission économique française au Liban et au Proche-Orient, a donc organisé "La France au Liban", du 17 au 21 mars 2010. Un salon assez élémentaire, qui a tout de même redonné quelques couleurs à la France au Liban, où naturellement tous les francophiles s'inquiètent. A notre stand (celui de RJ Liban) j'avais affiché la carte de la Bretagne que m'avait confiée Camille Busson, le désormais célèbre auteur d'un "essai impertinent sur l'Histoire de la Bretagne méridionale - les hommes de Teviec à l'ombre des Phéniciens", édité à Paris chez l'Harmattan. Nombreux furent les Libanais, ou Bretons-Libanais, qui m'interrogèrent sur le projet affiché : une semaine Bretagne-Liban en septembre à Vannes. "Qu'est-ce que la Bretagne peut apporter au Liban ?" Et réciproquement : qu'est-ce que le Liban peut apporter à la Bretagne ? Les deux pays sont faits pour s'entendre, leur ai-je répondu. Pas seulement depuis les Phéniciens qui longèrent la côte atlantique, il y a trois mille ans, sur la "route de l'étain"... Les activités économiques de la Bretagne (agriculture, maritime, pêche, tourisme...) devraient naturellement trouver leur complément au Proche-Orient, sur la plate-forme de lancement qu'est le port de Beyrouth ! Et de Vannes à Lorient, en Morbihan, le Liban devrait y trouver un nouveau point d'ancrage, là où les marins phéniciens de Tyr et de Carthage dirigèrent leurs navires-marchands dans une course aux échanges fructueux... La Mission économique française a donc proposé de patronner, dans le sillage de Beyrouth, la "semaine Bretagne-Liban" !

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