samedi, janvier 21, 2012

LETTRE OUVERTE A DOMINIQUE DE VILLEPIN (4)



3) Naturellement, le projet d'un grand Marché Commun autour de la Méditerranée ne pourra prendre corps qu'une fois solutionné le problème du Proche-Orient ! Là aussi il importe d'innover,  d'inventer, de sortir des sentiers battus. D'autant que le président américain, Barack Obama, en campagne électorale, ne peut plus rien faire. Ligoté dans son fauteuil, il fera amen à tout ce qu'entreprendra le gouvernement israélien. Et s'il n'est pas réélu en novembre prochain, son successeur républicain, probablement un "évangéliste" foldingue risque de mettre le feu aux poudres (si le baril de poudre n'explose pas avant !). Il faut donc prendre le taureau par les cornes, et appeler à une grande conférence internationale qui pourrait se tenir à Genève. Pour la plupart des observateurs, deux États ne sont plus guère envisageables, l'un d'eux ayant phagocyté l'autre. Aussi dans mon livre ("Et si l'Italie était la solution ? - lepublieur.com) je propose  bien deux États mais l'un serait un petit État - l'État des Lieux saints (sur le modèle de l'État du Vatican) - administré par les représentants des trois religions monothéistes, et l'autre une République englobant tous les territoires de l'ancien mandat britannique en Palestine, où tous les citoyens, juifs, chrétiens et musulmans seraient des citoyens à part entière, avec un Exécutif triple (un Président - en alternance - assisté de deux vice-Présidents élus au suffrage universel, tout comme la Chambre des Représentants). Nous avons, nous francophones, avec le soutien des Européens et du Liban, la possibilité de réunir les représentants de tous les pays (limitrophes) concernés par l'établissement d'une paix durable. Et ce, sous l'égide bien entendu, du secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki Moon. Les deux États, le "petit" et le "grand", deviendraient membres à part entière de l'ONU. Et le Siège de l'Assemblée pourrait alors être transféré dans un Liban, lui-même modernisé et "laïcisé". Sur place, l'Assemblée internationale serait plus en situation de veiller au respect des Accords dûment signés par toutes les parties prenantes. Et au centre du monde, l'ONU, elle aussi démocratisée, pourrait coordonner l'action des États dans les grandes entreprises à dimension planétaire, telles que la lutte contre la faim dans le monde, la défense de l'environnement etc.  (à suivre)

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