samedi, juillet 03, 2010

VILLEPIN OU DSK ?

Fin de partie pour Sarkozy, oui. Mais qui pour lui succéder ? Le capitalisme, la Bourse ont déjà leur homme : DSK ! Le "patron" du FMI, celui qui a déjà imposé le peuple grec, et bien des Africains à se "serrer la ceinture". Le MEDEF raffole de ce genre de types : un pedigree de "gauche", et le portefeuille à droite ! Martine Aubry, pourtant fort appréciée de ce côté-là, ne pèsera pas bien lourd lorsque la machine à fabriquer un "bon candidat" se mettra en route. DSK a un atout majeur : il est, tout comme Sarkozy, un "fan" des States, d'où vient sa femme, elle-même issue des milieux financiers. S'il nous fallait indiquer à un examinateur les différences entre Sarko et DSK, nous serions bien embêtés ! Question salaire, y a pas photo : c'est DSK le plus fort. Et la "crise", n'est-ce pas, favorise le "bon financier", les braves gens en redemandent ! Les deux zozos d'ailleurs ont déjà conclu un pacte : à moi l'Élysée, à toi le FMI ! Peuvent-ils permuter ? Pourquoi pas ? DSK élu, croyez-moi, saura trouver à son pote Nicolas une sinécure en béton. Pour DSK, il n'y a pas, il ne peut y avoir d'alternative nationale, elle est, évidemment, "européenne", entendez supra-nationale, internationale, bref elle est entre les mains du G20 ! A nous de payer, donc.
Il n'existe donc qu'une seule alternative : nationale. C'est-à-dire qu'elle doit reposer sur la mobilisation d'un peuple, le nôtre, en coopération avec tous ceux qui pensent que le G20 est un écran de fumée qui laisse les mains libres à la spéculation internationale, hors de tout contrôle : le net, elle sait s'en servir elle aussi ! Parmi les candidats "nationaux" voici Marine Le Pen ! Le nom qu'elle porte, s'il lui permet de prendre l'ascendant sur Bruno Gollnisch, lui interdit l'accès à l'Élysée. En 1957, en pleine guerre d'Algérie, se présenta de Gaulle, qui se tenait en réserve à Colombey-les-deux-Églises. Il y avait urgence, le "candidat" n'était ni de "droite", ni de "gauche. La IVe est tombée quelques mois plus tard, en Mai 1958. J'ai toujours pensé que le point faible de de Gaulle, c'était "l'intérieur", l'absence de "projet social", d'où mon opposition farouche au pompidolisme-affairiste-immobilier; ça a mal fini dix ans plus tard en Mai 68. Ce problème-là n'est toujours pas réglé en France. Dominique de Villepin, qui se veut gaulliste, a-t-il envie de réussir là où de Gaulle a échoué ? Il est vrai, qu'à ce moment-là, la "gauche" dominait encore dans les esprits, et dans les forces populaires. Elle s'opposait à tout ! La voici anéantie, après un siècle et demi de divagation ! Dominique de Villepin saura-t-il ouvrir la voie à la grande Réforme salvatrice ?

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