jeudi, juillet 05, 2012

FRANÇOIS HOLLANDE, JEAN-MARC AYRAULT : ABOLISSONS LE CHÔMAGE ! (8)

Ce Marché Commun francophone, à base méditerranéenne, est plus que jamais d'actualité, d'autant que les pays musulmans de la rive sud sont tous, à quelques exceptions près (l'Algérie enrichie par le pétrole et le gaz ? et la Libye ?) des pays où le tourisme constitue la principal source de devises.  Bien évidemment, cette activité est réduite à zéro en raison de la "révolution arabe" dont l'issue ne fait plus guère de doute. Les nouvelles générations sont dans l'expectative, avec les éléments démocratiques en proie à une inquiétude croissante. Si nous voulons qu'elles résistent, et qu'elles l'emportent en fin de compte, il importe de concrétiser, au plus vite, cette coopération économique Nord-Sud. L'Algérie commémore, on le sait, le 50e anniversaire de son indépendance, sans la France (ce qui est une bêtise, mais on devine pourquoi ils la commettent à Alger) c'est d'ouvrir une négociation avec les pays du Maghreb, dont les jeunes sont nombreux en France, et dans les pays voisins du nôtre. Pourquoi ceux qui, en France, par exemple, sont au chômage, ne retourneraient-ils pas dans leur pays d'origine, avec cette fameuse carte bancaire qui leur assurerait le salaire du réserviste ?Avec les mêmes conditions : consommer les produits français (et francophones) c'est-à-dire ceux fabriqués ou récoltés dans leur propre pays, ou fonder leur propre entreprise ? On pourrait d'ailleurs mettre à contribution les pays arabes (riches) tels que le Qatar, l'Arabie saoudite, les E.A.U etc. qui financent ou achètent avec leur pétro-dollars des  hôtels de grand luxe, ou se proposent, paraît-il, de financer des jeunes dans les banlieues de nos villes. L'histoire nous apprend que seul l'intérêt conduit les hommes et les femmes à émigrer, ou rester, ou encore rentrer au pays. 
Les activités liées au tourisme ont le mérite de produire de nombreux emplois, et vite. Elles exigent, on le sait,  dans ces pays le retour d'une situation apaisée. En faisant fuir les touristes, ou en les dissuadant de venir, les gouvernants en fonction vont devoir rapidement rendre des comptes, et les chiffres seront accablants. Alors la crise éclatera (en septembre ?) brutale, violente. Et ce sont les plus violents qui risquent de s'installer, et qui détruiront tout, incapables de construire quoi que ce soit !   (à suivre)

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