lundi, juillet 19, 2010

APPEL A VILLEPIN, BAYROU, AUBRY, CHÉRÈQUE, THIBAULT ET TOUS LES AUTRES !

De toute évidence, nous sommes à la veille de graves événements. Les Autorités gouvernementales sont discréditées. L'opinion est écoeurée. Le ministre du travail chargé de la "réforme des retraites", Éric Woerth, est empêtré dans un scandale à tiroirs, qui s'inscrit déjà dans la lignée des grands scandales de la République (Panama, Stavisky, piastres et autres ballets roses). Des signes qui ne trompent pas annoncent de graves désordres quasiment dans toutes les régions de France où les gens sont confrontés à des problèmes existentiels : absence d'emplois, retraites de misère, système de santé défaillant, crise du logement etc. Le pays a besoin de vraies réformes, pas de mesurettes !
Tous les responsables politiques et syndicaux, et d'abord ceux ou celles qui vont candidater à la prochaine présidentielle vont devoir présenter, après concertation avec leurs électeurs, des solutions adaptées à notre temps qui est celui d'une transition entre deux mondes, l'Ancien et le Nouveau. La concertation doit commencer dès la rentrée, et très vite les candidats à la présidentielle de 2012 devront se déclarer, et il sera ainsi possible aux Français de choisir démocratiquement entre diverses propositions. Le Président de la République lui-même, s'il est candidat, pourra présenter son projet de réformes. L'élection du Président de la République au suffrage universel permet aux citoyens-électeurs de décider de leur sort en choisissant l'équipe qui sera chargée d'appliquer le programme élaboré au cours de la campagne avec la participation des citoyens. On peut donc affirmer que la réforme Woerth est anti-démocratique, et qu'elle sera, à juste titre, si elle nous était imposée par un exécutif en perdition, rejetée par les électeurs en 2012 ! La logique et le bon sens commandent par conséquent d'en demander solennellement le report ! S'il le faut, appuyez votre demande par une pétition nationale que nous serons des millions à signer !
Gabriel Enkiri, président de NEUF/ORIENT

samedi, juillet 03, 2010

VILLEPIN OU DSK ?

Fin de partie pour Sarkozy, oui. Mais qui pour lui succéder ? Le capitalisme, la Bourse ont déjà leur homme : DSK ! Le "patron" du FMI, celui qui a déjà imposé le peuple grec, et bien des Africains à se "serrer la ceinture". Le MEDEF raffole de ce genre de types : un pedigree de "gauche", et le portefeuille à droite ! Martine Aubry, pourtant fort appréciée de ce côté-là, ne pèsera pas bien lourd lorsque la machine à fabriquer un "bon candidat" se mettra en route. DSK a un atout majeur : il est, tout comme Sarkozy, un "fan" des States, d'où vient sa femme, elle-même issue des milieux financiers. S'il nous fallait indiquer à un examinateur les différences entre Sarko et DSK, nous serions bien embêtés ! Question salaire, y a pas photo : c'est DSK le plus fort. Et la "crise", n'est-ce pas, favorise le "bon financier", les braves gens en redemandent ! Les deux zozos d'ailleurs ont déjà conclu un pacte : à moi l'Élysée, à toi le FMI ! Peuvent-ils permuter ? Pourquoi pas ? DSK élu, croyez-moi, saura trouver à son pote Nicolas une sinécure en béton. Pour DSK, il n'y a pas, il ne peut y avoir d'alternative nationale, elle est, évidemment, "européenne", entendez supra-nationale, internationale, bref elle est entre les mains du G20 ! A nous de payer, donc.
Il n'existe donc qu'une seule alternative : nationale. C'est-à-dire qu'elle doit reposer sur la mobilisation d'un peuple, le nôtre, en coopération avec tous ceux qui pensent que le G20 est un écran de fumée qui laisse les mains libres à la spéculation internationale, hors de tout contrôle : le net, elle sait s'en servir elle aussi ! Parmi les candidats "nationaux" voici Marine Le Pen ! Le nom qu'elle porte, s'il lui permet de prendre l'ascendant sur Bruno Gollnisch, lui interdit l'accès à l'Élysée. En 1957, en pleine guerre d'Algérie, se présenta de Gaulle, qui se tenait en réserve à Colombey-les-deux-Églises. Il y avait urgence, le "candidat" n'était ni de "droite", ni de "gauche. La IVe est tombée quelques mois plus tard, en Mai 1958. J'ai toujours pensé que le point faible de de Gaulle, c'était "l'intérieur", l'absence de "projet social", d'où mon opposition farouche au pompidolisme-affairiste-immobilier; ça a mal fini dix ans plus tard en Mai 68. Ce problème-là n'est toujours pas réglé en France. Dominique de Villepin, qui se veut gaulliste, a-t-il envie de réussir là où de Gaulle a échoué ? Il est vrai, qu'à ce moment-là, la "gauche" dominait encore dans les esprits, et dans les forces populaires. Elle s'opposait à tout ! La voici anéantie, après un siècle et demi de divagation ! Dominique de Villepin saura-t-il ouvrir la voie à la grande Réforme salvatrice ?

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