samedi, janvier 21, 2012

LETTRE OUVERTE A DOMINIQUE DE VILLEPIN (2)

Un grand club de football n'a pas seulement onze joueurs (titulaires), il a également des réservistes, qui sont payés (moins sans doute) mais qui doivent être prêts à tout moment pour remplacer le titulaire blessé, ou malade. Tel est le modèle qui nous inspire. Le patronat a lui-même intérêt à avoir à sa disposition une main d'oeuvre  mobile, qualifiée par une formation professionnelle permanente. Les réservistes seraient donc des salariés. 
Vous avez évoqué un revenu minimum de 850 €, moi je propose un vrai salaire, un SMIG. Qui le verserait ? Le patronat, l'État et la Banque. En additionnant toutes les aides et les indemnisations de type assedic, on obtient déjà une mensualité non négligeable. Mais il s'agit d'atteindre un salaire décent qui permettra au réserviste, et à sa famille, de vivre correctement. La masse salariale des réservistes, calculée sur 13 mois, serait ainsi versée au début de l'année à la Banque qui le placera (en priorité dans le secteur social, d'abord le logement). Sur le salaire crédité chaque fin de mois sur une carte bancaire, seraient prélevés immédiatement le loyer, gaz, électricité, eau etc. sans oublier les cotisations sociales. Ainsi disparaîtraient les impayés dans les HLM, de même les caisses de retraite et la sécurité sociale retrouveraient des millions de cotisants perdus dans le chômage !
Il s'agit là d'une véritable révolution . Toutes les relations sociales à l'intérieur du pays en seraient bouleversées ! Serait également réglé le problème des "banlieues". Tout comme le problème de l'immigration sauvage et illégale, puisque cette carte bancaire du salarié réserviste, allouée sous certaines conditions, permettrait d'exiger du récipiendaire le respect des lois en vigueur dans le pays... Enfin, puisqu'il est admis aujourd'hui qu'il est indispensable de protéger la production nationale, il serait demandé aux salariés réservistes d'acheter des produits français, à tout le moins européens, ou francophones. Ce qui relancerait d'une manière spectaculaire le secteur des PME et l'artisanat dans notre pays par la consommation populaire !
Cette innovation ayant besoin d'être étudiée et préparée, le candidat que vous êtes, pourrait s'engager à mettre en place, dès le lendemain de votre élection, avec tous les acteurs concernés de la vie économique et sociale un Grenelle de l'emploi dont l'objet serait tout simplement l'abolition du chômage ! Ainsi votre élection entrerait-elle dans le prolongement des grandes conquêtes sociales, celles de 1936 et de la Libération notamment. Tel est, selon moi, pour vous le moyen d'intéresser les Français en proie au doute et à la sinistrose que génère précisément le chômage, toujours le chômage... (à suivre)

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